Vieilles chansons françaises

50 perles intemporelles de la chanson française ancienne (1920-1970).

Quel-DJ est heureux de vous présenter sa playlist vieilles chansons francaises .

Cette sélection réunit cinquante chansons emblématiques qui ont marqué un demi-siècle de mémoire collective. De l’entre-deux-guerres aux années yéyé, elle traverse les époques, entre chanson réaliste, ballade amoureuse, satire sociale et airs légers.
Notre objectif était d’abord de vous proposer un panorama capable de refléter la richesse du patrimoine musical français. Chaque morceau témoigne clairement de son temps. Et derrière des mélodies souvent familières, ces titres racontent une France populaire, poétique et parfois mélancolique. À écouter comme un carnet d’instants suspendus, pour votre ambiance de soirée à thème.
Bonne (re)découverte!

Playlist Vieilles chansons françaises

Dernière mise à jour: 01/08/2025

ANDRÉ CLAVEAU – Dors, mon amour

01

On débute donc cette playlist avec la chanson gagnante de l’Eurovision 1958. Écrite par Hubert Giraud (musique) et Pierre Delanoë (paroles), « Dors, mon amour » est une berceuse romantique aux accents lyriques. Claveau, alors chanteur populaire des années 40-50, fut le premier homme à remporter ce concours. Le titre incarne définitivement la chanson sentimentale française d’après-guerre.

Arletty – Coeur de Parisienne

02

Une chanson qui reflète l’image typique de la Parisienne des années 30, espiègle et libre. Arletty, actrice et chanteuse emblématique du Paris populaire, incarne ici le charme de Montmartre ainsi que des faubourgs. Connue pour ses rôles au cinéma, elle demeure une figure culte du patrimoine culturel français.

BARBARA – Dis, quand reviendras-tu ?

03

C’est en 1962 que Barbara adresse ce poème, emprunt de mélancolie, à son grand amour parti trop loin. Cet amant n’était autre que Hubert Ballay, alors en mission diplomatique en Cote d’Ivoire. Si l’œuvre est désormais un classique incontesté de la chanson française, servi par des arrangements délicats, la relation du couple fut finalement très anecdotique.

BERTHE SYLVA – Les Roses Blanches

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Une ballade tragique sur l’amour filial, où une jeune fille pauvre offre des roses à sa mère mourante. Cette chanson réaliste a marqué les années 30. Berthe Sylva, chanteuse populaire, a connu un grand succès auprès des classes populaires pour ses mélodrames chantés.

BOBY LAPOINTE – Ta Katie T’a Quitté

05

Introduit sur la scène musicale par Bourvil, Boby Lapointe n’aura pas fait long feu face à l’explosion yéyé. Amoureux des jeux mots et autres contrepèteries, son style comme son humour étaient jugés comme bien trop intellectuels pour le grand public. Et malgré de nombreuses amitiés dans le milieu artistique, avec Georges Brassens entre autres, il n’enregistrera finalement qu’une cinquantaine de chansons. Revisiter son répertoire révèle pourtant une personnalité à l’humour subtil, à l’image de ce délicieux « Ta Katie T’a Quitté ». La chanson qui demeure peut-être la plus joyeuse parmi les vieilles chansons françaises qui traitent de rupture amoureuse!

BORIS VIAN – La Complainte du Progrès

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Alors qu’il subit d’énormes pressions liées à sa chanson contre la guerre d’Indochine, « Le Déserteur », le Boris Vian de 1955 semble avoir des préoccupations bien plus grandes … Le progrès technologique que connaît la France et le matérialisme désormais indissociable de ce dernier lui inspirent « La Complainte du Progrès ». Une satire musicale de la société de consommation qui fait toujours écho de nos jours, où l’amour et la simplicité semble devenir des défis…

BRIGITTE BARDOT – La Madrague

07

Sex symbol, icône féministe et anticonformiste des années 60, Brigitte Bardot cultivait l’image d’un mariage heureux avec le milliardaire Gunther Sachs. C’est en 1963 qu’elle interprète « La Madrague ». Une chanson douce et nostalgique évoquant sa maison à Saint-Tropez. Interprétée avec candeur, elle devient un hymne de l’été. Bardot, y révèle alors un aspect plus intime et poétique.

CHARLES AZNAVOUR – J’me voyais déjà

08

Grand ambassadeur de la chanson française, Charles Aznavour aura enregistré pas moins de mille deux cent titres au cours de sa longue carrière. Ce n’est pourtant qu’à l’âge de 36 ans que le public l’ovationne pour la première fois sur la scène de l’Alhambra. Il chantait alors « Je m’voyais déjà ». Un morceau de 1961, dévoilant les ambitions déçues d’un chanteur prêt à jeter l’éponge. Un succès qui ouvrira la voie à d’autres standards tels que « La Mamma », « For me formidable » et autres « Emmenez-moi ». De vieilles chansons françaises, certes, mais qui demeurent aimées des français et inscrites à jamais dans la mémoire collective.

CHARLES TRENET – La Mer

09

« Le Fou chantant » demeure le poète de chansons françaises éternelles. Des œuvres qui accompagnent toutes les générations depuis les années 40, et qui évoquent bien souvent le Montmartre des belles heures. Homme mystérieux, toujours très discret sur sa vie privée, on sait de lui qu’il fut dénoncé pour avoir composé des hymnes pour le régime de Vichy. Le morceau « La Mer », inspiré en réalité d’un étang, se confond parmi d’autres classiques tels que « Y’a d’la joie », « Douce France » ou « Je Chante ». Bon à savoir aussi, son album de 1973 « Chansons en Liberté » est un must-have pour les amateurs de vieilles chansons francaises.

CLAUDE FRANCOIS – Comme d’habitude

10

En 1967, Claude Francois quittait sa maison de disques Philips afin de fonder son propre label: Flèche. Le premier titre à y paraitre, « Comme d’habitude », est à l’origine une commande de producteur. Mais ce dernier ne plaît pas aux artistes pressentis pour l’interpréter. Claude Francois, lui, y voit un potentiel artistique et décide de le retravailler autour de l’idée de la routine d’un couple. Un amour dont les sentiments se délitent peu à peu, et qui n’est pas sans évoquer sa rupture alors récente avec France Gall. Chacun connait la suite de l’histoire de cette chanson, dont le succès est international. Paul Anka puis Frank Sinatra lui ayant contribuer à lui donner un statut d’œuvre mythique, avec leurs adaptations en langue anglaise. C’est l’un des plus grands succès de Cloclo, avant ses tubes disco.

COLETTE MAGNY – Melocoton

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Parmi les trésors de la musique française ancienne, Colette Magny occupe une place de choix. Artiste déclarée sur le tard, rebelle et obèse, la parisienne n’avait clairement pas la faveur de médias. Pire encore, sa répertoire était pétrie d’un blues/jazz aux influences influence afro-américaines aux antipodes du style yéyé alors bien plus vendeur. Grâce au coup de projecteur d’une émission de variété, Le Petit Conservatoire de Mireille, Magny accède miraculeusement au hit-parade en 1963. Un succès aussi bref qu’inattendue pour une chanteuse à la voix grave, parfois presque agressive. Elle y chantait alors cette étrange comptine familiale , « Melocoton », au refrain mémorable et que l’on aime entendre encore et encore…

CORA VAUCAIRE – Trois petites notes de musique

12

Dans cette chanson de 1951, “la dame blanche de la chanson française” évoque la fragilité des souvenirs d’amour. C’est probablement grâce au film « Une aussi longue absence » de 1961 que son élégance sobre demeure toujours gravée dans nos mémoires.

DAMIA – Tout fout le camp

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Lorsque celle qui fut surnommée “la tragédienne de la chanson” entonnait sa voix grave en 1935, c’était pour dénoncer un monde en pleine crise. De la chanson réaliste, empreinte de fatalisme, mais qui représente assez bien la mélancolie urbaine de l’entre-deux-guerres.

DANYEL GERARD – Butterfly

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S’il fut l’un des premiers à chanter le rock en français, Danyel Gerard fut aussi le roi du twist propulsé par la chanson « Petit Gonzales ». Une adaptation du « Speedy Gonzales » interprétée par David Hess deux ans plus tôt, en 1962. Mais son véritable tube s’intitule « Butterfly ». Une chanson écrite en 1969 et nom d’une amante qui lui permettra de sillonner le monde, en plus d’occasionner des ventes colossales.

EDITH PIAF – La Vie en Rose

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Pour beaucoup, Piaf est l’interprète des plus belles chansons francaises. Déjà très célèbre en 1946, sa voix passionnée et expressive nous plonge dans la grande histoire d’amour de sa vie. Celle qui la lie au boxeur Marcel Cerdan. Lequel qui décèdera tragiquement trois ans plus tard.

FERNANDEL – Félicie aussi

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Une chanson de 1939 qui repose tout compte fait sur un jeu de répétitions comiques autour de “Félicie aussi”. Elle demeure, malgré le temps qui passe, un monument de la chanson comique française.

FRANCIS LEMARQUE – À Paris

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Chanteur discret mais particulièrement populaire, Francis Lemarque était voué à la chanson francaise. La capitale parisienne, dont il célèbre les rues, les bruits, mais aussi la vie, était par ailleurs l’un de ses themes de prédilection. Sa chanson de 1948 est considérée aujourdh’hui comme un standard parmi les vieilles chansons francaises, à la fois simple et poetique.

FRANCOISE HARDY – Tous les garçons et les filles

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Dans la france prospère des années 60, la jeunesse née du baby boom semble n’avoir d’interêt que pour les surprise-parties et leurs idoles anglo-saxonnes. Francoise Hardy, elle, éprouve la frustration la plus grande que puisse alors subir une adolescente: n’avoir encore jamais connu l’amour. Sa ballade, bien triste dans ce contexte de réjouisance et de légèreté, la distinguera de toutes les chanteuses éphémères du moment. D’autant plus, qu’en 1963, toute une jeunesse s’identifiait plus ou moins secrètement aux préoccupations romantiques de la charmante parisienne.

FREHEL – La Java bleue

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Chanson réaliste écrite par Vincent Scotto, la célèbre « Java Bleue » semble indissociable du personnage de Frehel. Une chanteuse iconique à la voix rauque, marquée par la vie et les excès. Bien qu’assez mélancolique, « Java Bleue » peut être considérée comme une musique de bal musette.

GEORGES BRASSENS – Les Copains d´abord

20

Qui dit vieilles chansons françaises, dit inévitablement Brassens. Un aspirant poète aux lacunes d’abord béantes mais un rêveur bien décidé à s’évertuer afin de réaliser le sens promis à son existence. Brassens est libertaire, antimilitariste, et anticlérical. Il donne de temps à autres dans la chanson paillarde. Malgré une censure qui l’accable, le chanteur fascine le grand public. Il est le tonton moustachu dont on se délecte du verbe et de l’humour. Il est aussi le grand ours mal léché toujours là pour les copains, et qui préfère la saveur de sa pipe à l’argent ou à toute autre considération matérialiste. On ne citera pas ici le florilège de ses chefs d’oeuvres, parmi les meilleurs chansons francaises du XXème siècle. Mais définitivement, le natif de Sète est une légende entrée au panthéon d’un art majeur.

GEORGES MOUSTAKI – Le Métèque

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Après avoir gagné la reconnaissance du milieu de la chanson, notamment grâce au titre « Ma Liberté », le pâtre grec se mettait enfin au devant de la scène. Danns ce desormais célèbre « Métèque » chanson-manifeste sur l’identité et la tolérance, Moustaki dresse son portrait d’étranger sans attache, quoique doux rêveur…

GUY BEART – La Vérité

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La Liberté de penser est au coeur de ce qui fut l’une des plus belles chansons de Guy Béart. Le morceau, de 1967, fut inspiré par une affaire de dopage dans le cyclisme. Le chanteur francais se questionnant alors sur la marginalisation, voire l’élimination de ceux qui osent porter une vérité à la défaveur d’un ordre établi.

HENRI SALVADOR – Une Chanson Douce (Le Loup, La Biche Et Le Chevalier )

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Nombreuses sont les générations qui confesseront avoir été bercé par cette chanson au paroles tendres. Elle révèlait, en 1950, une nouvelle facette du chanteur populaire, également crooner à ses heures. Une chanson pour enfants devenue culte.

JACQUELINE FRANCOIS – Mademoiselle de Paris

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Issu d’un milieu bourgeois et conservateur, Jacqueline François faisait le meilleur effet sur un public avide de distraction après toutes les privations dues à la seconde guerre. Toujours élégante et forte d’un phrasé impéccable, elle navigue du genre realiste à la chanson de charme, accompagnée du grand orchestre de Paul Durand. « Mademoiselle de Paris » lui permet, en 1948, d’accéder à un statut de vedette internationale. Parmi les autres vieilles chansons francaises de son repertoire, « Les Lavandières du Portugal » occupent également une place de choix.

JACQUES BREL – La Valse à Mille Temps

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Jacques Brel, ce sont des chansons inoubliables telles que « Ne me quitte pas », « Madeleine », « Les Marquises, ou « Amsterdam ». A partir d’un clin d’oeil à la plus célèbre valse de Juventino Rosas, le chanteur belge invvite l’auditeur à une experience musicale tourbillonnante. Celle d’une danse traditionnelle dont la dramturgie s’intensifie tout au long de ses presques quatres minutes. Une metaphore de la complexité de vie qui démontrait déjà, en 1959, que Brel tutoyait déjà les sommets ethérées de la perfection.

JACQUES DUTRONC – Il est cinq heures, Paris s’éveille

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En 1968, Dutronc a déjà la faveur du public et de sa maison de disque (Vogue). L’habitué du Golf-Drouot, discothèque rock mythique alors située dans le 9e arrondissement de Paris, a déjà livré les meilleures chansons du moment. « Et moi, et moi, et moi », « Les Play-Boys » et « Les Cactus » en 1966. « J’aime les fille » en 1967. Avec Jacques Lanzmann, et le coup de pouce inattendu d’un flutiste classique, il livrera au monde le classique « Il est cinq heures, Paris s’éveille ». L’une des vieilles chansons francaises sur Paris qui passent toujours à la radio…

JEAN FERRAT – La Montagne

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Mélodiste hors-pair, Jean Ferrat fut ausi l’auteur d’une centaine de grandes chansons francaises à texte. Populaire et unanimemennt respecté pour son oeuvre tantôt engagée, tantôt sentimentale, il bouleverse le public lors de la sortie de son titre « La Montagne ». Une chanson sincère et universelle, évoquant l’abandon contraint de la terre natale. Celle des paysans, en particulier ceux du pays ardéchois qui lui était si cher, qui s’en allèrent vers les grandes villes en quête de travail. Un chef d’oeuvre d’ecriture et d’interprétation, produit en 1964.

JEAN GABIN – Maintenant je sais

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Texte parlé plus que chanté, dans lequel Gabin, en fin de carrière, dresse un bilan lucide et touchant de sa vie. Écrit par Jean-Loup Dabadie, c’est un monologue philosophique porté par la voix grave de l’acteur. Une véritable leçon de modestie.

JEAN SABLON – Vous qui passez sans me voir

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Parmi les disques microsillon ou vinyles les mieux vendus des années 30-40, ceux de Jean Sablon faisaient belle figure. Amateur de la première heure du jazz, le natif de Nogent-sur-Marne incarne est à l’origine des vieilles chansons francaises qui illustrent toujours de nombreux films et spots publicitaires. Slow fox-trot de 1936, « Vous qui passez sans me voir » s’inscrit parmi ses plus grands succès. La chanson dépeint les viscissitudes d’un homme malheureux, ignoré par par celle qu’il aime.

JOHNNY HALLYDAY – Retiens la nuit

30

Bien que « l’idole des jeunes » n’en était qu’à ses débuts, il avait parfaitement compris l’importance de ne pas se limiter à l’image d’un rockeur échevelé. Grâce à cette ballade romantique, sa carrière s’ouvrait alors à un public plus large qui ne le quittera plus.

JULIETTE GRECO – Les Feuilles Mortes

31

« Les Feuilles mortes », c’est d’abord un texte de Jacques Prévert et une musique de Joseph Kosma. C’est aussi une chanson immortalisée par Yves Montand, puis reprise par Juliette Gréco en 1949 avec une interprétation grave et poétique. Gréco, muse de Saint-Germain-des-Prés, donnait à ce classique une profondeur existentielle et mélancolique.

LEO MARJANE – Seule ce soir

32

Avec sa voix feutrée et une diction parfaite, Marjane était une chanteuse incontournable dans les années 40. « Seule ce soir » fut par ailleurs un succès immédiat dans un contexte d’Occupation allemande. Devenue un standard du répertoire réaliste, la chanson parle de la solitude et de l’absence.

LES COMPAGNONS DE LA CHANSON – Vénus

33

Difficile d’évoquer les vieilles chansons francaises sans citer ce célèbre groupe vocal masculin. Les Compagnons de la Chansons ont clairement marqué la variété des années 40 à 60 avec leurs chansons polyphoniques au ton léger.

LINE RENAUD – Ma cabane au Canada

34

C’est grâce à cette chanson, qui rêve d’un ailleurs idyllique, que Line Renaud lançait sa longue carrière dans les années 50.

LUCIENNE BOYER – Parlez-Moi D’Amour

35

La chanson sentimentale emblématique de l’entre-deux-guerres. Un monument de la chanson française romantique, toujours intérprété avec douceur et succès de Paris à Broadway.

LUCIENNE DELYLE – Mon amant de Saint-Jean

36

L’un des plus grands succès populaires des années 40 et aujourd’hui de la veille chanson francaise est probablement cette interprétation réaliste sur une histoire d’amour avec un beau danseur de musette.

MARIE DUBAS – Le tango stupéfiant

37

Marie Dubas, pionnière du théâtre chanté, livrait en 1931 cette chanson audacieuse sur la consommation de drogues, dans un tango endiablé. Une verve scénique unique en son temps.

MAURICE CHEVALIER – Prosper (Yop la Boum!)

38

La gouaille française des années 30 représentée à travers cette chanson comique et populaire , dans laquelle Chevalier incarne un personnage bon vivant et optimiste.

MIREILLE – Couchés dans le foin

39

Dans cette chanson bucolique et légère, Meireille nous décrit une idylle champêtre pleine de fraîcheur et de simplicité.

MISTINGUETT – Mon Homme

40

En 1920, Mistinguett déclarait sa passion dévorante à un homme infidèle. Son charisme, mais surtout sa voix nasillarde, édifieront cette chanson au statut d’oeuvre culte.

PATACHOU – Domino

41

L’un de ses premiers grands succès de Patachou en 1950, interprété avec légèreté et élégance.

RAY VENTURA – Tout va très bien Madame la Marquise

42

Un classique de l’humour noir à la française, traitant du déni face à la catastrophe. Chaque couplet de Ray Ventura annonce un désastre croissant, toujours minimisé.

RENÉE LEBAS – Z’yeux bleus

43

Une chanson d’amour populaire, au style réaliste, et marquée par la nostalgie.

RICHARD ANTHONY – J’entends siffler le train

44

Adaptation française d’un morceau américain, « J’entends siffler le train » sort en 1962. Richard Anthony y interprète la douleur d’une séparation et s’accapare alors du rôle d’idole du mouvement yéyé.

RINA KETTY – J’attendrai

45

Bien plus que l’adaptation française d’une chanson italienne quelconque , « J’attendrai » était un succès majeur dans l’Europe de 1938. Alors que Rina Ketty chantait alors l’espoir et l’attente de l’absent en temps de guerre, nombre d’hommes et de femmes s’identifiaient alors à ce symbole musical puissant.

SERGE GAINSBOURG – Le Poinçonneur des Lilas

46

Gainsbourg signait, en 1958, un premier succès notable autour du quotidien aussi repétitif qu’absurde d’un poinçonneur de métro. Une chanson sombre mais réaliste, reflétant déja un certain penchant de l’artiste pour la provocation.

SERGE REGGIANI – Mon Petit Garçon

47

Le lien profond entre un père et son fils s’exprime dans cette chanson de 1967. Reggiani, acteur devenu chanteur offre à travers cette magnifique chanson, une interprétation à la fois sobre et émouvante.

SYLVIE VARTAN – La plus belle pour aller danser

48

En pleine vague Yéyé, Sylvie Vartan se propulsait au sommet des hit-parades grâce à cette chanson entrainante écrite par Charles Aznavour.

TINO ROSSI – Marinella

49

Le style lyrique et méditerranéen de Tino Rossi dans toute sa splendeur.

YVES MONTAND – A Paris

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La grande chanson française des années 1940 – 1950 est indissociable de cette ode populaire et enchanteresse de la capitale parisienne. C’est son auteur, Francis Lemarque qui en fut le premier interpètre en 1946. Yves Montand l’édifiera au rang de standard deux ans plus tard, fort de son statut de vedette du music-hall.