Chansons sur Paris :

Une playlist de 35 titres éclectiques pour votre soirée à thème.

Quel-DJ est heureux de vous présenter sa playlist de chansons sur Paris.

Une sélection hautement subjective, que nous avons pensé comme le fil rouge d’une ambiance ouverte à tout horizon musical.
Cette playlist offre un voyage musical à travers Paris, révélant ses multiples visages et ambiances. Elle mêle des chansons pleines de nostalgie, d’amour et de poésie à des textes plus critiques et engagés, reflétant la complexité de la capitale. On y trouve à la fois la douceur romantique des rues et des quais, les instants suspendus au petit matin, ainsi que les réalités des quartiers populaires et les tensions sociales. Des sonorités variées traversent ce panorama, du jazz aux musiques urbaines, en passant par la pop et la chanson traditionnelle. Chaque morceau invite à découvrir Paris comme un lieu de rêve, de rencontres, mais aussi de contradictions. Cette sélection propose une immersion sensible et contrastée dans l’âme d’une ville mythique, à la fois intemporelle et résolument contemporaine.

Bonne (re)découverte!

Soirée à thème

Dernière mise à jour: 04/08/25

BÉNABAR – Paris By Night

01

Bénabar est un chanteur populaire qui aime dépeindre, avec humour et simplicité, le quotidien de tout un chacun. C’est sous l’étoffe d’un crooner qu’il nous invite dans une virée parisienne entre potes. Un Paris contrasté, où la fête cohabite avec la solitude urbaine. Un titre de 2011, qui swingue et qui se revendique de la « nouvelle chanson française ».

BILL BAXTER – Bienvenue à Paris

02

En duo avec le chanteur londonien Tippa Irie, le trio français Bill Baxter nous invitait de manière festive à découvrir la capitale. Mélangeant pop française et touches reggae, ce morceau léger alterne français et anglais pour célébrer Paris et son atmosphère animée. Kitsch, car très eighties, mais finalement international!

BRIGITTE – Paris

03

Le duo Brigitte chantait, en 2018,le Paris sensuel, romantique, mais aussi intime. C’est dans un style oscillant entre pop rétro et influences 70s que ces deux femmes aussi libres d’esprit que élégante exprimaient leur affection à la capitale française.

CAMILLE – Paris

04

En 2002, Camille déclare son amour espiègle et presque enfantin à la ville qui l’a vu naitre. Un univers poétique très personnel pour celle qui voulait s’en aller loin des quais de Seine, pour finalement y revenir. Une très belle chanson sur Paris, dans un esprit cabaret moderne.

CHARLES AZANVOUR – J’aime Paris au mois de mai

05

Paris au printemps, célébré entre renaissance amoureuse et douceur retrouvée. Aznavour aura souvent chanté Paris dans ses textes, avec toujours la même vision romantique et poétique.

CARLES TRÉNET – Revoir Paris

06

Le « fou chantant » aux milles chansons sillonnait le monde à la rencontre de son public. Mais loin de se satisfaire d’une reconnaissance internationale, il souffrait régulièrement du mal du pays. Il n’était pas rare alors, qu’il décide de ne pas honorer certains de ses engagements pour retrouver le quartier de Montparnasse qu’il aime fréquenter depuis ses débuts dans les années 30. Nous sommes en 1947, et c’est non sans nostalgie qu’il compose cette ode à la capitale qui demeurera intemporelle tant que les hommes seront.

CLAUDE NOUGARO – Paris mai

07

Produite sous le coup de l’émotion liées aux évènements de mai 68, cette longue chanson soulignait le mal-être d’une jeunesse alors en quête de sens et de liberté. Nougaro vivait son époque parisienne et s’inscrivait parmi les témoins privilégiés d’une révolte aussi tristement inéluctable que source d’enthousiasme pour l’avenir. Bien que le poète ne se contente ici que d’apporter un regard neutre et interrogatif, son œuvre fut largement censurée sans raison valable. Cette dernière appartient désormais au panthéon de la chanson française, voire du slam!

EARTHA KITT – Sous les ponts de Paris

08

« Miss Kitt » a connu un existence chaotique depuis sa naissance en Caroline du Sud jusque son adolescence à Harlem. Surdouée de la danse et du chant, elle s’installe à Paris à la fin des années 40 dans le but de devenir chanteuse de cabaret. C’est en 1953 qu’elle reprend avec succès cette chanson populaire datant de 1913. Hélas ses nombreuses prises de positions, contre la guerre du Viêt Nam et les droits LGBT notamment, la mettront à l’index d’une plus grande reconnaissance de sa nation comme de ses pairs.

EDITH PIAF – Sous le ciel de Paris

09

Aucune chanson sur Paris ne cristallise aussi bien l’âme d’une époque. Celle d’une capitale romantique et de ses bals populaires, de la valse musette, de l’accordéon… Avec autant de références qu’on y serait presque juste en fermant les yeux. Si Piaf demeure toujours une icône encore aujourd’hui à l’international, c’est aussi grâce à ce type d’hymnes qu’elle a su interpréter avec une intensité émotionnelle que ses contemporains ne font qu’imiter sans réelle stature.

ELLA FITZGERALD & LOUIS ARMSTRONG – April in Paris

10

Cette petite perle sonore fut le seul miracle d’une revue musicale qui n’a pas rencontré un franc succès à Broadway . Aussi, elle est devenue un standard du jazz dont on ne compte plus le nombre de reprises. Honneur aux deux monstres sacrés, indétrônables dans leur art.

EMILIE SIMON – Paris j’ai pris perpète

11

Originaire de Montpellier, la talentueuse Emilie Simon ne venait certainement pas nous gratifier en 2006 d’une quelconque visite touristique electro pop. Non. Son lien avec la capitale parisienne est réel. Ambivalent mais indéfectible. Un attachement qu’elle perçoit comme à la fois fascinant et étouffant. Probablement l’une des chansons sur Paris les mieux réussies de ces dernières années.

ETIENNE DAHO ET ASTRUD GILBERTO – Les Bords de Seine

12

Daho est décidément un chanteur à part. Mais se pencher sur ce personnage discret révèle un artiste parfaitement cohérent dans sa démarche. Celle d’un poète mélomane, curieux et ouvert au monde, comme sur son époque. Ici, on le découvre en duo avec l’immense chanteuse de Bossa Nova à qui l’on doit la plus géniale interprétation du standard « The Girl from Ipanema ». Ensemble, ces derniers nous emmènent dans un Paris de carte postale, et plus précisément sur les bords de Seine. Une chanson solaire, qui restitue bien la mélancolie de deux univers pourtant différents, et qui donneraient envie de s’abandonner à une ballade amoureuse et dominicale.

GREMS – Paris

13

Grems est le type de rappeur qui aiment s’aventurer là où on ne l’attend pas. Il est prolifique, technique, et se renouvelle sans cesse sans chercher à pondre ce fameux single que les médias attendent pour l’adouber définitivement. En 2 minutes 30 Grems, qui est également un designer hors-pair, nous esquisse son lien étroit avec une ville désabusée, à mille lieues du cliché romantique, et qu’il semble avoir déserté depuis.

JACQUES BREL – Les Prénoms de Paris

14

Voici une sorte de guide touristique, chanté à travers des figures féminines symboliques, et empreint d’un romantisme peu rancunier. En effet, le belge Brel aimait Paris et cette chanson de ses débuts en témoigne. Mais le public tournait alors le dos à son air trop provincial. Les stars reconnues snobaient les chansons qu’ils leur offrait pourtant. Entre rêverie et réalisme, le morceau « Les Prénoms de Paris » ne fut donc pas un très grand succès populaire. Loin du virage théâtral que l’on connait du chanteur, ce dernier semble encore très influencé par la tradition réaliste alors en vogue dans les années 50. Aussi, ce morceau s’inscrit désormais parmi les plus belles chansons sur Paris.

JACQUES DUTRONC – Il est 5 heures, Paris s’éveille

15

Probablement l’une des chansons sur Paris les plus connue à ce jour. Une fresque mythique des matins parisiens que tous les couche-tard de la capitale auront entonné au moins fois. Une œuvre intemporelle, composée à partir d’une harmonie simple ainsi que d’un rythme binaire, mais qui semble faire l’union de la chanson française avec la musique classique.

JAVA – Métro

16

En 2000, le groupe parisien décrivait, dans un mélange dynamique d’accordéon, de rap et de musette le métro parisien. Jamais la vie souterraine de la capitale n’avait été abordé avec autant d’humour et dans un esprit aussi festif.

JOE DASSIN – Les Champs-Élysées

17

On ne présente plus ce petit monument qui a su faire à lui seul la promotion de la Paris à travers le monde. Une chanson sur Paris, et plus particulièrement sur l’avenue des Champs-Élysées, qui était déjà largement associée au chic et à l’élégance dans les années 60. Le chanteur s’y ballade et y vit une idylle avec une passante inconnue… Ce qui, entre nous n’arrive pas si souvent que cela (tout du moins au 21éme siècle) …

JOSÉPHINE BAKER – J’ai deux amours

18

Josephine Baker, c’est la Revue nègre du Théâtre des Champs-Élysées et dans laquelle l’artiste dansait le charleston pour un public en quête d’exotisme. Une beauté douée et méprisée par son Amérique natale, mais qui sera l’égérie des cubistes, d’ intellectuels et de grands couturiers français dans les années 30 et bien après. « J’ai Deux Amours » fut un succès immédiat et traduit bien l’affection de cette dernière à sa ville d’adoption. Une déclaration suivie des actes quand on sait que Baker mena une action de résistante notable au service de la France libre et qu’elle lutta toute sa vie contre le racisme. Une vie éprise de liberté que cette dernière aura mené avec intelligence pour se forger un destin inespéré.

KATERINE – Un après-midi à Paris

19

L’artiste « mainstream » le plus atypique de la scène française nous invitait, en 1996, dans une promenade étrange et désenchantée de Paris. Un morceau mêlant absurde, non-sens et critique sociale, dans un style parlé-chanté et une introspection douce-amère.

LÉO FÉRRÉ – Paris je ne t’aime plus

20

A l’heure où la politique s’affaire à réinventer Paris, il n’est jamais vain de se rappeler que l’on a toujours dit de Paris qu’elle qu’elle était bien plus belle avant. N’en témoigne que cette chanson de non-amour de notre Poète anarchiste préféré, sortie en 1969, dans laquelle il fustige les mutations sociales et l’embourgeoisement de la capitale.

LOUISE ATTAQUE – Les nuits parisiennes

21

Paris est une ville qui n’a pas sommeil, mais où la solitude comme les désillusions sont réelles. Aussi, bien des rencontres y sont éphémères. C’est en tout cas le message de Louise Attaque, qui dans son savant mélange de rock/folk dopé au violon, s’exprimait en 1997 sur l’errance et la quête de sens dans les rues de Paris la nuit.

MANO SOLO – Allô Paris

22

Paris, sous le regard intime et désabusé de Mano Solo. Une entité vivante qui blesse autant qu’elle fascine. Voici, en substance, la lettre d’amour et de colère la plus sous-estimée parmi les chansons sur Paris. Elle fut enregistrée en 1995 pour l’abum « Je sais pas trop ».

MARC LAVOINE – Paris

23

Lavoine semble mêler vécu personnel et image symbolique dans cette évocation mélancolique de la capitale. Le chanteur à la voix grave et feutrée trace, en 1991, un portrait sensible d’un Paris intime, à mi-chemin entre souvenirs amoureux et solitude urbaine.

MILES DAVIS – A Day in Paris

24

Plus qu’une capitale, Paris est une muse pour le Jazz depuis le début du 20ème siècle. Nombre de musiciens noirs-americains s’y rendaient, accueillis par une élite intellectuelle et artistique toujours bienveillante et friande de leur créativité. En dépit de son génie, qui demeure un privilège rare, Miles Davis confessait que découvrir Paris fut pour lui une sensation nouvelle: celle d’être enfin « traité comme un être humain »! Aussi, il avouera aussi avoir aimé éperdument Juliette Greco qu’il n’épousera jamais pour la préserver d’une Amérique ségrégationniste et dans laquelle l’union entre Noirs et Blancs était tout simplement illégale. « A Day in Paris » est donc un morceau important, qui a su capturer l’âme de Paris des années 50 avec une spontanéité ainsi qu’une sincérité déconcertantes.

NOIR DÉSIR – Ici Paris

25

Paris n’est pas le réel sujet de cette perle rock qui dénonce surtout le piège des grandes métropoles. Le piège d’un environnement uniforme, au pouvoir centralisé, et au sein duquel l’humanité perd en substance. Un « Paris » dans lequel l’individualisme, le libéralisme sont des doctrines
prédominantes. Bien que Cantat souligne la beauté « rebelle » du multiculturalisme, il chante également l’espoir d’échapper à cette énergie particulièrement toxique.

OXMO PUCCINO – Pam Pa Nam

26

De la pure poésie, que certains qualifieront d’urbaine parce que son auteur fut d’abord un rappeur. Oxmo a grandit à Paris. Dans le 19ème arrondissement. Au gré des années, son écriture de rue s’est muée en un art plus universel, emprunt de jazz et de chanson. Une évolution logique et cohérente, pour celui qui collaboré avec la plupart des piliers du rap hexagonal et dont il a gagné le respect (au même titre que que le grand public). OX nous livre ici un hommage à une ville chère à son cœur, dont le nom de sobriquet « Paname » était autant fredonné dans les années 20 qu’aujourd’hui par la classe populaire.

PIGALLE – Dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs

27

François Hadji-Lazaro et ses acolytes nous plongent en 1987 dans l’ ambiance populaire et réaliste du Paris ouvrier. Le texte décrit une scène de vie quotidienne dans un bar-tabac, reflet d’un Paris authentique et parfois rude. Le groupe, originaire de Paris, était connu pour ses textes engagés, mêlant chanson française et rock.

RIFF COHEN – À Paris

28

Quand Paris est chantée par l’israelienne Riff Cohen en 2014, elle est célébrée pour être un haut lieu de rencontres multiculturelles et d’ouverture.

THOMAS DUTRONC – J’aime plus Paris

29

Le fils de Jacques Dutronc et Françoise Hardy pose, en 2007, son regard désabusé sur Paris, avec un mélange subtil de swing manouche et pop. Une autre relation d’amour-haine, mais qui demeure néanmoins très populaire parmi les chansons sur Paris.

TRIPTIK – Paname

30

C’est surtout au début des années 2000 que ce groupe de rap parisien aura rencontré le succès.
Notamment grâce au titre « Paname », surnom populaire de Paris, évoquant la vie dans les quartiers, la solidarité ainsi que les réalités sociales de la capitale.

VANESSA PARADIS & M – La Seine

31

Sortie en 2011 pour la bande originale du film Un monstre à Paris, cette chanson légère et espiègle joue sur le double sens entre le célèbre fleuve et la scène artistique. Portée par une mélodie pop teintée de swing, elle peut donc être perçue comme un hommage à Paris.

VITAA – Bienvenue à Paris

32

Vitaa nous invite à découvrir un Paris dynamique sous un jour urbain et contemporain. La chanteuse de R&B nous dépeint une ville parfois dure, avec d’importants contrastes sociaux et culturels, mais toujours pleine de vie.

YANN TIERSEN – La Valse d’Amélie

33

Composée pour le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001), cette pièce instrumentale est devenue un symbole musical de Paris et Montmartre. Influences classiques et folk, donnent une atmosphère douce et nostalgique à la capitale vue à travers le regard d’Amélie.

YVES MONTAND – A Paris

34

La douceur mais aussi la complexité du Paris d’après-guerre, chantée par l’une des voix majeures de la chanson populaire française. Paris est ici célébrée par Montand, avec tendresse et mélancolie.

YVES SIMON – Paris 75

35

Une évocation poétique de la vie parisienne dans les années 70. Cette dernière étant décrite avec une certaine nostalgie et sensibilité, mêlant souvenirs personnels et observations sociales. Ce morceau s’inscrit dans une chanson française littéraire et mélancolique.