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Playlist Funk Music

50 titres funk qui groovent pour vos soirées festives.


Q-DJ est heureux de vous présenter sa playlist Funk Music:

Une sélection festive de titres d’hier et d’aujourd’hui, conçus pour rassembler toutes les générations d’amateurs du genre sur la piste de danse.
Né dans les ghettos afro-américains, le funk s’impose dès la fin des années 60 comme une musique joyeuse, engagée et profondément rythmée. Avant l’explosion du disco, son classic sound incarnait déjà un groove unique, aujourd’hui encore très recherché par DJs et collectionneurs.
Si l’industrie a parfois bridé sa créativité, le funk a su évoluer avec les nouvelles technologies et garder un héritage inépuisable. Et lorsque son âge d’or décline, il ouvre la voie à deux cultures majeures : le hip-hop et l’électro.
Revivez avec nous une histoire du funk et profitez d’un groove intemporel.

Bonne (re)découverte… et Funk You Very Much!

Dernière mise à jour: 31/08/25

playlist Funk Music




BETTY DAVIS – Your Mama Wants Ya Back

01

Seconde épouse de Miles Davis, Betty Davis fut une chanteuse trop en avance sur son temps. Sa liberté artistique choqua l’Amérique des années 70. Sa carrière, brève mais intense (1973–1975), laissa une empreinte unique dans l’histoire du funk. Your Mama Wants Ya Back, fabuleux single réédité sur la compilation culte The Best Of Pulp Fusion (12″), illustre l’étendue de son talent : voix rauque, guitares saturées et groove sexuel assumé. Longtemps ignorée, elle est aujourd’hui vénérée par les DJs et collectionneurs comme une pionnière incontournable de la scène funk underground. Un classique culte, indispensable pour toute playlist funk.

CAVIAR – Never Stop Loving You

02

Enregistré en 1982 sur le label Survivor Records de Miami, Never Stop Loving You s’impose comme une pépite rare funk & disco. Paradoxalement, son groove évoque davantage le Philly Sound, rappelant The O’Jays, Billy Paul, MFSB ou encore Cashmere avec Light of Love. Derrière ce projet, on retrouve Larry Brown et John Atkins, anciens musiciens des Blue Notes de Philadelphie, venus épauler le chanteur Ronnie Canada alors à son meilleur niveau. Avec un son élégant, raffiné et terriblement efficace sur un dancefloor, Caviar portait décidément bien son nom

CHARADES – Gimme the Funk

03

Gimme the Funk condense à lui seul l’esprit du funk des années 80 : tempo énergique, refrain scandé à tue-tête et groove calibré pour la piste de danse. Derrière Charades ne se cachait pas un vrai groupe, mais un projet néo-funk monté de toutes pièces, qui ne produira au final que deux titres. Aucun album à chercher donc, mais on retrouve ce morceau culte sur plusieurs compilations spécialisées “Disco Dance Funk 80”. Véritable hymne de soirée, il reste un incontournable pour réveiller un dancefloor en quête d’efficacité immédiate.

BETTY DAVIS – Your Mama Wants Ya Back (pochette)

playlist Funk Music CHUCK BROWN & THE SOUL SEARCHERS – Bustin’ Loose (pochette)

cymande - brothers on the slide (pochette)


CHOCOLATE MILK – Sweet Heat

04

Originaire de La Nouvelle-Orléans, Chocolate Milk apportait une touche plus moderne au funk local, en intégrant une profusion de synthés qui tranchait avec le Bayou Funk brut des Meters (The Handclapping Song, 1970). Sorti en 1981, Sweet Heat illustre ce virage vers un son plus produit, entre héritage régional et influences disco-funk. Le morceau garde pourtant une énergie irrésistible, capable de séduire aussi bien les amateurs de grooves authentiques que ceux attirés par les textures électroniques. Un parfait exemple de l’évolution du funk made in New Orleans au tournant des années 80.

CHUCK BROWN & THE SOUL SEARCHERS – Bustin’ Loose

05

Figure emblématique de Washington D.C., Chuck Brown est considéré comme le “parrain du go-go”, ce sous-genre funk apparu dans les années 60 et devenu la bande-son locale des quartiers afro-américains. Parti de rien — sa première guitare acquise contre un paquet de cigarettes — il imposa un son brut, percussif et fédérateur. Sorti en 1978, Bustin’ Loose reste son plus grand succès et l’hymne incontournable du go-go. Véritable classique, il symbolise à lui seul l’importance de Brown dans la culture afro-américaine et son influence durable sur plusieurs générations d’artistes, du funk au hip-hop.

CYMANDE – Brothers On The Slide

06

Originaire de Londres et influencé par le mouvement rastafari, Cymande proposait un funk métissé, mêlant reggae, soul et calypso. Leur morceau Brothers on the Slide (1974), tout comme The Message, incarne ce groove unique, plus spirituel que festif. Véritable référence pour les amateurs éclairés, il séduit par sa profondeur musicale mais reste moins adapté aux ambiances “grand public”. On le retrouve notamment sur la compilation Spirit of Funk (Wagram, 2002), aux côtés d’une trentaine d’autres perles soul-funk-groove. Un classique incontournable pour qui cherche à explorer les facettes hybrides du funk britannique.

DELEGATION – Darlin’ (I Think About You)

07

Fondé à Londres en 1975, Delegation est l’un des représentants du Brit-funk, mélange de soul, disco et funk qui marquera la fin des années 70. Bien que leur succès soit resté limité aux États-Unis, le groupe connaîtra un véritable triomphe en Europe avec Darlin’ (I Think About You), sorti en 1979. Ce single reste leur plus grand classique, porté par une mélodie lumineuse et des arrangements élégants. On peut également retenir You and I, au parfum plus disco, qui s’intègre parfaitement dans une playlist funk festive. Delegation incarne ainsi le meilleur du funk britannique exporté à l’international.

DYNASTY – Here I Am Tonight

08

Au début des années 80, de nombreux groupes funk connurent un succès éclair avant de sombrer dans l’oubli, souvent réduits à un one-hit wonder. On pense à Sunfire ou au groupe néerlandais Blue Feather dont Let’s Funk Tonight enflammait alors les boums adolescentes et les roller funk de 1982. D’autres, comme Dynasty, furent façonnés par des producteurs opportunistes, parfois sacrifiés au profit de projets jugés plus rentables. Pourtant, ce trio californien signé chez Solar Records aligna les tubes : I Don’t Want to Be a Freak, Love in the Fast Lane, ou ce fabuleux Here I Am Tonight. Délaissé avant sa dissolution en 1989, Dynasty demeure une référence injustement sous-estimée du boogie-funk.

EARTH, WIND & FIRE – September

09

Originaire de Chicago, Earth, Wind & Fire reste l’un des groupes phares du funk américain, mêlant cuivres éclatants, rythmiques irrésistibles et refrains fédérateurs. Sorti en 1978, September s’impose comme leur plus grand succès mondial, toujours présent dans les playlists festives. Son groove lumineux et son énergie positive en font un hymne intergénérationnel, imparable sur les pistes de danse. Derrière sa simplicité apparente, le titre illustre le savoir-faire d’un groupe capable de marier sophistication musicale et efficacité populaire. Plus de quarante ans après, September reste un standard incontournable du funk.

EMPRESS – Dyin’ To Be Dancin’

10

Projet éphémère signé sur le label Prelude, Empress a marqué le début des années 80 avec Dyin’ to Be Dancin’. Sorti en 1981, ce single illustre parfaitement la transition du disco vers le boogie-funk : une basse bondissante, des percussions sèches et un refrain taillé pour les clubs new-yorkais. Véritable hymne de dancefloor, il figure encore aujourd’hui parmi les classiques recherchés des amateurs de funk américain 80. Avec son groove immédiat et son énergie festive, ce titre résume à lui seul l’âge d’or du boogie.

EARTH, WIND & FIRE – September (pochette)

FRANKIE BEVERLY & MAZE – Before I Let Go (pochette album)

GEORGE BENSON – Give Me The Night (pochette)


EVELYN « CHAMPAGNE » KING – Love Come Down

11

Sorti en 1982, Love Come Down reste l’un des plus grands succès d’Evelyn “Champagne” King et un classique absolu du boogie-funk américain. Produit par Kashif, le morceau s’appuie sur une ligne de basse irrésistible, des synthés soyeux et un refrain immédiatement fédérateur. À la croisée du disco et du R&B, ce hit symbolise la vague funk électronique du début des années 80 qui envahira les clubs du monde entier. Toujours programmé dans les soirées funk, Love Come Down conserve une fraîcheur intacte et demeure un incontournable pour faire danser toutes les générations.

FAT LARRY’S BAND – Act Like You Know

12

Originaire de Philadelphie, Fat Larry’s Band connaît son plus grand succès en 1982 avec Act Like You Know. Véritable bombe funk, le morceau séduit par sa basse lourde, ses riffs de guitare syncopés et son refrain entêtant. Souvent cité comme un “power funk” typique, il incarne le son des clubs du début des années 80 et reste leur titre le plus marquant. Même si le groupe n’atteindra plus jamais un tel niveau de reconnaissance, ce classique continue d’embraser les pistes et figure en bonne place dans les sets funk & boogie. Un must-have pour tout dancefloor.

FRANKIE BEVERLY & MAZE – Before I Let Go

13

Sorti en 1981, Before I Let Go de Frankie Beverly & Maze est devenu un véritable hymne des “cookouts” et des réunions festives afro-américaines. Plus soul-funk que P-funk, le morceau repose sur un groove mid-tempo chaleureux, des cuivres discrets et un refrain fédérateur qui invite au chant collectif. Véritable classique du répertoire du groupe, il sera repris et samplé à plusieurs reprises, confirmant son statut culte. Encore aujourd’hui, Before I Let Go reste un titre incontournable pour installer une ambiance conviviale et dansante en début ou en milieu de soirée.

FUNKY DESTINATION The Inside Man (Soopasoul remix)

14

Une playlist Funk Music ne peut ignorer les classiques des années 60, 70 et 80, mais il serait dommage d’oublier la scène actuelle. Le Croate Vladimir Sivc, DJ funk de la même trempe que DJ Polak, a lancé en 2020 son projet Funky Destination avec The Inside Man, remixé ici par Soopasoul. Ce jazz-funk instrumental, épuré et groovy, rappelle l’univers d’Incognito, du funky jazz band Lo Greco Bros (Fusion Funk Foundation) ou encore de Jestofunk (Say It Again, 1998). Pour prolonger cette veine moderne et organique, on peut aussi citer The Funk District avec son irrésistible Disco Dynamite.

GARFIELD FLEMING – Don’t Send Me Away

15

Ancien membre des Delfonics, Garfield Fleming entame une carrière solo au début des années 80 et signe en 1981 son plus grand succès : Don’t Send Me Away. Ce titre, à mi-chemin entre soul et boogie-funk, séduit par son intensité vocale et sa ligne de basse envoûtante. Longtemps resté une rareté convoitée par les collectionneurs de vinyles, il sera redécouvert grâce aux compilations funk & soul des années 2000. Aujourd’hui, ce morceau demeure une valeur sûre des sélections funk music modernes, tant pour son élégance que pour son groove implacable.

GEORGE BENSON – Give Me The Night

16

Guitariste virtuose de jazz, George Benson connaît un immense succès populaire en 1980 avec Give Me the Night. Produit par Quincy Jones, ce titre mélange habilement soul, disco et boogie-funk, porté par une rythmique lumineuse et un refrain fédérateur. Plus accessible que ses travaux purement jazz, il marque la rencontre réussie entre sophistication musicale et efficacité grand public. Véritable hymne de l’été 1980, Give Me the Night reste une référence incontournable du funk élégant, capable de séduire aussi bien les amateurs de jazz que les danseurs de club.

GEORGE CLINTON – Atomic Dog

17

Fondateur du P-Funk avec Parliament-Funkadelic, George Clinton a façonné un univers psychédélique où se croisent doo-wop, rock inspiré d’Hendrix et funk expérimental. En 1982, il signe Atomic Dog, morceau délirant et inventif devenu son plus grand classique solo. Son groove hypnotique et ses aboiements décalés marquent l’apogée de sa créativité. Largement samplé par la génération hip-hop des années 90 — notamment par Snoop Dogg sur What’s My Name — ce titre a contribué à réhabiliter l’œuvre visionnaire de Clinton. Comme James Brown, il demeure un des véritables pères fondateurs du funk moderne.

GEORGE DUKE – Reach Out (pochette)

Funk Music HERBIE HANCOCK – Chameleon (pochette)

IMAGINATION – Music & Lights (pochette)


GEORGE DUKE – Reach Out

18

Claviériste virtuose et pionnier du jazz-funk, George Duke a marqué plusieurs générations par son jeu inventif et son groove chaleureux. Son titre Reach Out illustre parfaitement cette fusion entre soul, funk et jazz qui a fait sa renommée. Très influent, Duke sera abondamment samplé, notamment par Daft Punk, qui reprirent des éléments de I Love You More pour leur hit Da Funk. Ce lien direct entre les années 70 et la French Touch des 90’s témoigne de l’importance durable de son héritage. Reach Out reste une pièce de choix pour tout amateur de funk raffiné.

GUTS Feat LERON THOMAS – Man Funk

19

Producteur français passionné de soul et de hip-hop, Guts s’associe en 2014 au trompettiste et chanteur américain Leron Thomas afin de livrer Man Funk. Ce titre moderne, porté par une basse ronde et une rythmique organique, revisite l’esprit des 70’s avec une énergie actuelle. Entre groove vintage et touches jazz, il démontre que le funk peut encore surprendre au XXIᵉ siècle. Plébiscité par les DJs, Man Funk s’est rapidement imposé comme un classique contemporain, parfait pour apporter une respiration groovy au milieu d’un set dominé par les légendes historiques du genre.

HERBIE HANCOCK – Chameleon

20

Innovateur insatiable, Herbie Hancock révolutionne le jazz-funk avec Chameleon, morceau phare de l’album Head Hunters (1973). Pour la première fois, il met en avant une synth bass jouée sur l’ARP Odyssey, alors tout juste commercialisé. Son groove hypnotique et ses 15 minutes d’improvisation en font un classique absolu du funk instrumental, mêlant complexité harmonique et efficacité dansante. Dix ans plus tard, Hancock surprendra encore avec Rock It, où il introduit scratchs et sonorités électroniques inédites. Accessible, novateur et taillé pour le live, Chameleon demeure l’un des piliers fondateurs du jazz-funk moderne.


IMAGINATION – Music & Lights

21

Emmené par le charismatique Leee John, Imagination est l’un des groupes phares du Brit-funk au début des années 80. Sorti en 1982, Music & Lights illustre parfaitement leur univers : lignes de basse sensuelles, claviers atmosphériques et refrains envoûtants. Avec son esthétique glamour ainsi que ses arrangements élégants, le morceau s’inscrit dans la vague boogie européenne qui envahit alors les clubs.

JAMES BROWN – People Get Up And Drive Your Funky Soul

22

De ses débuts R&B dans les années 50 jusqu’à sa mort en 2006, James Brown s’est imposé comme “The Godfather”. Il fut à la fois un chanteur unique et un showman hors pair. En posant une approche rythmique inédite, il fonde ainsi le funk moderne : engagé, exaltant la fierté noire, mais qui ouvrira aussi la voie à des groupes majeurs comme Sly & The Family Stone. Toute la Motown des 60’s/70’s suivra son influence. Si I Got You ou Sex Machine sont devenus des standards universels, People Get Up and Drive Your Funky Soul exprime avec force son credo : rester soi-même et avancer avec énergie. Un morceau magistral.

KOOL & THE GANG – Celebration

23

En 1980, le groupe originaire du New Jersey Kool & The Gang décroche un succès planétaire avec Celebration. Véritable hymne disco-funk, le morceau envahit les radios et devient ainsi un incontournable des mariages et fêtes familiales. Ce triomphe mondial a toutefois éclipsé un répertoire bien plus riche, truffé de pépites intemporelles. Les amateurs de funk regrettent d’ailleurs que Celebration ait relégué dans l’ombre des titres plus exigeants comme Burn Hard. Un destin comparable à celui de Chic, prisonnier de ses tubes Good Times ou Le Freak. Reste que Celebration demeure un standard universel et fédérateur.

LTD – Holding On (When Love Is Gone)

24

Mené par le chanteur Jeffrey Osborne, le groupe L.T.D. (Love, Togetherness & Devotion) connaît son apogée à la fin des années 70 avec Holding On (When Love Is Gone). Sorti en 1977, ce morceau mêle soul et funk avec une orchestration riche, des cuivres éclatants et une ligne de basse entraînante. Symbole du funk sophistiqué de l’époque, il permit à L.T.D. de s’imposer sur la scène américaine. Encore aujourd’hui, ce titre reste une valeur sûre des sélections funk rétro.

JAMES BROWN – People Get Up And Drive Your Funky Soul (pochette)

LUTHER VANDROSS – Never Too Much (pochette)

LYN COLLINS – Think (About It) (pochette)


LAMONT DOZIER – Going Back To My Roots

25

Membre du légendaire trio Holland–Dozier–Holland, à l’origine de nombreux succès de la Motown, Lamont Dozier se lance en solo et publie en 1977 Going Back to My Roots. Derrière son groove funk entraînant, le morceau exprime un retour symbolique aux racines africaines et à la culture noire américaine. Bien que moins connu que ses productions pour d’autres artistes, ce titre deviendra un classique, souvent repris et remixé, notamment par Odyssey en 1981. Véritable hymne festif et identitaire, il demeure un pilier incontournable des playlists funk et disco-funk.

LUTHER VANDROSS – Never Too Much

26

Avant de briller en solo, Luther Vandross fit ses armes comme choriste chez Atlantic Records. Ses deux premiers albums passent d’abord inaperçus. Mais en 1981, il triomphe avec Never Too Much, à la fois nom de l’album et de son single phare. Ce classique funk-soul des années 80 exprime un bonheur amoureux intense et inconditionnel. Plus de quarante ans après, il continue d’illuminer les pistes de danse, consacrant Vandross comme l’une des plus grandes voix soul-funk de sa génération.

LYN COLLINS – Think (About It)

27

Surnommée la “First Lady of Funk”, Lyn Collins s’impose dans les années 70 grâce à sa voix puissante ainsi qu’un charisme capable d’hypnotiser les foules. Protégée de James Brown, elle ne publiera que deux albums, souvent éclipsés par l’ombre du “Godfather of Soul”. Lequel lui permet finalement d’enregister en une seule prise Think (About It) en 1972. Véritable monument du funk, le morceau sera samplé plus de 3000 fois, notamment dans le hip-hop (It Takes Two de Rob Base & DJ E-Z Rock). Un classique absolu de la culture populaire noire.

MARK RONSON Feat BRUNO MARS – Uptown Funk

28

Sorti en 2014, Uptown Funk de Mark Ronson et Bruno Mars s’inspire directement de l’esprit joyeusement funky des années 80 et du classique More Bounce to the Ounce de Zapp. L’euphorie suscitée un an plus tôt par l’electronic funk Get Lucky des Daft Punk, ou encore par le futur funk de Saint Pepsi (Better), trahissait déjà la nostalgie d’une époque ouvrant la voie au renouveau du funk. Avec sa ligne de basse dantesque, digne de Prince, et l’énergie scénique d’un Bruno Mars comparé à Michael Jackson, ce hit est devenu un phénomène mondial. Malgré des polémiques de plagiat, il reste un classique moderne et un hymne incontournable du dancefloor.

MIDNIGHT STAR – Midas Touch

29

Formé dans le Kentucky, Midnight Star s’impose dans les années 80 comme l’un des groupes les plus créatifs de la scène funk américaine. Emmenés par les frères Calloway, ils enchaînent les succès tout en explorant les sonorités du synth-funk mais également de l’électro-funk. Sorti en 1986, Midas Touch incarne cette esthétique futuriste avec ses claviers tranchants. Véritable bombe dancefloor, le titre reste une référence incontournable, régulièrement compilée, notamment sur Royal Funk (Wagram, 2001).

OLIVER CHEATHAM – Get Down Saturday Night

30

Sorti en 1983, Get Down Saturday Night est le plus grand succès d’Oliver Cheatham. Véritable hymne boogie-funk, il illustre l’esprit insouciant et festif du début des années 80. Le morceau connaîtra ensuite une nouvelle popularité grâce à de nombreux samples, notamment dans Music Sounds Better With You de Stardust (1998).

ONE WAY – Give Me One More Chance

31

Entre 1979 et 1988, Al Hudson et son groupe One Way ont placé de nombreux titres funk music dans les charts. Leur plus gros succès reste probablement Cutie Pie, sorti en 1982. Mais ce tube a largement occulté ce Give Me One More Chance, sorti la même année. Plus discret, il illustre pourtant à merveille le son de Detroit, avec son groove chaleureux et ses refrains accrocheurs. Longtemps oublié, il a été redécouvert grâce à la série discographique Funky Collector du label français Black Station (Part 4 – 2000). Un titre injustement méconnu, qui mérite sa place dans toute playlist funk music exigeante.

MIDNIGHT STAR – Midas Touch (pochette)

PARLIAMENT – Mothership Connection (pochette)

PATRICE RUSHEN – Forget Me Nots (pochette)


OZONE – Strut My Thang

32

Depuis Nashville, le groupe Ozone s’imposait dans les années 80 avec un funk énergique mêlé d’influences R&B et boogie. Sorti en 1981, Strut My Thang illustre parfaitement leur style : basse bondissante, claviers typiques de l’époque et refrain taillé pour le dancefloor. Bien que le groupe n’ait jamais atteint la notoriété des mastodontes du funk, il a laissé plusieurs morceaux cultes prisés des collectionneurs et DJs. Strut My Thang reste l’un de leurs titres phares, emblématique du funk festif et exubérant de l’époque.

PARLIAMENT – Mothership Connection

33

En 1975, George Clinton et son collectif Parliament signent Mothership Connection, l’un des sommets du P-Funk. Inspiré par l’esthétique science-fiction ainsi que l’imaginaire afro-futuriste, le morceau mêle basses profondes, cuivres éclatants et groove spatial. Plus qu’une simple chanson, il devient un manifeste artistique : Clinton y invente tout un univers où le funk prend des allures cosmiques. Ce titre, souvent repris et samplé, a marqué durablement la culture populaire et influencé le hip-hop des années 90. Véritable pierre angulaire du funk psychédélique, Mothership Connection reste une référence incontournable pour comprendre l’héritage de Parliament.

PATRICE RUSHEN – Forget Me Nots

34

En 1982, Patrice Rushen défie les pronostics en sortant Forget Me Nots. Un titre que les maisons de disques voyaient définitivement promis à l’échec. Avec sa ligne de basse immédiatement identifiable et le solo de saxophone du virtuose Gerald Albright, le morceau devient pourtant un classique du boogie-funk raffiné. La chanson évoque une relation amoureuse brisée, mais son groove élégant en fait un incontournable des dancefloors. Le break batterie-basse, adopté par des DJs comme Kheops (Operation Funk) ou Mouss (Funk Connection), confirme son statut culte.

PHIL FEARON & GALAXY – What Do I Do?

35

Figure du Brit-funk et du boogie britannique, Phil Fearon fonde Galaxy au début des années 80. En 1984, il signe What Do I Do?, un morceau lumineux qui illustre parfaitement la scène funk londonienne de l’époque. Moins connu que certains standards américains, ce titre a pourtant marqué les clubs britanniques et consolidé la réputation de Phil Fearon comme l’un des grands ambassadeurs du funk en Europe.

PLEASURE – Glide

36

Originaire de Portland, le groupe Pleasure fusionne funk, soul et jazz dans un style sophistiqué qui séduira les amateurs de groove exigeant. En 1979, ils livrent Glide, considéré comme leur plus grand classique mais surtout comme un chef-d’œuvre du funk 70’s. Véritable démonstration de maîtrise musicale, Glide incarne l’équilibre parfait entre technique et plaisir dansant.

R.B. HUDMON – Searching For Your Love

37

Ancien enfant star des années 60, R.B. Hudmon est déjà un musicien aguerri lorsqu’il enregistre Searching For Your Love en 1983. Ce mid-tempo funk frôle la perfection par son groove chaud et élégant. Resté confidentiel à sa sortie sur le label Nite-Life Records, le disque est aujourd’hui quasi introuvable en pressage original. Heureusement, quelques compilations, dont l’excellent Rare Funky Groove 4, permettent encore de savourer ce bijou oublié. Un titre rare, donc.

RICK JAMES – Superfreak (12 Inch Version)

38

Dans les années 70, Rick James était la star insolente des ghettos. Un créatif hors-norme, explorant le funk sans concession et dans ses moindres recoins. Ses hymnes aux plaisirs du sexe, aux vertus de la drogues ou ses positions ethno-centristes fascinent une nouvelle génération afro-américaine qui le plébiscite pour son langage direct. Surtout, il compose pour de nombreux groupes comme The Temptations et produit pour le plus grand bonheur de la Motown qui tolère en contrepartie son caractère sulfureux. Et même s’il apparait plus apaisé dans les années 80, sa longue déchéance semblera aussi pathétique que inexorable. Il aura, toutefois, assez de lucidité pour livrer au public son petit chef d’oeuvre « Superfreak » en 1981. Une oeuvre qui jamais ne l’aura réellement enthousiasmée, mais dont la vocation était de faire danser enfin le « public blanc » qui  tournait peu à peu la page de la mode disco.

RICK JAMES – Superfreak (pochette)

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STEVIE WONDER – Superstition (pochette)


SECRET WEAPON – Must Be The Music

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Né à New York au début des 80’s autour de Jerome Prister, le groupe Secret Weapon n’aura eu qu’une carrière éclair. Mais en 1982, ils frappent un grand coup avec Must Be The Music, sorti chez Prelude Records. Et s’il marque la fin prématurée du groupe, il restera comme leur chef-d’œuvre, régulièrement ressuscité par des DJs, dont DJ Abdel dans son célèbre concept À l’Ancienne.

SHALAMAR – A Night to Remember

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Produit par Leon Sylvers III, « A Night to Remember » demeure le plus grand succès de ce groupe fondé à Los Angeles à la fin des 70’s. Un hymne festif, sorti en 1982, et qui incarne à lui seul l’esprit insouciant des dancefloors de l’époque.

SLAVE – Slide

41

Slave s’impose à la fin des années 70 comme un pilier du funk lourd . Le morceau Slide s’inscrit parmi les immenses succès de ce groupe originaire de l’Ohio, notamment avec sa ligne de basse monstrueuse. Ce dernier incarne parfaitement l’âge d’or du funk.

STEVIE WONDER – Superstition

42

Superstition est sans doute le plus grand classique funk de Stevie Wonder. Né d’une jam avec le guitariste Jeff Beck, le morceau repose sur un riff de clavinet devenu mythique, enrichi de cuivres explosifs. Lassé des hits commerciaux dictés par la Motown, Wonder affirme sur ce morceau de 1972 un style personnel et audacieux qui séduit aussitôt les charts. Les amateurs d’harmonica pourront d’ailleurs redécouvrir ses débuts fulgurants avec Fingertips (1963), déjà annonciateur de son génie précoce.

THE COMMODORES – Brick House

43

Avant le départ de Lionel Richie en 1983, les Commodores s’imposent comme l’un des groupes phares de la Motown grâce à un répertoire mêlant funk, disco et ballades soul. Sorti en 1977, Brick House devient l’un de leurs plus grands classiques funk. Hymne incontournable des années 70, le titre figure sur d’innombrables compilations estampillées Super Disco Funk et reste, encore aujourd’hui, un standard absolu des soirées dansantes.

THE FATBACK BAND – Let The Drums Speak

44

Le Fatback Band incarne définitivement le street-funk. Moins connu que leurs classiques Backstrokin’ ou Yum Yum (Gimme Some), Let The Drums Speak reste pourtant un joyau rare. Ce morceau met en avant une rythmique percussive implacable, portée par le batteur Bill Curtis. “Let The Drums Speak” rappelle à quel point Bill Curtis a influencé le mouvement rap à venir, en donnant une base rythmique reprise par les premiers MCs.

THE GAP BAND – Outstanding

45

Inspirés d’abord par le P-Funk, les frères Wilson connaissent des débuts modestes avant de trouver leur style au sein de Gap Band. Peu à peu, ils intègrent davantage de synthés et se distinguent par des titres mêlant groove puissant et monologues parlés au cœur des chansons. En 1982, ils signent enfin Outstanding! Un classique irrésistible qui devient l’un de leurs plus grands succès. Hymne des block parties, ce morceau illustre clairement l’apogée du funk 80’s. Pour beaucoup, leur album Gap Band III reste par ailleurs le meilleur album de funk 80.

THE FATBACK BAND – Let The Drums Speak (pochette)

THE WHISPERS – And The Beat Goes On (pochette)

WATSONIAN INSTITUTE – Master Funk (pochette)


THE SYSTEM – You Are In My System

46

Les années 80 furent l’âge d’or des cassettes funk échangées entre copains, prêtes à résonner dans l’autoradio d’une 205 GTI ou à ambiancer une boum. Aux côtés des classiques, certains groupes ouvraient de nouvelles voies avec un groove synthétique venu du futur. Dans cette lignée des rénovateurs du funk (Kano, Starpoint, The Time, René & Angela), The System révolutionne le genre en 1983 avec You Are In My System. Porté par une ligne de basse syncopée jouée au synthétiseur, ce titre culte flirte avec la musique électronique et laisse entrevoir un futur digne de voitures volantes.

THE WHISPERS – And The Beat Goes On

47

Nés à Los Angeles dans les années 60, The Whispers s’imposent progressivement comme l’un des groupes funk les plus importants de Californie. Leur consécration arrive à la fin des 70’s avec l’album Whisper in Your Ear et surtout le hit mondial And The Beat Goes On (1979). Le morceau traverse toujours aussi bien les décennies, comme en témoigne son utilisation dans des mix emblématiques tels que le fameux Feel The Funk de DJ Pheel’s.

TOSHIKI KADOMATSU – Hatsu Koi

48

Peu connu en France, le funk japonais a pourtant développé dès les années 70 une scène foisonnante, appelée Wamono. Parmi ses figures majeures, le tokyoïte Toshiki Kadomatsu s’impose comme une référence incontournable. En 1983, il publie Hatsu Koi, un titre élégant et dansant, parfait pour surprendre un dancefloor. Son style raffiné mêle jazz-funk et boogie nippon, confirmant la richesse de cette scène parallèle. En 2020, le label 180g remet en lumière ce patrimoine avec la compilation Wamono A To Z Vol. I (Japanese Jazz Funk & Rare Groove 1968-1980), devenue un point d’entrée idéal pour découvrir ces raretés.

UNLIMITED TOUCH – I Hear Music In The Street

49

Ce son boogie-funk urbain reflète parfaitement l’énergie des block parties new-yorkaises du début des années 80. Il est porté par un groupe new-yorkais n’ayant pourtant jamais atteint une carrière longue.

WATSONIAN INSTITUTE – Master Funk

50

Projet parallèle du légendaire Johnny “Guitar” Watson, le Watsonian Institute explore dans les années 70 un funk sophistiqué. Resté confidentiel à sa sortie, le morceau « Master Funk » a toutefois gagné une nouvelle visibilité grâce à son inclusion sur la compilation Bol de Funk, très prisée des amateurs de rare groove.


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Disco : les classiques qui allument la boule à facettes.
Rhythm & Blues : des racines du funk aux hits intemporels.
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