Playlist généraliste Musique Année 90 :

50 tubes incontournables pour faire la fête comme à l’époque.

Quel plaisir aujourd’hui d’aborder cette playlist spéciale musique année 90!

Je vous invite à plonger au cœur d’une décennie musicale inoubliable, où se croisent énergie brute, tubes dansants et révolutions sonores.
Les années 90 ont vu naître une pluralité de styles, de la house euphorique aux riffs grunge, du rap conscient aux hymnes pop mondiaux.
Cette période charnière a façonné l’identité musicale de toute une génération, entre explorations électroniques, mélodies entêtantes et paroles engagées ou légères.
À travers cette sélection de 50 morceaux emblématiques, revivez l’insouciance des boums, les clubs survoltés, les radios libres et les clips devenus cultes. Une playlist pensée pour faire vibrer les souvenirs… et le dancefloor.

Bonne (re)découverte!

Dernière mise à jour: 07/08/25

ACE OF BASE – All That She Wants

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En 1993 sort un album culte pour les amateurs de Dance music: « Happy Nation »! Le groupe suédois Ace of Base est formé par les frères et sœurs Jonas, Jenny et Linn Berggren, rejoints par leur ami Ulf Ekberg. Véritable phénomène des années 90, ils connaîtront un succès mondial avec plus de vingt millions d’albums vendus. Leur popularité déclinera toutefois dès le début des années 2000. On retiendra de leur répertoire trois titres emblématiques : Happy Nation, All That She Wants, et Life Is a Flower. Un style pop-dance à la scandinave devenu emblématique de la décennie.

ALLIANCE ETHNIK – Simple Et Funky

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Des morceaux comme « Simple et Funky » ou « Respect » sont indissociables de notre thème musique Année 90. Porté par le charismatique Kamel Houairi (alias K-Mel), le groupe Alliance Ethnik connaîtra un succès fulgurant avant de s’éclipser à l’aube des années 2000. Leur rap old school, optimiste et funky, peinera à résister à la montée en puissance du gangsta rap. Pourtant, leurs textes spontanés et fédérateurs restent gravés dans les mémoires, tout comme la mélodie entraînante de Simple et Funky. Un tube solaire et dansant, finalement emblématique d’une époque insouciante.

ARRESTED DEVELOPMENT – People Everyday (Metamorphosis Mix)

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Alors que le gangsta rap envahissait les ondes, Arrested Development proposait une alternative pacifiste et spirituelle. Emmené par Speech, le groupe prônait un retour aux valeurs fondamentales : respect, simplicité, harmonie. Avec People Everyday, sorti en 1992, ils réinterprètent Everyday People de Sly & The Family Stone, chanson culte des années 60. Ce titre revisité devient un hymne engagé et festif, aux sonorités soul, hip-hop et funk. Il marquera les esprits par sa capacité à fédérer sur les pistes de danse tout en diffusant un message profondément humaniste. Un incontournable, sinon une pièce de choix dans toute playlist « Musique Année 90 » qui se respecte.

ALLIANCE ETHNIK – Simple Et Funky Musique Année 90

tube année 90 BIG SOUL Le Brio

BILLY ZE KICK ET LES GAMINS EN FOLIE – O.C.B année 90 musique

BEATS INTERNATIONAL – Dub Be good To Me

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Dub Be Good to Me n’est peut-être pas le morceau le plus dansant, mais il reste un classique de la dance des années 90. Lindy Layton et Norman Cook voulaient un titre funky, à contre-courant des productions house qu’ils mixaient à Brighton. Ils réinterprètent Just Be Good to Me du SOS Band, y ajoutant des samples, dont la ligne de basse de Guns of Brixton (The Clash). Évidemment, sans autorisation préalable des ayant-droits, ils perdront leurs procès et la majorité des royalties. Le groupe disparaîtra ensuite, mais Norman Cook reviendra en icône du big beat sous le fameux nom Fatboy Slim.

BECK – Loser

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Beck incarne l’image du musicien nonchalant, bricolant des sons dans un garage sans ambition particulière. Un jour, il enregistre Loser, morceau atypique qui deviendra un hymne alternatif des années 90. Mélange de folk, rap et rock lo-fi, le titre dégage finalement un sentiment assumé de désinvolture. Loser, c’est un peu ça (en romancé, bien sûr). Diffusé en boucle sur les radios, il assoit alors la notoriété de Beck et marque une génération. Son style singulier, inclassable, fera de lui une figure majeure de la scène alternative. Fait notable : personne n’a jamais osé à ce jour en proposer une reprise fidèle, tant son esprit est unique.

BIG SOUL – Le Brio

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Originaire de Californie, le groupe Big Soul peine d’abord à séduire. Le public américain semble bien peu réceptif à son pop-rock teinté de funk, alors loin des tendances grunge de l’époque. Mais son destin change lorsqu’un DJ parisien, séduit par l’une de ses prestations à Los Angeles, décide d’inclure « Hippy Hippy Shake » dans ses sets. Grâce à son enthousiasme désintéressé, il ira même jusqu’à convaincre le label Sony de signer Kelleth Chinn et ses acolytes. Big Soul va littéralement cartonner en France, surtout avec « Hippy Hippy Shake » mais aussi ce fameux « Brio ». Bien que le groupe n’ait pas confirmé ce succès sur la durée, il reste associé à la joie et à l’optimisme de la scène festive des années 90. « Le Brio » est donc Un tube estampillée musique Année 90, et qui fait honneur à toute playlist orientée fête et bonne humeur.

BILLY ZE KICK ET LES GAMINS EN FOLIE – O.C.B

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Originaire de Rennes, Billy Ze Kick mêle chanson française, reggae et rock, héritant de l’esprit libre des groupes alternatifs des années 80. Leur univers coloré et théâtral s’accompagne de textes humoristiques et provocateurs, abordant sans détour la fête et la consommation de cannabis. O.C.B devient un hymne chanté par toutes les générations, enfants compris, avec la complicité bienveillante des médias. Ce mélange d’irrévérence et de bonne humeur leur vaut un statut culte.

BLACKSTREET – No Diggity

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La Musique Année 90, c’est aussi la déferlante R’n’B. Et parmi les standards du genre, voici un opus produit et arrangé par un certain Dr Dré. Le Morceau « No Diggity » et son groove entraînant était omniprésent sur les compilations R’n’B de l’époque. Toujours indémodable, il reste parfait pour mettre l’ambiance sur un dancefloor!

BRITNEY SPEAR – …Baby One More Time

09

Difficile d’ignorer l’un des plus grands tubes pop des années 90. Avec « Baby One More Time », l’ex-enfant star de Disney devient alors une icône planétaire. Ce titre de 1998, suivi de « Oops!… I Did It Again », aura contribué à façonner l’adolescence musicale d’une génération entière. Indispensable, donc, dans toute playlist de la décennie.

CRYSTAL WATERS – Gypsy Woman

10

Crystal Waters, étudiante, rencontre les producteurs Basement Boys, figures majeures de la house. Ces derniers peinent alors à finaliser une chanson prévue pour Ultra Naté. Inspirée par leur ligne de basse et un riff de clavier, Waters écrit et enregistre Gypsy Woman dans la foulée. Sa voix profonde, pétrit de blues, raconte l’histoire d’une jeune femme sans-abri, attachée à son apparence. La démo, jamais envoyée à Ultra Naté, séduit immédiatement la maison de disques et devient finalement le classique house intemporel que l’on connait désormais. Sorti en 1991, le titre est resté célèbre pour son refrain hypnotique : La da dee, la da da…

DA HOOL – Meet Her At The Love Parade

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Au début des années 1990, Berlin devient la capitale européenne de la techno grâce à sa célèbre Love Parade. Ce défilé électro, bientôt imité à Zurich ou Paris, inspire toute une génération. En 1997, le DJ allemand Da Hool compose Meet Her at the Love Parade, un hymne instrumental emblématique de cette euphorie collective. Le titre connaîtra un énorme succès en France, notamment lors de la première Techno Parade parisienne. Il ouvrira la voie à d’autres tubes électro de la fin de décennie, comme Sandstorm de Darude, Music Sounds Better With You de Stardust ou Children de Robert Miles.

DEEE-LITE – Groove is in the Heart

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Sorti en 1990, Groove Is in the Heart s’impose d’emblée comme un hymne dance psychédélique. Le groupe américain Deee-Lite y superpose funk, disco, house et hip-hop, porté par la ligne de basse de Herbie Hancock (Bring Down the Birds). Le morceau bénéficie d’un casting impressionnant : Lady Miss Kier au chant, Q-Tip pour le rap, Maceo Parker au saxophone, Fred Wesley au trombone, mais aussi deux DJ producteurs reconnus : Supa DJ Dmitry et Towa Tei. Malgré trois albums, ce tube restera leur seule trace majeure dans l’histoire musicale. Un one-hit wonder culte.

DIANA KING – (Mercy) Shy Guy

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L’été 1995 est marqué par le film Bad Boys, qui propulse Will Smith sur grand écran. Mais il faut dire que la jeunesse l’adorait déjà adore déjà dans la série TV « le Prince de Bel-Air »…
Aussi, business oblige, la bande originale du film va faire l’objet d’une mise en avant particulièrement soutenue en dépit de sa piètre qualité. Une pépite inattendue retient cependant l’attention du grand public: (Mercy) Shy Guy de Diana King. Et ce morceau hybride, entre R’n’B, pop et ragga,va devenir très rapidement un succès mondial. Le morceau demeure léger, certes, mais il cristallise parfaitement l’ambiance d’un été 90s, entre comédies d’action et tubes dansants.

DR ALBAN – Sing Hallelujah

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« Sing Hallelujah » s’imposait en 1993 comme un classique des discothèques européennes. DJ et dentiste nigérian établi en Suède, Dr. Alban avait déjà marqué les esprits avec Hello Africa en 1990. Il renouait donc avec le succès, louant le Dieu chrétien, dans un savant mélange de dance music, de reggae, et de refrains gospel. La musique année 90 par excellence.

EMINEM – My Name Is

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» My Name Is » révèle au monde Eminem, alias Slim Shady. Ce titre, produit par Dr. Dre en 1999, repose en réalité sur un sample assez grossier du morceau « I Got The… » de Labi Siffre. Mais derrière sa rythmique décalée se cache une production brillante, incluant des effets de backmasking subtils. La provocation du texte, son humour noir mais aussi sa technique affûtée installent immédiatement Eminem comme un phénomène. Il marque le début d’une carrière fulgurante, qui se prolongera la même année avec un autre hit qui auraient pu figurer sur cette sélection de musique année 90: « Guilty Conscience ».

FATBOY SLIM – The Rockafeller Skank

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Avec The Rockafeller Skank (1998), Fatboy Slim impose son style : un big beat explosif, fusion de funk, rock, hip-hop et samples fous. Ce morceau, devenu hymne électro des années 90, électrisera clubs et festivals. Anecdote célèbre : le DJ britannique a dû céder 100 % de ses droits sur le titre aux artistes dont il a utilisé les extraits. Une concession coûteuse, mais qui n’empêchera pas le morceau de devenir un classique.

GALA – Freed From Desire

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En 1997, la chanteuse italienne Gala livre « Freed From Desire », devenu depuis un standard absolu de la dance music. Derrière son refrain entêtant, le morceau cache aussi un message presque spirituel : l’appel à se libérer des désirs matériels. Même sans comprendre les paroles, le public y adhère de manière aussi massive que inextricable, porté par une énergie collective irrésistible. Ce titre, intemporel, est sans doute l’un des plus attendus dans toute playlist « Musique Année 90 ». Il symbolise à la perfection cette décennie où l’émotion passait autant par le rythme que par l’euphorie partagée.

HADDAWAY – What Is Love

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« What Is Love » s’impose en 1993 comme un hymne de l’Eurodance. Véritable tube planétaire, le morceau est régulièrement remis au goût du jour grâce à des remix, des parodies mais aussi de fréquentes utilisations au cinéma. Difficile de ne pas le fredonner rien qu’à son évocation, n’est-ce pas?

HOUSE OF PAIN – Jump Around

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Avec Jump Around, House of Pain livre en 1992 un concentré de rage festive. Inutile ici d’avoir le sens du rythme : il suffit de sauter partout, comme dans un pub irlandais à la veille de la Saint-Patrick. Produit par DJ Muggs (Cypress Hill), le beat agressif précède l’arrivée explosive de MC Everlast. Ce titre est vite devenu un outil imparable pour tout DJ en mal d’inspiration : il relance instantanément l’ambiance sur n’importe quel dancefloor. Hymne hip-hop incontournable, Jump Around reste définitivement l’un des morceaux les plus fédérateurs des années 90. Et pourtant, son clip vidéo nous dissuaderait tellement du contraire!

IAM – Je Danse le Mia

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Sorti en 1994, Je danse le Mia est certainement l’un des premiers gros cartons commerciaux du rap français. Malgré l’utilisation d’un sample disco-funk de Give Me the Night (George Benson), son succès en club reste longtemps timide. Akhenaton y décrit avec humour l’ambiance marseillaise des soirées funk dans les années 80. La nostalgie ainsi que l’ironie d’IAM seront rapidement classées « old school ». Ce n’est qu’au fil des années que le morceau se frayera une place parmi les classiques. On le chante alors à tue-tête, on exécute quelques pas désuets. En clair, l’effet Mia opère toujours.

INI KAMOZE – Here Comes The Hotstepper

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En dehors de sa Jamaïque natale, Ini Kamoze était un illustre inconnu avant 1994. Jusque là, peut-être avait-il rencontré un ou deux succès d’estime auprès des amateurs de reggae. Mais « Here Comes the Hotstepper », tube mondial au croisement du dancehall, du rap et de la pop, marquera à jamais sa carrière. Le morceau, dont on pourrait d’abord dire qu’il est porté par un sample de Land of 1000 Dances, séduit les majors américaines désireuses de s’imposer sur le marché jamaïcain. Et en réalité, ces dernières iront jusqu’à pousser l’inclusion du morceau dans la B.O. du film Prêt-à-Porter afin de booster encore plus sa visibilité. Malgré une carrière discrète mais constante, Ini Kamoze n’atteindra plus jamais ce niveau de notoriété. Son hit demeure pourtant un pilier des playlists 90s.

JAMIROQUAI – Virtual Insanity

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Avec Virtual Insanity, Jay Kay et son groupe Jamiroquai imposent son groove cosmique, mêlant funk, acid-jazz et soul. S’il reste probablement leur plus grand succès commercial, le groupe britannique a enrichi les années 90 de nombreuses pépites musicales, toujours aussi savoureuses aujourd’hui. Virtual Insanity, c’est le génie d’un style rétro-moderne, à la fois dansant, engagé et infiniment cool.

KRIS KROSS – Jump

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Kris Kross c’est, en outre, l’histoire de deux collégiens repérés par le producteur Jermaine Dupri. Lequel qui voit alors en eux l’opportunité de lancer son label et ainsi se bâtir un empire. En 1992, l’objectif est atteint puisque Jump explose les charts avec son refrain accrocheur et son énergie juvénile. Mais ce sont surtout leurs pantalons du duo, portés à l’envers, qui marqueront les esprits. Le phénomène Kris Kross illustre finalement la puissance du marketing et l’attrait du jeune public pour les gimmicks. Si leur succès fut éphémère, Jump reste un tube incontournable de la culture hip-hop des années 90.

LARUSSO – Tu m’oublieras

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Adaptation française d’un fond de catalogue US, la chanson fut d’abord interprétée par Régine en 1980! Dix-huit ans plus tard, Larusso transforme cette reprise en un tube fracassant, alors omniprésent en discothèque. Véritable phénomène à l’époque, l’artiste disparaît rapidement des radars, mais cette musique année 90 par excellence continue de fonctionner à merveille en soirée.

LOUISE ATTAQUE – J’t’emmène au Vent

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Dans les années 90, la chanson française vit un véritable renouveau. Louise Attaque, porté par Gaëtan Roussel, s’impose grâce à une formule singulière : un violon omniprésent, un timbre de voix éraillé et une écriture poétique. Le groupe livre alors des titres dansants, mélancoliques et populaires, à l’image de « J’t’emmène au vent », « Ton invitation » ou encore « Léa ». Toujours en activité, Louise Attaque reste associé à cette période faste, où l’originalité musicale trouvait encore un large écho dans les médias.

MANAU – La Tribu de Dana

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Énorme tube de l’été 1998, La Tribu de Dana marie rap et influences celtiques dans un storytelling épique. Le projet de Martial Tricoche s’inspire d’un imaginaire breton héroïque, porté par un sample de Tri Martolod d’Alan Stivell. Ce single marque profondément le paysage musical français, même si le groupe peinera à confirmer ensuite. L’album Panique Celtique reste cependant un classique inattendu pour toute playlist dansante des années 90.

MARK MORRISON – Return Of The Mack

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Peu présent dans les playlists grand public, Return of the Mack fut pourtant un immense succès R’n’B dès sa sortie en 1996. Ce morceau, signé Mark Morrison, a enflammé les clubs pendant plusieurs années grâce à son groove sophistiqué et à son refrain accrocheur. Il mérite amplement sa place dans une playlist représentative de la musique des années 90.

MC HAMMER – Can’t Touch This

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En 1990, MC Hammer crée la sensation avec U Can’t Touch This. Basé sur le riff mythique de Super Freak de Rick James, le titre devient alors un hymne mondial du pop-rap. Notons toutefois qu’il fut accompagné d’un clip devenu culte dans lequel Hammer enchaîne les pas de danse dans un pantalon parachute improbable. Si le morceau sonne aujourd’hui comme une madeleine de Proust, il reste un moment clé de la décennie 90. On le célèbre notamment pour sa fraîcheur, comme pour son impact culturel.

MENELIK – Bye-Bye

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Compagnon de route de MC Solaar, Menelik a finalement marqué les années 90 avec un rap accessible et léger. Bye-Bye en est l’un des exemples les plus populaires, tout comme Tout baigne ou Quelle aventure. Ces titres, très diffusés en radio, misent avant tout sur une ambiance détendue et festive, idéale pour danser sans prise de tête. Le parfait reflet d’un certain rap français mainstream des années 90.

NIGHTCRAWLERS – Push The Feeling On

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En 1992, le groupe britannique Nightcrawlers sort un titre acid-jazz qui passe inaperçu. Mais tout change en 1995 lorsque le DJ de Detroit Marc Kinchen (MK) le remixe en version house. Ce rework hypnotique devient un classique absolu de la dance music. Push the Feeling On est depuis samplé à l’infini et repris dans des dizaines de productions. En bref, si une seule « Musique Année 90 » devait incarner la longévité d’un hit remixé, ce serait probablement celle-ci.

NIRVANA – Smells Like Teen Spirits

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Nirvana se place, en 1991, au sommet et lance la vague grunge grâce à « Smells Like Teen Spirits ». C’est en 1991. Sans plan marketing, « Smells Like Teen Spirit » devient pourtant un hymne générationnel, notamment pour la génération X. Un son brut, une attitude désabusée ainsi qu’ une esthétique anti-mainstream qui bouleverse avant tout les codes du rock. Ce titre marque alors un tournant musical majeur et reste à ce jour un incontournable dans toute playlist rock des années 90.

NOIR DESIR – Tostaky (Le Continent)

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Noir Désir incarne l’intensité du rock français. C’est l’énergie brute, la poésie sans artifice, mais aussi une préoccupation humaniste portée avec sincérité par la voix impériale de Bertrand Cantat. Avec Tostaky, sorti en 1992, le groupe livre un cri de révolte faisant toujours écho. Le morceau alterne murmures et explosions sonores, comme pour éveiller les consciences. Tostaky (contraction de « Todo está aquí ») reste un titre fédérateur, où pogoteurs, rockeurs et rappeurs se retrouvent. Ce groupe a, en définitive, laissé un vide immense dans le paysage musical français.

NTM Feat LORD KOSSITY – Ma Benz

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Évoquer le rap français des années 90, c’est forcément parler du duo mythique du 9.3. Ma Benz, sorti en 1998, marque une parenthèse plus légère dans leur discographie habituellement engagée. Sans compter que cette collaboration avec Lord Kossity s’impose également très vite comme un classique en club. Un morceau secondaire dans leur carrière, donc, mais qui demeure l’un des plus fédérateurs de leur répertoire. Aussi, ce dernier figure logiquement dans toute playlist « Musique Année 90 » tournée vers la fête.

OASIS – Wonderwall

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Qui dit musique des années 90 dit forcément pop anglaise. Le groupe Oasis est celui qui pose les fondations de la britpop moderne, avec un premier album encensé à outrance par la presse spécialisée. Comparés aux Beatles, les frères Gallhager explosent alors tous les records. Surévalués ou non, ils livrent donc au monde l’inoubliable Wonderwall en 1995: la ballade “so british” par excellence, que l’on entonne volontiers aux alentours de minuit, porté par l’ivresse d’une soirée réussie.

OPHELIE WINTER – Dieu m’a donné la foi

35

Parmi les tubes français des années 90, Ophélie Winter s’impose comme une figure incontournable. Son groove, inspiré du R’n’B américain, offre une pop légère, dansante, parfaitement calibrée pour l’époque. Dieu m’a donné la foi remplit sa mission festive sans trop de prétention. Quant à la dimension spirituelle du titre, elle reste sujette à interprétation… mais dans le contexte des charts, elle relève sans doute davantage du marketing bien ficelé que d’un élan de ferveur authentique.

RICKY MARTIN – Maria

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Les années 90 ont vu naître des boys bands éphémères, mais aussi nombre de tubes de l’été aux rythmes ensoleillés. Ricky Martin coche ainsi toutes les cases. En 1997, le latin-lover conquiert le monde avec son fameux Maria. Un titre pop-latino hyper dansant, taillé pour les boums comme pour les dancefloors. Déjà célèbre en Amérique latine, Ricky se mue alors en véritable icône mondiale. Aussi « Maria », souvent mixée à l’époque avec « La Macarena », il ouvre tout compte fait la voie à une toute une génération d’artistes latinos telles que Jennifer Lopez ou Shakira. « Un Dos Très Maria » incarne finalement une explosion festive typique des meilleures playlists « Musique Année 90 ».

RAGE AGAINST THE MACHINE – Killing In The Name

37

Killing in the Name, c’est le morceau qui réunit rappeurs et métalleux autour d’un même cri de rage. Le riff surpuissant de Tom Morello, couplé à la voix incandescente de Zack de la Rocha, devient un appel absolu à la désobéissance. L’album Bombtrack devient culte, bande-son rageuse d’une génération en quête de sens. Ce titre cathartique, toujours d’actualité, réveille les consciences autant que les corps. L’inclure dans une playlist des années 90, c’est offrir un shot d’adrénaline brute.

REAL 2 REAL – I like to Move It

38

Difficile de décrire l’euphorie suscitée par ce titre lors de sa sortie en 1994. À une époque sans streaming, posséder un disque était un luxe, et chaque soirée dansante un moment rare. I Like to Move It régnait alors sans partage sur les boums et les clubs, avec des DJs n’hésitant pas à le passer cinq fois par nuit sans essouffler le public. Ce tube ragga-techno ultra efficace est resté un repère festif, immortalisé plus tard dans le film Madagascar. Un classique absolu de la musique Année 90, aussi kitsch qu’indispensable.

RED HOT CHILI PEPPERS – Under The Bridge

39

Ballade mélancolique devenue culte, Under the Bridge dévoile la vulnérabilité d’Anthony Kiedis, marqué par la solitude et la dépendance. Déclaration d’amour à Los Angeles autant que confession intime, le morceau contraste avec l’énergie déchaînée du reste du répertoire des Red Hot. Moins festif que Give It Away, il n’en demeure pas moins poignant et parfaitement identifiable dès les premières notes de guitare signées John Frusciante. Idéal pour clôturer une soirée années 90 sur une note d’émotion partagée.

SANTANA Feat THE PRODUCT G&B – Maria Maria

40

Sous la houlette de Wyclef Jean, le groupe Santana signait en 1999 son premier classique pop-R’n’B. Maria Maria, porté par une rythmique sensuelle et une production soignée, deviendra un immense tube planétaire. Pas sûr cependant que Carlos Santana, reconnu comme l’un des plus grands guitaristes de l’histoire, considère cette performance comme la plus mémorable de sa carrière. Moins virtuose que ses envolées rock-latines des décennies précédentes, ce titre reste néanmoins une passerelle réussie entre deux mondes : celui de la guitare psyché et celui du R’n’B contemporain.

SNOW – Informer

41

À 23 ans, le Canadien blond Daniel O’Connor, surnommé « Snow » par les Jamaïcains de son quartier à Toronto, va vendre plus de 8 millions d’exemplaires d’un tube improbable : Informer. Mélange de rap, reggae et dancehall, ce morceau aux paroles presque incompréhensibles devient pourtant un phénomène mondial. Loin d’être une simple chanson festive, Informer est un hymne « anti-poucave », inspiré par une affaire judiciaire qui l’a conduit en prison pour tentative de meurtre. En 2019, Daddy Yankee reprendra ce titre avec un message bien plus apaisé, confirmant ainsi l’aura intemporelle de ce tube années 90.

SPICE GIRLS – Wannabe

42

Notre playlist Musique Année 90 est évidemment subjective… Mais impossible de faire l’impasse sur ce girls band devenu culte : les Spice Girls ! Avec leur slogan percutant « Girl Power », Mel C, Mel B, Emma, Victoria et Geri ont révolutionné la pop mondiale. Wannabe, sorti en 1996, est plus qu’un simple tube accrocheur : c’est un véritable hymne générationnel. Dès les premières notes, l’effet nostalgie est immédiat. Plus de vingt ans après, ce titre continue d’enflammer les soirées. Une preuve éclatante de son statut culte et de son ancrage dans le patrimoine collectif.

THE FUGEES – Killing Me Softly

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Après un premier album en demi-teinte, les Fugees reviennent en 1996 avec le disque qui ouvrira définitivement au hip-hop les portes de la reconnaissance populaire. Le trio haïtien du New Jersey y démystifie la violence tout en assumant son ancrage dans le ghetto. Comme une diva, Lauryn Hill nous gratifie également d’une reprise bouleversante du classique de Roberta Flack. Killing Me Softly reste probablement le titre des années 90 qui mettra tout le monde d’accord lors de votre soirée à thème, tant la performance est à la fois douce, puissante et universellement émotive.

TECHNOTRONIC – Pump Up The Jam

44

Les années 90 ont été rythmées par une vague dance music omniprésente. Et s’il fallait désigner un groupe phare de cette époque, Technotronic, originaire de Belgique, serait en tête de liste. Avec ce titre, le public est invité à s’abandonner complètement à la danse, à se libérer du regard des autres. Tel était le credo de l’acid-house dont est pétri ce morceau culte. Aucun remix, aussi nombreux soient-ils, n’a jamais surpassé l’original. Pump Up The Jam figure à juste titre parmi les 50 incontournables des années 90.

THE OFFSPRING – Self Esteem

45

Retour au rock ! Jusqu’en 1994, The Offspring distillait un punk rock mélo peu diffusé. Le groupe sévissait depuis une dizaine d’années et aurait pu rester confidentiel si l’explosion de Nirvana n’avait pas éveillé la curiosité d’un public adolescent en quête de sons plus bruts. L’album Smash deviendra un succès planétaire pour le label indépendant Epitaph, avec plus de 11 millions d’exemplaires vendus. Ce bijou survitaminé regorge de tubes, riffs mythiques, lignes de basse dantesques et refrains hurlés que l’on reconnaît dès les premières secondes. Indispensable pour toute playlist rock des années 90.

THE PRODIGY – Smack My Bitch Up

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En 1997, The Prodigy livre avec The Fat of the Land un album culte de l’ère cyberpunk. L’atmosphère déjantée du groupe atteint son apogée avec Smack My Bitch Up, morceau aussi percutant que polémique. Sa structure explosive ainsi que ses montées d’adrénalinefont de ce titre un catalyseur d’énergie brute. À jouer sans hésitation si l’ambiance s’y prête.

TORI AMOS – Professional Widow (Armand’s Star Trunk Funkin’ Mix)

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A l’origine, « Professional Widow » est un rock alternatif assez ordinaire. Il semblerait par ailleurs que la « veuve professionnelle » en question soit la sulfureuse Courtney Love. Mais peu importe… Ce qui nous interesse ici, c’est le remix signé Armand Van Helden qui fait des étincelles en club. Véritable star de la house des années 90, Van Helden dynamite alors les pistes avec ce track furieux, bien plus efficace que bien des tubes commerciaux de la décennie. Trop longtemps oublié, ce remix mérite selon nous une sérieuse réhabilitation.

WILL SMITH – Gettin’ Jiggy Wit It

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Si l’on retient surtout Will Smith pour sa carrière cinématographique, son passage dans la musique n’en reste pas moins remarquable. Ancien rappeur clean et star du Prince de Bel-Air, il livre avec Gettin’ Jiggy Wit It un tube enjoué, dansant et résolument feel good. Parfait pour une ambiance détendue, sans vulgarité, ce morceau reste emblématique de l’époque où rap et fun faisaient encore bon ménage.

WHITE TOWN – Your Woman

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Signée Jyoti Mishra, cette perle pop atypique est une curiosité qui défie les formats classiques. Mélange de sample vintage, de synthés rétro et de paroles ambiguës, Your Woman a connu un succès fulgurant à sa sortie, avant finalement de sombrer dans l’oubli. Pourtant, il s’agit bel et bien d’un classique des années 90, que beaucoup redécouvrent aujourd’hui avec un plaisir non dissimulé.

WES – Alane

50

Pour clôturer cette playlist en beauté : Alane, la chanson africaine qui a fait danser toute une génération. Le Camerounais Wes signe un tube estival en 1997, propulsé par TF1, RTL, Fun Radio et même la marque Malongo. Disque de diamant, remixé en 2020 par Robin Schulz, Alane reste une œuvre solaire, rythmée par une chorégraphie emblématique signée Mia Frye. Un véritable hymne de fête, entre modernité et héritage culturel.