Playlist Rap des Années 80 :

30 morceaux majeurs pour votre ambiance festive


Quel-DJ est heureux de vous présenter sa playlist Rap des années 80

Le rap des années 80, c’est l’esprit des block parties du Bronx. Ces fêtes de quartiers dans lesquels la jeunesse afro-américaine désœuvrée se réunissait avec ferveur.  En isolant le breaks percussif des sons soul/funk, les DJs vont alors perfectionner leur technique de turntablism, mais aussi permettre aux MCs d’improviser des paroles au micro. L’exercice est alors nouveau et salvateur.
La musique Hip Hop se développera d’abord  à New York avant de s’étendre à d’autres états américains, puis à d’autres pays du monde.

Peu à peu, elle s’est structurée,  diversifiée, complexifiée, voire parfois radicalisée…

Bonne (re)découverte!

Dernière mise à jour: 03/10/23

Playlist Rap des Années 80



45 KING The 900 Number

01

DJ issu du Bronx, The 45 King créait des beats à partir de vieux disques 45 tours. Son unique véritable coup de maître sera ce  » 900 Number » sorti en en 1987, et bouclant un solo de sax baryton. Une performance ouvrant l’ère du breakbeat, qu’il reproduira longtemps en live, et qui eu un impact majeur dans le rap des années 80. En 1996, l’artiste de go-go DJ Kool popularisera davantage ce beat hip hop instrumental avec le « Let Me Clear My Throat » qui a cartonné dans toutes les discothèques du monde.

2 MUCH Wild Thang

02

Peu de playlists de rap ancien se sont penchées sur ce petit classique, pourtant très représentatif du style hiphop 80s. D’autant plus qu’il est porté par un duo féminin, fait assez rare pour l’époque, notamment formé par la rappeuse LeShaun et la DJ Lisa Tanon. A partir du sample de steels drums synthétiques, les jeunes demoiselles de Brownsville pervertissaient le modèle de base, en soumettant les hommes à leur instinct de prédation sexuel. LL Cool J reprendra le thème avec LeShaun, au milieu des années 90, dans un « Doin It » qui eu finalement bien plus d’écho.

AFRIKA BAMBAATAA & SOULSONIC FORCE Planet Rock

03

Désabusés par un Hip Hop exaltant mais trop orienté disco, le DJ Afrika Bambaataa et son producteur Arhur Baker se lancent au début des années 80 dans une expérimentation plus électronique de leur style de prédilection. Partageant un goût commun pour le groupe Krafwerk et ses lignes glaciales de synthétiseur, ils enregistreront en studio le futuriste « Planet Rock » pour le compte du label Tommy Boy. Le groupe Soul Sonic Force parachèvera le projet au micro à travers des messages simples et positifs, mettant qui plus est l’honneur la technique « mc popping ». L’impact sur l’école du breakdance, alors naissante, sera considérable lorsque sort le vinyle en 1982. Et si « Planet Rock » devient rapidement populaire avec ses basses lourdes et son ambiance funk suintante, tous les experts s’accordent alors à dire que ce morceau marquera l’année zéro d’une ère électro qui verra bientôt éclore la  Miami Bass, la techno de Detroit, mais aussi le hip hop révolutionnaire de Los Angeles.

BIZ MARKIE Just A Friend

04

Lorsque l’on pense à « Just a Friend » et à son incroyable succès en 1989, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les Beastie Boys. Un groupe de punk Hardcore ayant brutalement bifurqué vers le rap des ghettos noirs après l’avènement de Grandmaster Flash, et qui fera office de pionner du genre aux yeux de la presse partisane. Ce dernier groupe battra par la même occasion tous les records de ventes de la décennie avec  des titres parodiques, souvent pris au premier degré , comme « Fight For Your Right To Party » (1984) ou « Girls » (1989). Il n’est pas farfelu de penser que Biz Markie ait tenté de surfer à son tour sur la vague rap décalé, en décrivant une frustration romantique pour le moins cocasse, et qui lui a valu d’être considéré tout au long de sa carrière comme le « clown du hip-hop ».

BOOGIE DOWN PRODUCTIONS South Bronx

05

Voici l’hymne de South Bronx, faisant écho au célèbre « The Bridge » de MC Shan, et qui inaugurait les premières grosses rivalités de gangs. Une gue-guerre opposant, en outre, KRS One et Marley Marl, par l’entremise de leurs groupes Boogie Down Productions (de South Bronx) et Juice Crew (de Queensbridge), chacun revendiquant que le Hip hop était né dans leur quartier. Une émulation malsaine au final, mais qui aura une influence majeure sur un nouveau sous-genre à venir: le new jack swing .

3RD BASS - The Gas Face-Playlist Rap des Années 80

hip hop année 80 AUDIO TWo Top Billin

BOOGIE DOWN PRODUCTIONS – South Bronx


DEE NASTYMetro Scratch

06

L’homme que l’on nomme Dee Nasty est celui qui a importé le hip-hop en France. C’est en 1984 que le disc-jockey produit le tout premier album de rap français. Une face hip hop funk et une face smurf… Un vinyle original devenu rare, car pressé à seulement 1000 exemplaires, et dont est extrait le titre « Metro Scratch ». L’album en question s’intitule « Paname City Rappin' ». Clairement, Dee Nasty n’y est pas à son avantage en tant que MC. Mais son univers est très imprégné de l’ambiance tag, graffiti et breakdance si caractéristique de l’époque. Le track évoquera notamment à certains l’émission de télévision H.I.P. H.O.P. (présentée par Sidney), l’esprit Jam du terrain vague de la Chapelle ou un groupe de rap francais des années 80 depuis oublié mais qui aura donné bien de la force à des NTM, MC Solaar, ou Minister Amer: les fameux Little MC (« Le Rap est ma Vie »).

DIGITAL UNDERGROUND The Humpty Dance

07

Le rap des années 80 est un état d’esprit globalement festif, qui n’a pas échappé à l’intérêt des maisons de disques. Et si la seule déclinaison d’un succès populaire suffisait alors pour générer une fortune substantielle, les MC se sont perdus en un rien de temps à travers un style vestimentaire uniforme, voire proche de la caricature. Un défaut de personnalité qui n’a pas échappé au regard moqueur de Shock G. Le producteur du premier album de 2 Pac va alors créer « Humpty Hump », son alter-ego sur scène, et sorte de personnage bouffon arborant fièrement vêtements flashy et lunettes Groucho . Il s’agit bien évidemment de se moquer de l’apparence ridicule des Mc Hammer et autres clones du moment, à travers une « Humpty Dance » qui invite chacun à exprimer sa singularité sur la piste de danse.

DJ JAZZY JEFF & THE FRESH PRINCE Parents Just Don’t Understand

08

Avant de jouer la gentille racaille embourgeoisés dans le Le Prince de Bel-Air, Will Smith détournait le rap dans un crossover pop qui lui valu un premier Grammy Award aux côté de DJ Jazzy Jeff. Dans ce single de 1988, il pointe du doigt l’incompréhension de ses parents dans sa période adolescente. Ses parents ne percevant pas l’importance de porter de belles sapes à l’école, l’affublant d’une honte qui l’oblige à simuler une fièvre. Les mêmes étant incapables de comprendre l’importance pour leur rejeton d’emmener au McDo une petite amie en Porsche, bien n’ait ni leur approbation, ni le permis de conduire. Du rap comique, en somme, mais bien amené, avec un DJ Jazzy Jeff en maître de breaks innovants et de scratchs.

DOUG E FRESH feat. MC RICKY D La Di Da Di

09

Difficile de recenser le nombre de fois que ce classique du hip Hop a été samplé, cité, ou interpolé, tant il est devenu une sorte de gimmick de la fête. Avec son instrumental beatbox, Doug E. Fresh, alias « Human Beat Box », a par ailleurs largement démocratisé le rap, demeurant comme accessible même sans véritable boite à rythme.

DR JECKYLL & MR HYDE Genius Rap

10

Les rappeurs en costard marquaient les esprits, en 1987, en étant les premiers à poser leur voix sur l’incroyable « Genius of Love » de Tom Tom Club.

ERIC B & RAKIM Paid In Full

11

Définitivement, le rap des années 80 représente celui d’un age d’or au cours duquel bien des bases seront posées pour les générations à venir. Le haut niveau de lyrisme, qui définit aujourd’hui la qualité d’un rappeur,  se cristallise pour la première fois  dans ce seul « Paid in Full ». Avant 1987, les MC avaient pour habitude d’improviser de manière brutes, et souvent irrévérencieuse au micro. Des prestations exaltantes en live, certes, mais qui trouvaient vite leurs limites sur disque. Rakim y insuffle une approche jazz, plus méthodique et plus technique. Sa voix profonde et son flow presque stoïque, sont au service de rimes complexes, truffées de figures de styles . A partir de ce « Paid in Full », le rap va solliciter l’attention comme l’intelligence de l’auditeur. Eric B, quant à lui, déclasse  tous les beats bruts qui suffisaient jusqu’alors à la renommé des DJs. Ses samples sont travaillés, dépouillés, et s’en vont puiser dans un héritage soul tombé dans l’oubli. Avec « Paid In Full » , le rap va atteindre une maturité nouvelle, et étendra vers l’infini la somme des possibilités d’un art qui ne vit finalement que ses balbutiements.

EAZY E Boyz’n’ the Hood

12

NWA est un groupe à peine existant lorsque Eazy E enregistre, presque par défaut, « Boyz’n’ the Hood ». Les trafiquants de drogue et autres jeunes désœuvrés de Los Angeles adoptent très vite ce style hardcore novateur, qui va préfigurer l’ère du gangsta rap en 1987. Bien évidemment, aucune radio ne diffusera cet hymne nerveux et incriminant sans pitié l’état américain. C’est un jeune cinéaste afro-américain, feu John Singleton, qui donnera grâce à sa fiction du même nom, la lumière nécessaire à une œuvre musicale devenue iconique et qui a contribué au lancement de la « modeste » carrière de Ice Cube, Arabian Prince, ainsi que d’un certain Dr. Dre …


ERIC B & RAKIM – Paid In Full

FUNKY FOUR + 1 – That’s The Joint hip hop année 80

GRANDMASTER FLASH & THE FURIOUS FIVE – The Message


FUNKY FOUR + 1 That’s The Joint

13

Chanson signature de Funky 4 + 1,  » That’s The Joint  » représente parfaitement le rap des années 80, misant sur une basse funk dantesque afin de faire bouger le block party. Un track parfait, donc, pour illustrer vos plus beaux pas de street dance.

GRANDMASTER FLASH & THE FURIOUS FIVE The Message

14

Après avoir ambiancé les ghettos du Bronx entre les au cours des années 1970, Le DJ Grandmaster Flash abordait la décennie 1980 avec un premier message à délivrer à son auditoire. Il y évoque le stress de la pauvreté. Ce stress qui attire inexorablement la jeunesse désœuvrée vers la voie du crime puis vers la prison. Le rythme musical est inhabituellement lent. Disco, electro et dub sont exploités dans un patchwork instrumental, qui édifie le premier hymne rap de l’histoire. Du hip-hop à l’ancienne, qui vieillit bien, et qu’il fait toujours l’unanimité auprès des amateurs du genre.

JOE BATAN Rap-O Clap-O

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Plus Hip hop retro, tu meurs! Joe Batan n’aura jamais été un vrai professionnel du hip Hop. Il n’en avait ni le flow, ni le lifestyle, ni le style vestimentaire, ni le style de danse… Ni rien du tout en fait. Son seul mérite aura été de grandir dans les rues de Harlem et d’avoir connu de près l’univers des gangs. En réalité, celui que l’on surnommait Mr New York était un chanteur latino, de Doo-wop, qui aura saisi l’opportunité d’enregistrer le premier succès « rapologique » de l’histoire…

KOOL DJ AJ Ah That’s The Joint

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Découverte d’une série de Hip Hop compilations de chez Soul Jazz Records.  Celle qui se nomme Boombox, en l’occurrence. Une perle oubliée, signée par un pionnier parmi les héros rap de Harlem. KOOL DJ AJ est hélas décédée en 2015. Il aura toujours revendiqué sa fascination pour DJ Koolherc (ou Kool Herc) qu’il aura tenté d’imiter une grande partie de son parcours musical.

KURTIS BLOW The Breaks

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Bien que nous sommes en 1980, Kurtis blow n’est pas le premier rappeur du monde. Il a au moins eu l’immense mérite d’être le premier artiste rap signé en major et à être certifié disque d’or. Son tube, « The Breaks » s’inscrit toujours parmi les morceaux préférés des amateurs du genre funky rap.

LL COOL J I Need Love

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Artiste de grande classe et véritable sex Symbol du rap oldies, LL Cool J nous gratifiait, en 1987, du premier crossover rap/r&b à travers « I Need Love ». Un rap sentimental aux antipodes du sexe aggressif proné par le gangsta rap alors naissant. Un style de rap love sur lequel la légende du rap new yorkais nous confesse qu’il se sent animé d’une energie plus positive lorsqu’il ressent l’envie d’aimer. Intéressant…Pas sûr en revanche que le track tournait alors en boucle dans les ghettoblasters …


MARLEY MARL & JUICE CREWThe Symphony

19

La communauté hip-hop doit beaucoup à Marley Marl. Ce dernier fut un disc-jockey accompli de la première heure. Il deviendra également un producteur hors-pair, précurseur du sampling, et sachant s’entourer des plus grands talents en devenir. « The Symphony » en atteste au cours de l’année 1988, en réunissant en une seule galette Masta Ace, Kool G Rap, Craig G et Big Daddy Kane. Marley Marl y samplera Otis Reedding. Il sera samplée à son tour par EPMD, peu de temps après, sur le titre Rampage.


MC MIKER G & DEEJAY SVEN Holiday Rap

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Aussi étrange que cela puisse paraître, cette reprise rap du tube de Madonna à largement contribué à la vulgarisation en Europe de notre genre du jour et issu des ghettos afro-américains. Deux DJs néerlandais sont à l’origine de cet immense tube de l’année 1986. Rien vraiment hip-hop, certes, sinon un opportunisme artistique à aborder au quinzième degré, et sur lequel pas de smurfs, vogue, butterfly, et autres bart simpson en mode amateur, sauront toujours faire effet dans un recoin du salon ou de la salle des fêtes municipale. A noter que ce titre dance rap est souvent appelé à tors « Celebration Rap ».

N.W.A. Fuck Tha Police

21

Souffrez d’apprendre que bien avant d’appartenir au cercle fermé des artistes les plus fortunés de la planète, Dr Dré et Ice T appartenaient au groupe N.W.A. Le groupe « le plus dangereux du monde » parait-il.  Un réputation qui précède ce fameux « Fuck Tha Police », et qui leur vaudra une  fiche auprès du FBI au cours de l’année 1988. Le crime de N.W.A?  Un rap agressif, sans équivoque, dénonçant les brutalités policières dont les afro-américains sont régulièrement victimes. La police déplorait alors une caricature décourageante et dégradante de ses officiers. Les mêmes qui seront surpris entrain de battre sauvagement le tristement célèbre Rodney King trois ans plus tard. Et les mêmes qui perpétreront l’homicide en direct live dont sera victime Georges Floyd en 2020. L’impact de « Fuck Tha Police » demeurait et demeurera immense tant qu’il sonnera comme une réaction fondée de la part de nos OG préférés. Un classique bien retro, certes, mais qui figurera dans notre best of rap ad vitam eternam.

NEWCLEUS Jam On It

22

Pour les générations actuelles, « Jam On It » est un rap inconnu au bataillon. Pourtant, aucun DJ mix ne pouvait être pris au sérieux s’il n’intégrait pas ce désormais classique de l’electro hip-hop lors des block-parties. Rien de professionnel ou d’intéressé dans la démarche. Juste une saine « battle » émulation, qui stimulait jeunesse à se distinguer à travers les meilleurs pas de hip hop break dance. Si vous aimez ces sonorités eletro, nous vous renvoyons vers un autre classique du genre: THE FEARLESS FOUR – Rockin’ It (1983)

PUBLIC ENNEMY Don’t Believe The Hype

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Public Ennemy, c’est le rap engagé de la West-Coast. Celui qui revendique et qui dénonce d’une manière tout à fait révolutionnaire pour l’époque. C’est aussi les productions de Bomb Squad, le collectif de beatmakers tombé quelque peu tombé dans l’oubli mais régulièrement réhabilité par Brice Miclet. Ici, les prises de position concernant les médias racistes sont radicales. Sans parler de la cause noire et celle de la communauté afro-américaine en particulier, défendues avec agressivité. “Fight The Power” est un hymne de la rue qui exhorte les Noirs à lutter contre la suprématie blanche. Un appel à la révolution, en somme. Enfin, souffrez d’apprendre que c’est ce même groupe Public Ennemy qui avait repéré et tenté de faire signer un certain Vanilla Ice chez Def Jam à la fin des années 80 (Rappelez vous « Ice Ice Baby », « Rap Ninja », etc…)!

ROB BASE & DJ E-Z ROCK It Takes Two

24

Un pur son eighties, à classer dans tout top ten rap jusqu’à la fin des temps. Et les raisons en sont multiples. Au départ, « It Takes two » se voulait être la réponse à une diss track produite par Eric B. and Rakim. La rap def du diss track, pour les non connaisseurs, c’est tout simplement une chanson qui attaque, qui clashe ouvertement. Plutôt que surenchérir, de manière stérile, le duo de Harlem apportera une chanson upbeat, avec des paroles de rap résolument optimistes. Cette dernière visant à signifier à leurs rivaux, que leur amitié est la seule force qui les édifie sur scène. En samplant ouvertement Lyn Collins et James Brown, Rob Base et DJ EZ Rock vont par ailleurs conférer à leur œuvre une dimension pop rap jusque là inédite. L’amorce d’une fusion des genres, qui se s’est jamais démenti avec le temps.

RUN DMC Run’s House

25

Le rap des années 80 s’illustre à travers deux écoles dont l’égo-trip restera finalement la seule réelle constante en terme de contenu. Il y a d’abord celui des MCs aux tenues flashy, qui électrisaient les foules sur des grooves funky et dansants. Largement mis à l’honneur sur cette playlist, ces derniers incarnent finalement un mouvement définitivement voué à l’obsolescence. Puis il y a Run DMC, le trio venu de New-York, et qui sera à lui seul à l’initiative du bouleversement profond du hip-hop. Associé vestimentairement au style de la rue, célébrant fièrement leurs baskets Adidas, le trio ouvrira la voie au mouvement rap rock. Une direction musicale plus agressive, parfois hardcore, définie par des rythmes clairsemés et percutants. Grâce a eux, la sensation rap venue des ghettos afro-américains va s’ériger en culture pop à l’audience élargie. Premier groupe rap à être certifié disque d’or, Run DMC survolera les années 80 en superstar. Il inspirera toute une génération d’artistes, et ouvrira la voie à des groupes  militants plus affirmés, devenus conscients de la portée d’un art musical devenu aussi populaire que lucratif.

hip hop année 80

Playlist Rap des Années 80

Playlist Rap des Années 80


SALT’ N’ PEPAPush It

26

Premier groupe de rap féminin à obtenir un disque d’or, Salt’n’Pepa reste avant tout un produit radiophonique. Fab 5 Freddy présentetateur de Yo! MTV Raps, invitera ces pionnières du hip hop à sa première, mais aussi à sa dernière émission. « Push It » demeure cependant un titre de bonne facture et contribuera, en 1987, à la médiatisation toujours plus grande d’un art aloirs perçu comme mineur par les grands décideurs.

SLICK RICK Children’s Story

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Anglais d’origine jamaïcaine, Slick Rick amorce sa carrière musicale dans le Bronx de la fin des années 70. Son style de rap, très porté sur l’art de la narration, lui vaudra d’être considéré comme l’un des meilleurs paroliers de tous les temps. A défaut d’être intrinsèquement la meilleure chanson rap, « Children’s Story » demeure depuis 1989 l’un de celles qui demeurent les plus samplées à ce jour. Elle est extraite de  l’excellent album « The Great Adventures of Slick Rick », et figure sur toutes les compilations-hommage au Rap des Années 80, comme la mythique « Rapmania – The Roots Of Rap » sortie en 2003.


N.W.A. – Fuck Tha Police

RUN DMC – Run’s House

WHISTLE - Just Buggin playlist hip hop années 80


THE SUGAR HILL GANG Rapper’s Delight

28

L’importance de « Rapper’s Delight » ne revête en ce sens qu’il ne fut juste que le premier rap à obtenir une très large audience. Cependant, le groupe n’avait aucune crédibilité dans la rue, étant fabriqué de toute pièce par la productrice Sylvia Robinson. En 1979 le disco s’essoufflait et cette dernière eut l’idée de combiner ce style, désormais massivement adopté par la communauté blanche américaine, au rap naissant des ghettos du Bronx. D’ailleurs, « Rapper’s Delight » est l’un des rares titres présupposés rap à être disponible en version club 12 inch à cette époque…I said the hip hop da hibby to the hibby

THE TREACHEROUS THREE Body Rock

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C’est vers la fin des années 70 que ces amis du lycée se ralliaient à effervescence naissante . Leur talent de MC s’exprimaient davantage lors de rapbattle qu’en studio. Une absence de réelle détermination qui les amènera à se séparer puis à refaire surface l’année de la sortie québécoise du récréatif Rap à Billy (allez écoutez, cela mérite le détour…). Il restera de leur parcours ce fabuleux track, qui témoigne du fait que leur carrière aurait pu prendre une tournure bien différente au regard de l’histoire du hip hop.

T-SKI VALLEY Catch The Beat

30

Soudainement disparu des radars, puis tombé dans l’oubli de l’histoire, T-Sky Valley fut pourtant un Master Of Ceremony au top du rap et du succès dans les années 80. Son fameux « Catch the Beat », sorti en LP en 1982, s’inscrit dans le meilleur du hip hop de la décennie.

Playlist Rap des Années 80

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Playlist Rap des Années 80 – Old School