Steven Tyler, Joel Perry et toute la bande de hard-rockers auront eu raison d’interpréter ce titre écrit à l’origine pour Céline Dion. Une véritable référence en matière de slow, probablement un titre parmi les plus populaires de leur répertoire, à classer entre la chanson Dream On (1979) et une improbable collaboration avec Run DMC sur l’album « Pandora Toys ». Figurant sur la bande originale du film Armageddon, « I Don’t Want to Miss a Thing » a permis au groupe d’étendre sa popularité vers une nouvelle génération.

De retour sur la scène rock avec l’album « Keep the Faith », le groupe Bon Jovi entame la décennie 90 avec une maturité somme toute remarquable. C’est sur la compilation qui suivra en 1994, que sortira le superbe « Always ». Une ballade écrite pour le film « Romeo Is Bleeding » avant que le groupe ne décide finalement de ne plus céder ses droits. Un succès artistique et radiophonique, qui se hisse largement das un top 10 de slow année 90.

Être romantique dans les années 90 supposait de connaître ce groupe vocal R&B formé à Philadelphie à la fin des années 80. Le quartet Boyz II Men survolait littéralement les charts grâce à des harmonies flirtant avec la perfection. « I’ll make Love to You » est un incontournable Motown de la chanson d’amour.

En tant qu’artiste solo, Mc Knight fut parmi les premiers à user de melisme comme de sa voix de tête au service du R&B contemporain. Depuis la fin des années 80, ce natif de New York s’est fait un nom dans le registre romantique. Ses ballades d’amour atteindront le sommet avec la sortie de « Back At Once » en 1999. Un succès commercial notable, mais aussi un slow année 90 dans toute sa splendeur.

Une chanson spécialament composée pour un film, pratique assez répandue dans les années 90, qui fera donc le tour du monde en tête des charts. Rappellons par ailleurs le film en question: Robin des Bois : Prince des voleurs (1991).

La chanson thème du film Titanic a fait chavirer tant de coeurs sensibles en 1997.

Douce ballade acoustique sortie en 1991,  » More Than Words » évoque le sentiment d’une femme qui attend plus de son amant que des « Je t’aime » dénués de sens. Rock assez apaisant, misant sur de belles harmonies vocales qui ne sont pas sans rappeler celles de Simon & Garfunkel, cette chanson d’amour est un slow année 90 par excellence et parmi les plus réussis de la génération.

Les anges veillent sur les humains. Voila ce dévoile en substance ce titre de 1998, qui venait illustrer le film de Brad Silberling « La Cité des anges ».

Reprise magnifiquement interprétée de Léonard Cohen, « Hallelujah » s’apparente à un chant métaphorique évoquant la religion et le sexe. Jeff Buckley la fera apparaître en 1994, sur son album Grace. C’est dans des circonstances troubles qu’il trouvera la mort trois ans plus tard, à trente ans.

Le duo R&B américain nous délivrait, en 1998, cette douce chanson d’amour qui fut également leur plus grand succès.

Ballades pop R&B personnelle de Mariah Carey, vocalement très aboutie, « Hero » révèle que chacun d’entre nous est habité par une énergie divine permettant de surmonter tous les obstacles. Nous sommes tous des héros, en somme.

Le slow année 90, c’est pas mal de Power Ballads parmi lesquelles « I’d Do Anything for Love (But I Won’t Do That) » se révèle tel un hymne. Est-il bien utile de préciser qu’il s’agit ici d’un amant décrivant tout ce qu’il ferait par amour, tout en entretenant le mystère sur ce qu’il ne ferait pas.

Le plus populaire des groupes de heavy metal signait, à travers « Nothing Else Matters », le slow année 90 le plus incontournable. Écrit dans une période de dépression, James Hetfield révélait que ce morceau évoque une petite amie qui lui manquait alors qu’il sillonnait les routes du globe.

Connu depuis les années 80 pour ses ballades pop rock, Michael Bolton livrait, en 1992, cette mélodie multi-primée.

En toute subjectivité,  » You Are Not Alone  » est le slow année 90 ultime. R Kelly, a su apporter une réponse universelle aux souffrances du king of the pop, liées à son isolement ainsi qu’aux nombreuses injustices dont ce dernier se sentait faire l’objet. Particulièrement lente au regard du répertoire de Mickael Jackson, cette somptueuse ballade R&B rappelle que la vie apporte toujours son lot de soutiens, qu’ils soient d’ordre spirituel ou humain.

Des paroles simples et poignantes, visant à apaiser une jeunesse souvent en mal de vivre au regard de la méchanceté du monde ou d’un avenir sans réelles perspectives possibles.

L’ancien membre britannique du groupe Take That dépeignait, en 1997, le sentiment pur d’un enfant transportant sa mère chérie vers les Anges.

Les australiens de Savage Garden décrivent à travers cette chanson d’amour enchanteresse, l’émotion ressentie lorsque l’on tombe désespérément amoureux.

Inspiré par la chute du bloc communiste, « Wind of Change » sonne avant tout comme une chanson politique, voire comme un ode à la liberté.

La chanteuse country répond à ses détracteurs, à travers cette chanson datant de 1998. Elle indique notamment à ceux qui critiquaient son mariage avec un producteur de presque vingt ans son ainé, que l’âge n’a aucune importance en amour. Le couple divorcera en 2008.

Prince composera d’abord cette chanson de rupture qui passera complètement inaperçue. Sinéad O’Connor interpretera cette dernière avec une intensité ainsi qu’une sincerité qui bouleverse les mélomanes depuis la sortie du single en 1990.

« When You’re Gone » est une ballade rock souvent jouée par les anglo-saxons, lors de funérailles.

La diva américaine n’a jamais dissimulé son aversion pour cette ballade R&B dans laquelle elle devait supplier son amant de réparer la déception amoureuse qu’il avait causé en la quittant. Une énième chanson de rupture, qu’elle interprétera pourtant de manière prodigieuse et qui est devenu au fil des années un classique de la musique moderne. Envoûtant, rien de moins.

Inspiré d’une rupture amoureuse difficile, « One » aborde de manière équivoque la fracture douloureuse entre deux individus et qui pourtant s’aimaient sincèrement. S’il peut bien évidemment s’agir d’un homme et d’une femme, d’aucuns y voient comme le message d’un fils gay et séropositif à son père. Le groupe britannique ne s’épanchera jamais sur le sujet d’une œuvre qui figure pourtant parmi les plus personnelles et poignante de son répertoire.

Dolly Parton fut la première à interpréter ce titre dans une version country en 1974. Mais bien qu’il s’agisse de son œuvre, c’est la version de Whitney Houston qui remportera définitivement les faveurs du public.