Musique Antillaise :

40 titres au top pour votre soirée à thème.


Nous avons tenté, à travers cette playlist de Musique Antillaise, d’explorer un éventail de genres représentatifs du vaste archipel des Caraïbes.

Des morceaux particulièrement connus, d’hier et d’aujourd’hui, qui constitueront un ensemble mixte, à l’image d’une population métissée et principalement venue d’Afrique, d’Europe, mais aussi d’Asie. Bien évidemment, cette base suggestive n’est rien à côté de nos sélections plus approfondies et dont les liens vous sont proposés plus haut, voire en bas de page.
Nous espérons avoir su vous apporter de belles références dans l’élaboration de votre soirée à thème.
Bonne (re)découverte!

Musique Antillaise

Dernière mise à jour: 13/12/23



ALAN CAVÉ – Sé pa pou Dat

01

Direction la fière Haïti, berceau du kompa et largement à l’origine du zouk. Avec son groupe “Zin”, Alan Cavé irradiait la scène musicale et enchaînait les tubes. En solo, sa voix suave comme son talent d’écriture aboutira notamment à ce zouk splendide. Probablement l’un des plus beau dans son genre.

ALISON HINDS – Faluma

02

One ne présente pas la légende de la soca, qui fut pourtant parmi les premières femmes à investir ce genre musical à la fin des années 80. « Faluma » est considéré comme un hymne à la Barbade. Un standard de la musique populaire, dont on ne soupçonne que très peu la portée en France métropolitaine.

AVVY – Ghost Move

03

Aux Bahamas, Avvy est une star fière de faire honneur à ses racines. Son approche musicale, résolument optimiste et enjouée, lui permet d’aborder de vielles vieilles chansons de rake and scrape qui plaisent à la nouvelle génération. D’autant plus qu’il maîtrise tous les instruments Junkanoo.

BILIX Feat MR.BOKA – Sa Ka Débodé

04

Jamais la musique antillaise n’a renié ses artistes, parfois aussi poétiques que malicieux. Les anciennes générations, qui se rendaient au bal, témoigneront des chansons à forte connotation sexuelle, et qui stimulaient leur imagination sur la piste de danse. Aussi, parmi les plus contemporains, d’aucuns citeront Francky Vincent, les Chat-la, ou Épinard qui ont bâti leur renommée grâce à des paroles à double sens. Le Bouyon semble s’inscrire dans la continuité de cette tradition séculaire. A la seule différence peut-être qu’il est massivement diffusé… Bilix et MR Boka sont de parfaits représentants de ce style très populaire auprès des jeunes de la Caraïbe. Même son genre divise les générations, ce pur bouyon venu de la Guadeloupe s’avère particulièrement festif.

BLACK AFFAIRS – Sa Mwen Di Ou Fé (Aïe Manaman)

05

Black Affairs signait, dans les années 90, cette perle Cadence-lypso qui fédérait les générations. Chanté en langue créole, et largement popularisé par le groupe Exile One, le calypso peut être défini comme la combinaison du calypso de Trinidad et de la cadence rampa haïtienne, avec les rythmes de la musique Jing Ping. De la bonne musique antillaise, en somme.


Musique Antillaise ALISON HINDS – Faluma/Makelele

CHARLY BLACK & J CAPRI – Whine & Kotch

DAMOGUEEZ – Fiesta


CALYPSO ROSE – Abatina

06

Au cours de l’été 2016, la reine septuagénaire du Calypso nous prouvait que sa musique ne se limite pas au carnaval de Trinité-et-Tobago. Nous sommes loin, certes, de la sautillante soca. Mais l’envie de danser est irrésistible. Aussi, la musique caribéenne est célébrée dans une ambiance résolument positive et fédératrice. Une pépite que nous devons principalement à Manu Chao, producteur remarquable de l’album « Far From Home ».

CARIMI – Ayiti (Bang Bang)

07

Un morceau souvent nommé à tors « Sensible à la Gachette ». Carlo Vieux, Richard Cave et Mickael Guirand figurait parmi le trio le plus connu de la Haitian Music Industry dans les années 2000. Leur Kompa nouvelle génération, orienté vers la danse, et en dépit d’un message dur sur la réalité du pays, ne laissait personne indifférent. La diaspora haïtienne du monde entier se déplaçait lors de leur venue aux Etats Unis, en Europe, en Afrique, mais aussi dans toute la Caraïbe. Leur séparation, en 2016, trahit davantage leur incapacité à gérer leur succès qu’une soudaine désaffection du public.

CHAKA DEMUS AND PLIERS – Murder She Wrote

08

La musique antilllaise inclus également celle de la Jamaïque et, notamment, son incroyable dancehall. S’il est un classique parmi les classique, « Murder She Wrote » peut être cité sans probleme. Son riddim, qui flirte avec la perfection, est toujours attendu même s’il est repris pour d’autres chansons.

CHIKTAY – La pli si Tol

09

Difficile pour un natif de la Guadeloupe de ne pas avoir entendu parler de Chiktay dans les années 1980, groupe figurant alors parmi les plus emblématiques de la musique antillaise. En huit albums, Harry Soundourayen et Jean Zenarre ont posé les base d’un zouk désormais jugé retro, mais qui dictait les plus belles fêtes en son temps.

COMPAY SEGUNDO – Guantanamera

10

En 1999, Compay Segundo reprenait, pour notre plus grand bonheur, cette guajira lente et presque centenaire. Rares sont les chansons anciennes qui sont toujours aussi entonnées par des peuples issus du monde entier. Les cubains en sont si fiers qu’on pourrait parler d’un hymne national en l’invoquant.

EDTIH LEFEL – Somnifere

11

La chanteuse guyano-martiniquaise entretenait une relation assez particulière avec son public pour lequel elle semblait tout donner. De la considération, du respect, mais aussi une énergie qui se sublimait jusque dans sa voix. Portée comme par une grâce divine, elle livrera une dizaine d’albums qui auront profondément marqué toute une génération. Parmi ses classiques de zouk rétro, nous pourrions bien évidemment citer « Mon Ange », mais aussi ce « Somnifère » écrit par son compagnon: l’illustre Ronald Rubinel. Edith Lefel est décédée en 2003, à l’approche de ses 40 ans.

ETHNIKOLOR – Bel Biguine

12

Les héros modernes de la musique créole (parmi lesquels Ronald Rubinel, Edith Lefel ou Jacob Desvarieux), ont uni leur talent en 1990 afin d’apporter un souffle nouveau à leurs anciennes chansons traditionnelles. « Bel Biguine » est un medley de 12 minutes 45 extrait de ce beau projet, et qui regroupe des airs connus et toujours appréciés dans les bals populaires. Tous les experts s’accordent à dire que la biguine antillaise, véritable patrimoine culturel, est un ancêtre du Jazz de la Nouvelle-Orléans. Mais son déclin populaire ne doit pas trouver sa justification dans un quelconque narratif colonial, sinon à travers  l’émergence des rythmes cubains et haïtiens qui ont donné naissance au zouk.

EUGENE MONA – Ti Milo

13

« Ti Milo » fait référence à Ti Émile, chanteur folklorique qui fut chassé violemment de scène par le public lors d’une représentation en 1976. Ce jour là, Jimmy Cliff était programmée en tête d’affiche au Hall des sports de Fort de France. Excédé par la médiocrité de l’organisation, et impatient d’assister à la prestation de la superstar jamaïcaine, le peuple martiniquais n’a pas hésité à offenser l’un des piliers de sa propre culture. Eugène Mona fut bouleversé par un traitement aussi injuste. Lui qui déployait également tout son être afin transcender le bèlè des ancêtres et qui s’évertuait à parler au cœur de ses concitoyens. Artiste authentique et profond, il aura connu lui aussi un évident manque de reconnaissance avant de disparaître brutalement en 1991. Désormais pleuré, il accumule les hommages, comme l’admirable dancehall d’Admiral T que l’ancienne comme par la nouvelle génération applaudissent des deux mains.

Musique Caribéenne EDDY MIATH (ZEPIANTE) – Manzè Yaya

Musique Antillaise ETHNIKOLOR – Bel Biguine

EXPERIENCE 7 – mr roro


FANNY J – Ancrée à ton Port

14

Le parcours de Fanny J est intimement lié à celui de son compatriote guyanais Warren. C’est ce dernier qui lui offrira ce tube majeur, après avoir décelé un potentiel vocal qui n’a rien à envier aux plus grandes divas US. “Ancré à ton Port” s’inscrit parmi les classiques zouk love Music. Il connaît, par ailleurs, un rayonnement mondial.

FIMBA – Funky Business

15

Direction Saint Vincent et les Grenadines, au sein des Petites Antilles. En 2018, Fimba Jardine signera ce qui fut probablement le ragga Soca de l’année. Un titre festif, accrocheur et fédérateur qui s’inscrit toujours parmi les classqiue de la fête.

FRANCKY VINCENT – Fruit de la Passion (vas-y Francky c’est bon)

16

S’il est une fierté pour cetains et représente « le roi des beaufs » pour d’autres, Francky Vincent reste avant tout chose une figure emblématique de la musique antillaise dans tout l’espace francophone. Le répertoire du chanteur né en Guadeloupe se compose, depuis les années 80, de chansons grivoises qui font son succès en radio comme en boite de nuit. Et tandis que le zouk festif semble de moins en moins en verve, sa popularité, elle ne semble jamais décliner.

FUCKLY – Doudou

17

Bien qu’il soit d’origine haïtienne, c’est aux Abysses guadeloupéennes que Fuckly a passé l’essentiel de son enfance. Très tôt, il sillonne assidûment les sound systems, se revendique de tous les apports musicaux caribéens qu’il exploite en tant que rappeur puis chanteur de kompa. Cristallisant une personnalité comme une expérience artistique singulières, « Doudou » peut être considéré comme un titre pionnier de l’urban Kompa. Dorénavant, Fuckly se fait appeler Missié GG.

GILLES SALA  – Adieu Foulard, Adieu Madras

26

Guadeloupéen né au Cameroun, Gilles Sala aura fait de sa voix chaude l’instrument de toute une carrière. Auteur de succès notables dans les années 50, ses chansons s’inscrivent principalement dans le folklore antillais. Des biguines ainsi que des mazurkas, particulièrement appréciées du public de son temps, et qui s’inscrivent toujours parmi les musiques antillaises anciennes les plus aimées aujourd’hui. Peut être plus encore que le répertoire du Ballet Folklorique Martiniquais mené par Loulou Boisville, et qui avait pour objectif de promouvoir la culture martiniquaise à travers la sphère francophone. Rappelons ici que Loulou Boisville était une autre figure emblématique des années 50, interprète notamment de la célèbre chanson « Ti Valse Nou A ». Ce dernier devait, en réalité,  son statut à une administration française reconnaissante pour son dévouement patriotique et militaire. Également homme de radio, Gilles Sala s’est largement impliqué pour la promotion de la musique noire, et africaine en particulier. Notamment au sein d’Africa N°1, et ce  jusqu’à son décès en 2016. Un grand homme, immortalisé par un « Adieu foulards, adieu Madras » magnifique, et qui s’adresse particulièrement aux nostalgiques d’une époque belle et bien révolue.

GUSTAVE FRANCISQUE – Gwada Haute Taille

18

[HAUTE TAILLE * MARTINIQUE]

IRA ENJARIC – Eroshima Ca n’se dit pas

19

La nonchalance et l’humour misogyne du regretté chanteur de la Guadeloupe, dans toute sa splendeur. Une ambiance zouk festif s’y dégage. Cette dernière incarne parfaitement la musique antillaise que l’on aime célébrer.

JOCELYNE BEROARD – Siwo

20

D’abord simple choriste du groupe Kassav, Jocelyne Béroard en deviendra une figure emblématique dès l’année 1983. En solo, la martiniquaise enregistrera une belle chanson antillaise connue de toute la France et certifiée disque d’or: « Kolé Séré ». Un duo notamment, avec Philippe Lavil en 1988. Mais nous préférons à cette dernière son autre tube, « Siwo », entièrement chanté en belle langue créole en 1986.

Musique Antillaise JOCELYNE BEROARD – Siwo

GUSTAVE FRANCIQUE – Gwada haute taille

IRA – Eroshima ça’n se dit pas


KASIKA & BENZO – Medley Kannaval

21

[CARNAVAL ANTILLAIS]

KASSAV – Zouk La Se Sel Medikaman Nou Ni

22

Explorer l’histoire de la musique antillaise force un constat profond: aussi adulés et créatifs soient-ils, les musiciens des années 60-70 ne souciaient guère de laisser trace de leur épopée. C’est ainsi qu’une fois passés de mode, la plupart d’entre eux ont sombré dans l’oubli. Dans une démarche probablement inconsciente, le groupe Kassav’ aura quelque peu restauré la mémoire de ces derniers. Attaché à la musique populaire de carnaval, le groupe s’est formé avec une obsession créative qu’il a baptisé zouk. Le zouk, comme le vœu d’une synthèse de toutes influences traditionnelles créoles, identifiable en un seul genre musical. Le zouk comme un style résolument festif, moderne, et capable de s’exporter à travers le monde. Et le succès fut plus qu’au rendez vous.  A ce jour, aucun groupe français, tous styles confondus, ne saurait se vanter d’un tel parcours et d’un tel plébiscite dans tous les recoins du monde. Durant plus de 40 années, rythmées par une trentaine d’albums, Kassav’ a écumé les plus grandes scènes de la planète à guichet fermé. Quand on parle de musique antillaise, on parle d’abord de Kassav’ tant le groupe a marqué son temps, tout en revendiquant avec fierté son identité culturelle. « Zouk la sé sèl médikaman nou ni », à traduire comme « Le zouk est notre seul médicament » doit être considéré comme un hymne tant sa portée est révolutionnaire. Un hymne à la fête, qui a su relier les peuples, révéler les liens profonds entre les Antilles et l’Afrique, mais surtout faire la fierté de tous leur antillais du monde.

KES – Hello

23

Le Soca du groupe Kes ne cesse de captiver avec son calypso résolument moderne. De bonnes vibrations pour votre ambiance festive, aux douces saveurs de Trinidad.

KOFFEE – Toasty

24

Toujours sereine et positive, Koffee s’impose tout naturellement comme le fer de lance d’une nouvelle vague d’artistes en Jamaïque. Une génération qui se revendique d’un Reggae Dancehall dénué de toute provocation stérile ou d’esprit de division. La jeune artiste préfère, bien au contraire, fédérer dans la pure tradition roots des pionniers. C’est ainsi qu’un premier hommage à l’athlète Usain Bolt, qu’il vaut mieux célébrer de son vivant selon elle, lui a ouvert une brèche vers la notoriété. « Toast » enfonce le clou en 2022, se révélant comme un hymne à la gratitude. Une gratitude que le public lui a rendu a centuple depuis. Définitivement, Koffee est une fierté pour tout un peuple, et semble orienter le reggae moderne vers la bonne direction.

Musique Caribéenne KASSAV – Zouk La Se Sel Medikaman Nou Ni

NIGEL & MARVIN – Follow da Leader

TI EMILE – Milo dé


LES AIGLONS – Cuisse La

25

Quand on évoque les musiques antillaises célèbres, c’est le nom de Kassav qui revient le plus souvent. Pourtant, dans les années 70, Les Aiglons enchainaient disques à succès et tournées internationales. En chef de files de Kadans, style largement influencé par la Musique Latine sud américaine, il livreront une poignée de grands classiques, comme l’inoubliable « Cuisse la ».

MARCÉ & SON GROUPE TOUMPAK – Matchilpa

27

La haute-taille, immortalisée en son temps par Marcé et son groupe Toumpak, est un modèle créole unique. Un marqueur identitaire de la Martinique, hérité de la réappropriation de la contredanse ainsi que de la quadrille des maîtres à danser français durant l’esclavage. Un genre musical distinctif, fusionnant danses de salon mais aussi biguine, valse, et mazurka.

MIDNIGHT GROOVERS – Anita

28

Rois du Cadence-Lypso et du reggae dominiquais, « Chubby » Phillip Mark et son frère Marcel sont l’âme des Midnight Grovers. Un groupe fondé dans les années 70, dans le sillon des précurseurs de Exile One.

NIGEL & MARVIN – Follow da Leader

29

La France en liesse, et fraîchement victorieuse de la coupe du monde de football en 1998, a massivement adopté ce soca « jump up » venu de Trinité et Tobago. Une chanson de fête, tube de l’été par excellence, cristallisant des moments de joie  pour de nombreux temoins de l’ époque. Aujourd’hui, Nigel et Marvin sont toujours capables d’irradier les pistes de danse, sans sombrer dans une posture kitsh et dégradante pour un genre qui demeure populaire dans les îles anglophones de la Caraïbe.

NJIE & ETHNIKOLOR – Mazouk Ethnie

30

[MAZOUK * LA GUADELOUPE ]

ORO SOLIDO – La Tanguita Roja

31

Formé par le dominicain Raul Acosta, Oro Solido s’est imposé parmi les groupes les plus emblématiques de la musique merengue. Le public latino-américain et caribéen plébiscite, depuis le début des années 1990, ce genre musical particulièrement festif et énergique. Il se cristallise ici par des succès tels que « Maria Se Fue », ou le délicieusement rétro « La Tanguita Roja ».

PROBLEM CHILD – NASTY UP

32

Musique de célébration et de festival de carnaval, la musique soca semble avoir trouvé en Problem Child l’un de ses plus illustres représentants. L’artiste, originaire de Trinidad et Tobago, dénote par ses performances toujours capables d’hypnotiser les foules. Ses hits sont nombreux, mettant toujours en avant l’énergie festive et résolument joyeuse de son île natale.

RACINE MAPOU DE AZOR – Samba Move

33

Solidement enraciné dans la tradition afro-caribéenne, la musique racine se démarque par ses rythmes puissants. Des rythmes soutenus par des tambours ainsi que des chants vibrants, que le groupe « Racine Mapou de Azor » exprime de manière admirable depuis les années 80. Racine Mapou de Azor fut fondé par Azor. Un maître percussionniste, leader spirituel très influent en Haïti, qui associera le nom du groupe au Mapou. Le mapou étant, en outre, cet arbre mystique symbolisant la connexion entre le monde physique et spirituel. Ses performances s’articulaient généralement autour de cérémonies vaudou, offrant au public une expérience immersive d’une rare intensité. Et si le décès de Azor en 2011 n’a pas freiné la vocation de ce groupe devenu légendaire, les amateurs de musique racine ne sont pas prêts de reléguer le titre  » Samba Move  » parmi les joyaux d’un passé révolu.

RAM – Jacomel

34

Depuis Port-au-Prince, en Haïti, Richard A. Morse et son groupe n’ont eu de cesse de produire de la mizik rasin. Une combinaison de musique vaudou, conçue autour de cornes de rara et de tambours pétro, avec l’énergie moderne du rock voire du kompa. L’aventure de son groupe, Ram, commence en 1990 et ne cessera de gagner en popularité. Pour son rythme de carnaval, bien entendu, mais aussi pour une défiance à l’autorité qui lui a valu de nombreuses menaces de mort de la part des hautes sphères du pouvoir haïtien.

Musique Antillaise TI CÉLESTE – Chien la japper

TAXI COLOR – Ziggy (Cé An Makoumé)

THIMOTHEY HÉRELLE – Ta Mwen Ca Taw



SUPER COMBO – Moin Domi Dewo

35

Voici un bijou s’inscrivant définitivement dans le patrimoine musical de la Guadeloupe. La Kadans intemporelle de Super Combo, renvoie pour beaucoup à la nostalgie d’une époque et pour d’autres à la fierté de leur héritage culturel. Un titre qui parlera beaucoup à la dispora antillaise aujourd’hui retraitée.

TAXI COLOR – Ziggy (Cé An Makoumé)

36

Il ne s’agira pas ici de polémiquer autour l’homosexualité présumée du fameux Ziggy de Céline Dion, moquée copieusement sans que jamais personne n’y ait trouvé quelque chose à redire (cé an makoumé !). Taxi Color nous offrait , en 1994, un aperçu de l’ambiance de carnaval martiniquais. Une musique antillaise joyeuse, très festive, et pourvue d’un sens de l’humour certain. Pas sûr en revanche que cette dernière convienne aujourd’hui dans tous les contextes visant à fédérer…

THIMOTHEY HÉRELLE – Ta Mwen Ca Taw

37

[ZOUK BÉTON * MARTINIQUE]

TI CÉLESTE – Chien la Japper

38

[GWO KA * GUADELOUPE]

TI EMILE – Milo dé

39

[BÈLÈ * MARTINIQUE]

ZOUK MACHINE – Maldon (La musique dans la peau)

40

Zouk Machine réunissait les trois choristes d’Expérience 7, groupe originaire de Guadeloupe. Le succès sera instantané, avec un « Sové Lanmou » qui parachevait la fin des années 80. Mais le trio féminin, remanié à plusieurs reprises, va connaître une consécration qui dépassera de loin la sphère communautaire antillaise avec « Maldon ». Le titre se classera n°1 du top 50 en 1990, et demeure toujours un standard des fêtes populaires en France.

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