Playlist Halloween

En 2021, les Sud-Coréens nous plongeaient au summum du diabolique, dans une fable satirique mettant en scène des misérables criblés de dettes. Une musique minimaliste mais terrifiante, aux accents de comptines enfantines. Un rythme martial, ainsi que des sons étranges, qui évoquent un jeu de survie où la moindre erreur peut mener à une fin tragique…

Une ouverture au piano qui s’inscrit désormais parmi les classiques du thème de l’horreur. Enregistré dans les années 70 dans le célèbre manoir d’Oxfordshire, le morceau est à classer dans le genre Rock progressif. Les notes répétitives et angoissantes de Tubular Bells instaurent une ambiance de terreur subtile et progressive, à vrai dire parfaite pour l’épouvante.

Une B.O très 80’s, servie avec brio par des nappes de synthés aussi angoissantes que délicieuses. Freddy Krueger, le célèbre tueur en série, est de retour des recoins de son ombre pour le jour de la fête d’Halloween. Tiens, ça sonne à la porte…

C’est en 1978 que John Carpenter réalise son film culte, le fameux slasher qui se déclinera par la suite en une franchise à succès. C’est Carpenter lui même qui signera au piano cette musique à la tension constante. Un classique de l’horreur ainsi que la bande sonore parfaite pour évoquer une terreur implacable.

Un « must-have » composé pour le film « L’Étrange Noël de monsieur Jack » et qui incarne à merveille l’esprit d’Halloween. Une chanson qui conviendra autant pour les enfants que pour les adultes. Le sinistre Marilyn Manson en fera un hymne gothique toute aussi opressante en 2006. Que la fête de Halloween commence…

Ce thème de Disney est principalement exploité pour rythmer l’attraction « The Haunted Mansion ». Une sorte de train fantôme aussi effrayant que joyeux, situé dans le New Orleans Square de Disneyland. On aime la reprise moins acidulée ou humoristique des rockers canadiens que nous préférons, cela étant, à la version originale.

En dernière minute, le costume de fantôme sera toujours le plus simple à investir. Enfant ou adulte, parez vous d’un drap blanc et suivez les pas de l’équipe de SOS Fantômes. Des héros improbables, traquant les phénomènes paranormaux, avec une saisissante légèreté. Probablement le morceau le plus dispensable de cette playlist, mais qui renvoie à un film culte.

Fort d’une orchestration quelque peu excentrique, Elfman capture le chaos et l’humour macabre de Beetlejuice. Parfait dans la mesure où notre objectif reste d’insuffler aussi une touche d’absurde et de fantastique à votre playlist Halloween.

Avec sa voix envoûtante et ses mélodies éthérées, « Sacrifice » nous téléporte dans une atmosphère à fois sombre et mystique. Le style unique de Lisa Gerrard, mêlant chants gutturaux et musique cinématographique, nous nstalle une ambiance parfaite pour un instant solennel et gothique. Lors d’une nuit d’Halloween, par exemple. Le titre évoque en un mot des rituels anciens, des offrandes et des forces surnaturelles, rendant hommage à la beauté et à la terreur du sacré.

Une ambiance musicale glauque, à l’instar de l’histoire qu’elle relate. Celle qui mêle amour et meurtre, avec un style théâtral qui oscille entre le rock gothique et le macabre. Idéale pour une ambiance d’horreur romantique!

Thriller façon Halloween, c’est d’abord la voix de basse mais surtout le rire sarcastique de Vincent Price qui enveloppe le morceau. C’est aussi, et surtout, le clip, qui terrorise toujours les âmes sensibles. Classique intemporel, il faudra lorgner du côté de remixes pour tenter de surprendre les publics les plus exigeants. Et dans tous les cas, vous veillerez à diffuser le morceau original dans un tempo lent!

Quand la pop star s’approprie le wobble dubstep, cela engendre un résultat aussi intéressant que surprenant. Un beat hypnotique, se mêlant à une atmosphère chargée d’étrangeté et de mystère, qui conviendra parfaitement à une soirée d’Halloween chic et audacieuse.

Un hit « humoristique » aux accents folks. Parce qu’il remonte aux années 60 et qu’il affiche un certain décalage, ce dernier pourra servir pour votre ambiance à merveille. Mais vous pourrez tout aussi bien l’exploiter comme un « gimmick » jovial de votre thème de soirée halloween.

Avec ses sonorités surf rock ainsi que ses éléments « extraterrestres », cette chanson nous transporte dans un paysage d’horreur intergalactique. Elle ajoutera, de toute évidence, une touche rétro et de bon aloi à votre playlist d’Halloween.

L’auditoire d’Aldebert semble être principalement constitué d’enfants. Cette chanson, bien connue de ces derniers, leur est donc principalement destinée. Mais il n’en demeure pas moins qu’à l’écoute des mésaventures d’un jeune vampire, le chansonnier français ne semble avoir vraiment rien à envier aux plus « grands ».

Un hymne gothique par excellence. « Bela Lugosi’s Dead » rend hommage au célèbre acteur qui incarnait Dracula, dans une ambiance sombre et vampirique.

.Ce morceau de Tom Waits évoque une taverne hantée, maudite et pleine de mystère. Il est vrai que la voix rauque mais surtout l’orchestration désarticulée y jouent aussi pour beaucoup.

Avec ses sonorités sombres, cette chanson de Chris Isaak évoque une atmosphère très mystérieuse.

Ce titre heavy metal rend hommage aux voitures et aux créatures monstrueuses, avec un égal bonheur. Il évoque une frénésie macabre avec une énergie explosive. Idéal, donc, pour une soirée d’Halloween électrique.

Alors qu’il n’était jusqu’ici qu’un bluesman relativement ordinaire, Screamin’ Jay Hawkins voit sa carrière basculer lors de l’enregistrement de son mythique « I Put a Spell on You ». Ce jour-là, son producteur décide d’enivrer Hawkins et ses musiciens pour « libérer leur créativité ». Résultat : le chanteur massacre volontairement la chanson, la transformant en une performance hurlée, possédée, presque démente. Cette version, jugée trop sauvage, sera même censurée à sa sortie. Paradoxalement, le succès est immense. En 1956, on commence à le surnommer le « Vincent Price noir ». Sur scène, Hawkins apparaît désormais dans un cercueil, au milieu de la fumée, vêtu d’une longue cape, parfois avec des os ou défenses plantés dans le nez. Une théâtralité macabre, terrifiante pour l’époque… surtout pour une chanson dont le titre signifie littéralement : « Je t’ai jeté un sort ».

Dans une Angleterre sinistrée et traversée par une crise profonde, The Specials subliment leur art aux racines jamaïcaines. Nous sommes en 1981, sous Margaret Thatcher. La ville qu’ils dépeignent est grisâtre, délabrée, violente, minée par un chômage de masse. L’esprit de fête s’y est totalement évaporé. Et malgré un rythme reggae-ska d’anthologie, quoique nappé de chœurs suraigus venus de nulle part, le malaise reste permanent. Ghost Town s’inscrit parmi les chansons réalistes, voire de protestation mais son atmosphère chaotique servira votre thème de votre soirée du jour à merveille.

À défaut de la version originale qui illustrait, en 1993, une séquence mémorable de L’Étrange Noël de Monsieur Jack, en voici la reprise puissante et métallique. Korn la transforme en une version encore plus intense et chaotique. Son énergie, sombre et débridée, reste particulièrement intéressante à exploiter pour une ambiance Halloween.

C’est en 1981 que The Misfits, portés par Glenn Danzig, publient l’EP 3 Hits from Hell. Autrement dit, il visait surtout à mettre en avant notre pépite horror punk du jour. Tout y est pour vous permettre de pogoter parmi les citrouilles : riffs tranchants, hurlements diaboliques et grand n’importe quoi en résumé!

Ne boudons pas le plaisir de partager une belle chanson d’amour, même pour Halloween. Surtout quand elle déploie une poésie gothico-horrifique afin d’évoquer une femme aux cheveux noirs mal teints, habillée en sorcière. Le groupe de metal y ose toutes les références sur un ton sarcastique : Halloween, Nosferatu, Lily Munster… tout y passe.

Pas de grand frisson auditif ici, mais plutôt une échappée pop-dance mystérieuse, mêlant fête et décapitation. À travers ce titre électro-rock de 2009, Yeah Yeah Yeahs dépeint une débauche nocturne, décadente et légèrement horrifique. Tout se prête à une freak party réunissant déguisements, paillettes et lumières stroboscopiques. Le clip vidéo enfonce le clou en mettant en scène un loup-garou affûté façon Michael Jackson, qui se métamorphose en tueur… coupeur de têtes.

Avec ses cloches retentissantes, AC/DC annonce d’entrée l’arrivée des ténèbres et de la malédiction. Le riff lent et lourd dissimule à peine une atmosphère de terreur imminente, qui aura, du point de vue de l’histoire, édifié le groupe au sommet de la musique rock.

Mentionnons que ce titre de 1992 réunit tous les ingrédients pour figurer parmi les favoris d’une playlist Halloween. Il incarne l’horreur à l’état pur, avec des paroles étranges, des sonorités macabres et des percussions martelées qui flirtent avec la folie. Un morceau résolument underground, dérangeant donc… et parfaitement à sa place dans l’ambiance.

Un groove dark et lourd sur lequel Johnette Napolitano se mue en mort-vivante. Vidée de toute son essence par une relation vampirique, elle aspire à gagner la Nouvelle-Orléans afin de survivre. Une lamentation lancinante, triste et obsédante.

Pour une ambiance mystique, traversée par des rituels occultes et des malédictions. L’ensemble est assez effrayant, entre percussions hypnotiques et chant lancinant.

Avec ses sonorités darkwave et ses paroles obsessionnelles, « Tear Your Apart » installe une ambiance de suspense voire de danger imminent

Avec ses sonorités industrielles et ses paroles provocatrices, Closer de Nine Inch Nails incarne une forme de sensualité sombre et dépravée. Bien évidemment, le ton est subversif et destiné à un public adulte. La production abrasive et hypnotique de Trent Reznor évoque un univers à la fois mécanique et charnel, où le désir et la destruction se mêlent dans une danse macabre.

Yelawolf est encore le protégé d’Eminem lorsqu’il livre le sombre et introspectif « Kill My Nightmare ». Pensé au départ comme un clin d’œil au film d’horreur Vendredi 13, le morceau permet au rappeur, d’origine amérindienne, d’évoquer les cauchemars récurrents qui le hantent depuis des années. La mélodie, inquiétante et quasi cinématographique, installe une tension permanente. Loin de se résigner, Yelawolf démontre au contraire une volonté farouche d’affronter ses ombres pour reprendre le contrôle de sa vie.

Il est indéniable que la réunion de tant de poids lourds du hip-hop US trahit un projet mainstream pensé pour buzzer à l’international. Mais derrière une simplicité apparente — un beat sauvage, somme toute basique — se cache un je-ne-sais-quoi de profond voire d’authentique, et de franchement dérangeant. L’imaginaire de l’horreur y est omniprésent entre vampires, zombies, monstres et loups-garous. Chacun des artistes adopte une identité monstrueuse pour justifier sa célébrité, sa folie du pouvoir, mais aussi pour exposer ses failles. Au fond, la question centrale reste la suivante: que faut-il sacrifier pour réussir ? “Monster” s’apparente ainsi à une parade macabre, moderne, à la fois violente et glamour. Une sorte de profession de foi où la frontière entre réalité et fiction se brouille.

Grand plongeon dans l’horreur pure avec ce titre de 2006 qui pousse les codes du rap hardcore jusqu’au blasphème et au cauchemar. Même si l’on suppose que la confession n’est pas réelle, la mise en scène proposée par ces rappeurs est digne d’un film gore. Chacun adopte la posture d’un démon, d’un psychopathe ou d’une entité possédée, témoignant d’une fascination pour le mal absolu. Cette marginalité se ressent — même sans comprendre l’anglais — à travers une ambiance violente, presque satanique. Vous l’aurez compris : si ce produit de l’horrorcore illustre parfaitement les tréfonds sombres de notre playlist, réservez-le à un public averti, ou à défaut à des auditeurs qui n’en saisiront pas le caractère explicite.

Lorsque le rap hardcore aborde l’univers occulte et diabolique, évoque l’état de possession par des forces maléfiques, on ne rit pas. On est terrifié!

Images de zombies et de l’apocalypse sous fond de rap. Une approche de la mort (ou de l’immortalité) qui colle parfaitement à notre playlist Halloween bien menaçante.

Avec ses références aux films d’horreur et son ambiance angoissante, ce morceau de grime britannique est idéal pour instaurer une atmosphère de peur et de suspense.

Ce morceau de l’Insane Clown Posse évoque un esprit malicieux qui sème la terreur. Avec des paroles drôles et effrayantes, il s’inscrit parfaitement dans une ambiance carnavalesque et horrifique

Ce titre EDM explosif associe des sons électro intenses à une ambiance psychotique et effrayante, parfait pour une fête d’Halloween dynamique et pleine de surprises sinistres.

Ce morceau expérimental mêle des sons électroniques sombres à une ambiance de tension et de complot, idéale pour une bande-son d’Halloween. Le danger semble imminent, avec des rythmes syncopés et des basses inquiétantes. Parfait pour instiller un sentiment de paranoïa et de suspense, tant tout semble pouvoir basculer

Peu d’info sur cette formation anglaise, qui délivrait cette petite tuerie sonore vers la fin des années 90 (U-Freqs). Un semblant de tech-House, un condensé de funk et d’humour noir, et qui semble parfaitement adapté pour se mettre en jambe un soir de 31 octobre.

Un remix de Dance Music qui rencontra un franc succès à sa sortie en 1995. Une atmosphère musicale à la fois angoissante et oppressante mais festive. Basses lourdes, palpitation, tout est raccord avec notre thème de playlist Halloween.

Allons ensemble dans ce monde nocturne, où les vampires rôdent sous fond de sonorités sombres. Mystérieux, envoûtant, mais redoutablement groovy.

Des extraterrestres et autres créatures inquiétantes se cachent parmi les humains! Avec ce track électro sombre, Mark Masher ajoutera, pour sûr, une dose de paranoïa à l’ambiance d’Halloween.

Des cordes dramatiques suffisent à installer une tension palpable. Tandis que des sons orchestraux participent à la montée d’un cauchemar terrifiant.

Avec son sample d’orgue et son ambiance sombre et mystérieuse, « Organ Donor » crée une atmosphère macabre. Un grand classique de DJ Shadow, idéal pour ceux qui cherchent à instaurer une ambiance plus subtilement effrayante à notre fête du jour.

Amon Tobin expérimente. Il associe des sonorités chaotiques et des beats étranges pour créer une atmosphère de malaise. Étrangeté et horreur s’entremêlent dans une cacophonie angoissante.

Des voix fantomatiques toquent à votre porte dans le but de hanter votre ambiance de fête.

Le génial Green Velvet semble nous demander de l’aide dans un monde étrange et désorientant. Un morceau surréaliste, capable d’installer une tension croissante voire une ambiance de terreur psychologique.

Ce remix électro de la pièce classique et dramatique « O Fortuna » de Carl Orff. La montée en puissance de l’orchestre, mêlée à une production moderne, en fait un choix incontournable pour une soirée Halloween épique et apocalyptique