Quel-DJ est heureux de vous présenter sa playlist Rap des années 80
Le rap des années 80, c’est l’esprit des block parties du Bronx : des fêtes de quartier où la jeunesse afro-américaine désœuvrée se réunissait avec ferveur. En isolant le break percussif des sons soul/funk, les DJs perfectionnent leur technique de turntablism et permettent aux MCs d’improviser au micro. L’exercice est alors nouveau et salvateur.
La musique Hip-Hop se développera d’abord à New York avant de s’étendre à d’autres états des États-Unis, puis à d’autres pays du monde.
Peu à peu, elle s’est structurée, diversifiée, complexifiée, voire parfois radicalisée…
Bonne (re)découverte!
Dernière mise à jour: 24/09/25
Artiste de grande classe et véritable sex-symbol du rap oldies, LL Cool J nous gratifiait, en 1987, du premier crossover rap/r&b à travers « I Need Love ». Un rap sentimental aux antipodes du sexe agressif prôné par le gangsta rap alors naissant. Un style de rap love sur lequel la légende du rap new-yorkais nous confesse qu’il se sent animé d’une énergie plus positive lorsqu’il ressent l’envie d’aimer. Intéressant…Pas sûr en revanche que le track tournait alors en boucle dans les ghetto-blasters …
Kurtis Mantronik et MC Tee signent une pièce maîtresse de l’électro-boogie rap : basses synthétiques véloces, découpes digitales, architecture métronomique. Paru en 1986, “Bassline” incarne le savoir-faire studio de Mantronik et son influence sur les évolutions ultérieures du beatmaking club.
La communauté Hip-Hop doit beaucoup à Marley Marl. Ce dernier fut un disc-jockey accompli de la première heure. Il deviendra également un producteur hors-pair, précurseur du sampling, et sachant s’entourer des plus grands talents en devenir. « The Symphony » en atteste au cours de l’année 1988, en réunissant en une seule galette Masta Ace, Kool G Rap, Craig G et Big Daddy Kane. Marley Marl y samplera Otis Redding. Il sera samplé à son tour par EPMD, peu de temps après, sur le titre Rampage.