Playlist Musique Jazz

50 titres pertinents pour votre ambiance de réception.


Q-DJ est heureux de vous présenter sa playlist Musique Jazz.

En plus de cent ans d’existence, le jazz aura vu naître de nombreux sous-genres. Depuis son berceau américain, naturellement, mais aussi à travers le monde où il s’est répandu dès les années 20. Qu’il soit simple ou complexe, populaire ou savant, le jazz regorge aujourd’hui de standards connus de tous. C’est une modeste synthèse de ses différentes facettes que nous avons tenté de vous proposer ici. L’idée étant de vous exposer des œuvres qui rythmeront efficacement une ambiance « piano bar » qui se veut calme,  élégante et positive, mais sans se limiter au courant mainstream.
Bonne (re) découverte!


playlist jazz

Dernière mise à jour: 10/01/24




AHMAD JAMAL – Poinciana

01

Pianiste précoce mais toujours pas converti à l’Islam, le jeune Frederick Russell Jones sillonnait les night-clubs de Pittsburgh pour gagner sa vie. Son style sophistiqué et toujours à contre-courant s’accordent mal avec celui des Big Bands. Il il ira donc tenter sa chance plus loin,  à Chicago, où il prendra le nom de Ahmad Jamal et formera son premier trio de jazz . Il y enregistrera , en 1958, sa légendaire version de « Poinciana ». Un latin jazz qui lui ouvrira une carrière de plus de cinquante ans et qui lui aura permis de fréquenter quasiment tous les géants du jazz.

AIRELLE BESSON & NELSON VERAS – Neige

02

En 2014, Airelle Besson et Nelson Veras nous offraient ce somptueux dialogue entre une trompette et une guitare. Un duo acoustique au sein duquel la jeune compositrice, autrefois élève de Daniel Humair, et qui s’est produit dans de nombreuses formations comme celle du big band Lumière de Laurent Cugny, s’illustre à merveille. Le saxophone français tient une belle représentante en la personne de Sophie Alour (écoutez le titre « Joy »), qui est par ailleurs proche d’Airelle Besson. Nous espérons une collaboration discographique avec une certaine impatience.

ART ENSEMBLE OF CHICAGO – Theme De Yoyo

03

Voici l’une des œuvres les plus populaires et accessibles du genre free jazz. Une approche de jazz expérimental ou d’avant-garde, initiée entre autres par Ornette Coleman dans les années 50s. C’est en 1969, à Paris, que se forme Art Ensemble of Chicago. Avec à sa tête Lester Bowie, l’orchestre délivrait une œuvre afro-centriste, imprévisible, et particulièrement stimulante. C’est la chanteuse Fontella Bass qui interprète ce morceau qui est demeure aujourd’hui un classique de la musique jazz.

BELMONDO QUINTET – Song For Dad

04

Pour son cinquième album, « Brotherhood », le mythique quintet de jazz français contemporain poursuivait des explorations acoustiques débutées plus d’un quart de siècle plus tot. Belmondo Quintet, ce sont bien évidemment deux frères: Stephane Belmondo à la trompette et Lionel au saxophone ténor. Avec le soutien notamment de l’élégant Eric Legnini, ils signent en 2021 cette ballade dédiée à leur père et mentor.

BIRELI LAGRENE – Si Tu Savais

05

Prodige de la guitare et plongé très tôt das le swing gitan de Django Reinhardt, Bireli Lagrene explore d’abord le jazz sous tous ses angles. Puis en 2001, dans la pure tradition du Quintette du Hot Club de France initié par Reinhardt et Stephane Grappelli, il renoue avec ses sources manouche. Son projet se nomme Gipsy Project, sous le label Dreyfus Jazz. De cette formation naîtra le morceau « Si tu savais », qui s’inscrit par ailleurs parmi ses succès les plus notables. Une perle pour tout playlist Musique Jazz.

BENNY GOODMAN – Sing, Sing, Sing (With a Swing)

06

Avec son big Bang « New Orleans Gang », Louis Prima composait dans les années 1930 le fameux « Sing, Sing, Sing » qui allait bientôt être repris pour le compte du cinéma hollywoodien.C’est « The Great » Benny Goodman, accompagné notamment par le pianiste Roland Hanna, qui édifiera ce morceau swing parmi les standards jazz intemporels. Une référence absolue pour votre soirée theme de soiree « swing jazz party ».

AHMAD JAMAL – Soul Girl Playlist Musique Jazz

ART BLAKEY AND THE JAZZ MESSENGERS – Moanin’

music jazz CHARLES MINGUS – Goobye Pork Pie Hat


BILL EVANS TRIO – Waltz For Debby

07

Grand admirateur de Bud Powell à son adolescence, Bill Evans démontrait dès l’album « New Jazz Conceptions » (1956), une technique d’harmonisation tout à fait singulière pour son temps. Une approche du piano jazz qui lui vaudra d’enregister Kind of Blue aux côtés de Miles Davis. Mais il revolutionnera aussi une approche du trio, qui se cristallise à travers ce standard absolu qu’est « Waltz For Debby ».

BILLIE HOLIDAY – Strange Fruit

08

Billie Holiday semblait vouée à une carrière honorable mais sans éclat. Au début des années 30, son répertoire de jazz vocal se composait principalement de chansons traditionnelles et romantiques. Mais en reprenant le poème protestataire et antiraciste nommé « Bitter Fruit », sa carrière prendra un tout autre tournant. En clair, le « Strange Fruit » doit être entendu comme le corps Noir. Celui qui était régulièrement lynché et pendu dans les arbres du sud de l’Amérique ségrégationniste. Le public confessait être déstabilisé par un morceau complètement habité, à un point tel que ce dernier vivait la scène comme s’il y assistait. Une qualité d’interprétation rare, qui édifie cette chanson jazz au rang d’ hymne pour la communauté afro-américaine, tout en appartenant pleinement à l’histoire des États-Unis.

CAMILLE BERTAULT – Comment te dire Adieu

09

Elle a stupéfait les jazz men de la planète avec ses vocalises sur « Giant Steps ». FranceMusique jazz et la radio jazz Classic FM l’encensaient sur leurs ondes avant qu’elle ne soit finalement sollicitée par un label. « Comment te dire Adieu » est extrait de son éblouissant « Pas de géant ». Un deuxième album de 2018, en outre, sur lequel la chanteuse reprend Gainsbourg avec une liberté qui définit clairement son style.

CHARLIE HADEN & PAT METHENY – The Moon Song

10


CHARLIE PARKER – All The Things You Are

11

Saxophoniste précurseur du bebop dans les années 40, style né dans les jam sessions qu’il fréquentait assidûment à New -York, le « bird » aura écrit de bien belles pages de l’histoire de la musique jazz. Il s’imposera peu à peu comme la figure d’une nouvelle génération de musiciens virtuoses. Mais, possédé par le démon de la drogue, Parker n’aura pas pu vivre assez longtemps pour de démontrer l’étendu réel de son génie. Pourtant, même au plus mal, il enregistrait d’excellents disques produit par Savoy. En revisitant notamment des standards jazz, comme ce « Lover Man » que nous vous conseillons d’écouter attentivement. C’est en 1953 qu’il enregistre le live mythique : Jazz at Massey Hall. Aux côtés de Dizzy Gillespie, Bud Powell, Charles Mingus, et Max Roach, Parker était à la fois au sommet et à la fin de sa carrière.

CHET BAKER – Autumn Leaves (Les Feuilles Mortes)

12

Les débuts de Chet Baker, dans les Etas Unis des années 50, sont synonymes de triomphe. Avec ses allures de playboy surdoués et rebelles, le jeune crooner fait clairement de l’ombre à un Miles Davis qui ne pourra jamais compter que sur son seul talent de trompettiste pour être reconnu à sa juste valeur. Mais le précurseur du cool jazz y multiplie les scandales et tombe vite en disgrâce. Par ailleurs, sa déchéance physique, marquée par une forte dépendance à la drogue s’avérera de plus en plus saisissante avec le temps. Si c’est en Europe, et en particulier à Paris, qu’il se découvrira un public plus réceptif à son art, Baker reste attaché à sa nation. Il y enregistrera l’album « She Was Too Good To Me » en 1974, qui renferme le standard jazz « Autumn Leaves » mais aussi « Ballads For Two » quatre ans plus tard avec la désormais mythique reprise de « Blue Bossa ».

CHICK COREA – Spain

13

Artiste issue de l’école avant-gardiste 70’s et immense improvisateur, Chick Corea a largement contribué à l’éclosion du Jazz Fusion. Un style mélodique et très rythmique, intégrant des élements de latin jazz. Aussi, pour Blue Note et ECM, il enregistrera des albums Free Jazz de très bonne facture. Au même titre que « Armando’s Rhumba » ou « La Fiesta », « Spain » s’inscrit parmi les standards dont il a gratifié le Jazz Music moderne.

CANNONBALL ADDERLEY – Mercy, Mercy, Mercy Playlist Musique Jazz

DAVE BRUBECK – Take Five

EDDIE HARRIS – Listen Here


CLIFFORD BROWN & MAX ROACH – Joy Spring

14

Formé par un ami de Dizzy Gillespie, Clifford Brown se lance dès l’automne 1947 dans une série de jam sessions qui lui permettent d’approcher des grandes personnalités du monde Jazz. C’est avec le combo de Bud Powell que le trompettiste entre pour la première fois en studio. Il s’impose très vite comme un soliste humble, et à l’écoute. Il reste néanmoins peu de traces discographiques de ce virtuose des courants du bebop et hard bop, en raison de sa disparition prématurée. Mais des titres comme « Joy Spring » ou « Sandu » auront eu une grande influence sur ses disciples comme sur les amateurs de musique jazz.

CYRILLE AIMÉE – Loving You

15

Franco-dominicaine établit à la Nouvelle-Orléans, Cyrille Aimée déclenche les ovations du public partout où elle se produit. C’est la revisite d’une standard de comédies musicales, signé par Stephen Sondheim, qui révélera en 2019 la promesse d’une grande voix du jazz féminin.

DAVE BRUBECK – Take Five

16

« Time Out » est l’album Jazz que tout le monde devrait posséder tant il est célèbre et accessible à l’écoute. Paradoxalement, les titres qui ont jalonné son succès présentent tous une signature rythmique totalement inédite dans les années 1950. Édifié au statut de standard jazz, le thème de « Three to Get Ready » sera adapté plus tard par Claude Nougaro pour devenir « Le Jazz et la Java ». Les stations TSF Jazz, Jazz Radio et autres Radioswiss jazz reconnaîtront quant à elles que Take Five est l’un de morceaux qu’elles ont le plus diffusé dans leur histoire. Le pianiste américain y est définitivement au sommet de son art. Les amateurs de Jazz funk pourront se pencher sur la version Take Five de George Benson, qui est tout simplement saisissante. Un morceaux qui se classe indéfiniment dans notre top 10 et dans toute playlist Musique Jazz qui se respecte.

DEXTER GORDON – Blue Bossa

17

Un autre standard Jazz, apparu la toute première fois sur l’album « Page One » de Joe Henderson. Le saxophone ténor de Dexter Gordon en proposera sa délectable version.

DIANA KRALL – Almost Blue

18

Bien que son œuvre dévie désormais vers une pop dépourvue de toute saveur, Diana Krall a longtemps incarné le renouveau du jazz vocal. La chanteuse parisienne Sarah Lancman cite régulièrement l’album « Live in Paris » comme l’une de ses influences majeures, au même titre que le smooth Jazz des années 90 rimait souvent avec Diana Krall. Écrite par son époux et icône rock Elvis Costello, la chanson « Almost Blue » s’inscrit parmi les succès les plus notables et les plus aboutis de la beauté canadienne.

DIDIER LOCKWOOD – Jazz-Rock

19


DJANGO REINHARDT – Minor Swing

20

Un thème célébrissime ainsi qu’une structure harmonique simple, se prêtant idéalement à tout jeu d’improvisation. Django Reinhardt en fut le compositeur, mais Stephane Grappelli est aussi à mettre au crédit de ce standard du jazz manouche qui fut enregistré pour la première fois par le Quintette du Hot Club de France deux ans après « Stardust », en 1937. Dans son célèbre « Tribute To Stéphane Grappelli » sorti en 2000 chez Dreyfus Jazz, le violoniste Didier Lockwood nous gratifiait d’une version remarquable et qui siéra également à votre ambiance musicale. Il est aussi un titre hommage original, du Modern Jazz Quartet, et qui pourra retenir votre attention: le titre « Django »,  notamment, composé par le pianiste John Lewis en 1953.

DUKE ELLINGTON – Caravan

21

The Duke aura abusé de ce morceau, en l’enregistrant des centaines de fois. La première version, sortie en 1937, fut un succès rententissant à travers le monde. Bien évidemment, on ne compte plus les adaptations et autres reprises qui trahissent un standard de la musique jazz. Lequel est indispensable dans votre playlist, au même titre que le morceau « Perdido ». Notons ici que Duke Ellington demeure toujours l’un des chefs d’orchetestre les plus réputés de l’histoire du jazz, en particulier dans les années 1920 – 1930.

ELIA BASTIDA – Autumn In New York

22

Musicienne sensible, repérée par Joan Chamorro et proche de Andrea Motis, Elia Bastida est une figure devenue incontournable pour qui s’intéresse au violon. Un instrument bien discret dans la musique jazz, au regard de la musique classique.

ELLA FITZGERALD & LOUIS ARMSTRONG – Summertime

23

A peine âgée de 16 ans, Ella Fitzgerald faisait déjà les belles heures du désormais mythique Apollo Theater de Harlem. Son agilité vocale lui ouvre alors la voie d’une carrière de chanteuse swing, qui devra néanmoins braver la ségrégation raciale ambiante aux Etats-Unis. Sans l’affection de Marilyn Monroe, qui décèle très vite en elle l’aura de « La Grande Dame du jazz », Fitzgerald aurait probablement connu un tout autre destin. Mais sa voix pure, comme sa capacité extraordinaire à improviser auront raison de ses 70 albums et 14 Grammy Awards. Ella Fitzgerald s’illustrera, en définitive, dans le bebop, le scat, le blues, et bien d’autres styles musicaux. Et ce, jusqu’à la fin des années 80. L’histoire du Jazz l’élèvera à jamais à son panthéon, aux côtés de Sarah Vaughan, Nina Simone et Billie Holiday. Quant à « Summertine », le titre est extrait de son album le plus connu: « Porgy and Bess ». Ce dernier fut enregistré en 1959, avec l’une des plus grandes légendes du jazz qu’était Louis Armstrong.

HORACE SILVER – Song for My Father Playlist Musique Jazz

JIMMY SMITH & WES MONTGOMERY – OGD

JOHN COLTRANE – Wise One


ESBJÖRN SVENSSON TRIO (EST) – Seven Days Of Falling

24

Pendant 18 ans, entre 1990 et 2008, E.S.T fut probablement le groupe le plus influent de la scène Nordic Jazz. S’exprimant d’abord dans un registre classique, Esbjörn Svensson et ses acolytes enrichiront peu à peu leur jazz en y ajoutant des éléments de rock et d’electro. Un style singulier qui leur permettra de performer en tête d’affiche des plus grands festivals du monde.

FRANK SINATRA – Fly Me To The Moon

25

Le crooner reprenait, en 1964, ce standard de jazz qui allait devenir l’une des chansons d’amour les plus célèbres de son répertoire avec peut-être « Body and Soul ». Une version swing-jazz enregistrée avec le big band jazz de Count Basie, et qui accompagnait les présupposés pas de Neil Armstrong sur Lune un certain 20 juillet 1969 …

GREGORY PORTER – Be Good (Lion’s Song)

26


HENRI TEXIER – L’Elephant

27


HERBIE HANCOCK – Cantaloupe Island

28

Voici un morceau de jazz fusion de 1964, célèbre pour son riff de piano funky, et en ballottage favorable face au non moins fabuleux « Chameleon » et que nous avons finalement abandonné dans le cadre de l’élaboration de cette playlist Musique Jazz. Les amateurs de acid-jazz pourront se tourner vers le groupe britannique US3 qui, en 1993, sampla avec succès son non moins célèbre « Cantaloupe Island ».

IBRAHIM MAALOUF – True Story

29

Le trompettiste franco-libanais est un pro de l’impro et adapte du métissage des genres. Autant de sensibilités à ajouter à un jazz délibéremment accessible et orienté grand public. Lorsque sort l’album 40 Mélodies, à l’occasion de son 40e anniversaire en 2020, on réalisait alors que la carrière de Ibrahim Maalouf était déjà bien fournie. Vingt années à collaborer avec des pointures de la chanson et de la variété, comme avec des figures notables du jazz telles que Roberto Fonseca (Yesun – 2019), Toufic Farroukh, ou David Linx. Plébiscité par de nombreux clubs de Jazz et autres festivals français (Printemps de Bourges, Wolfijazz, festival de musique de Saint-Denis …), Ibrahim Maaalouf est devenu une star, certes, mais dans la définition la plus respectable du terme.

LONNIE LISTON SMITH – Expansions Playlist Musique Jazz

KENNY BARRON TRIO – Beautiful Love

KENNY DORHAM – Una Mas (One More Time)


JOHN COLTRANE – Giant Steps

30

spiritual

KEITH JARRETT TRIO – I Fall In Love Too Easily

31

A bien des égards, Keith Jarrett pourrait être comparé à Miles Davis. D’abord pour son obsession pour la perfection. Cette dernière qui se traduit par un toucher pianistique d’une rare délicatesse, mais par cet état de transe qui semble l’habiter lors de ses performances live. Celui qui fut l’époux de Margot Erney possède aussi ce trait commun qu’il aura abordé de nombreux styles musicaux au cours de sa carrière. Dans le registre jazz, comme celui de la musique classique dont il est très imprégné. Son trio avec Gary Peacock (contrebasse) et Jack DeJohnette (drum) fut remarquable. La formation interprétait des compositions originales saisissantes. Ce dernier aura également interprété de grands standards jazz, comme ce « I Fall In Love Too Easily » popularisé par Frank Sinatra en 1945, « Over the Rainbow », ou « My romance ».

LIONEL HAMPTON – Flying Home

32


LONNIE LISTON SMITH – Expansions*

33

Jazz Funk

LOUIS ARMSTRONG – What A Wonderful World

34

Un hymne à la paix, mais aussi à l’amour, que l’influent « Satchmo » enregistrera au crépuscule de sa vie en 1967. Une vie débutée dans un quartier noir, pauvre et violent de la ville du jazz, La Nouvelle-Orléans, où le virtuose de la trompette a pourtant largement subi ségrégation. Si la chanson « What A Wonderful World » confère aujourd’hui à Armstrong le statut honorable d’ambassadeur du jazz US, elle trahit immanquablement une attitude obséquieuse et servile qui ne fait pas l’unanimité.

MARCUS MILLER – Strum

35

Si l’élégant Marcus Miller est maître en matière de jazz, son style de prédilection reste le funk. Et cette seule influence définit son style si unique et complexe, qui a notamment permis à sa Fender Jazz Bass de s’imposer comme instrument de lead. Certains ont peut-être eu la chance d’assister à un de ses concerts live et d’y savourer son art du slap ou de la walking bass. D’autres se contenteront de sa fabuleuse prestation immortalisée par Zycopolis, à l’auditorium de Lyon en 2009. Miller y enregistrait son hommage à Miles Davis « Tutu revisited », finalement sorti en 2011.

MELODY GARDOT – Baby I’m A Fool

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MICHAEL BUBLE & CÉCILE MCLORIN SALVANT – La vie en rose

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Sway…
S’il est reconnu internationalement pour sa pop mainstream, Michael Bublé est aussi un grand chanteur de jazz vocal. Deux ans avant sa reprise de « Sway », un standard mambo qui lui vaudra nombre d’éloges, il conjuguait son talent avec l’extraordinaire Cécile McLorin Salvant. Ensemble, il reprendront « La Vie en Rose » en 2001. Une chanson emblématique du répertoire d’Edith Piaf, fierté du patrimoine francais, aux arrangements délicieusement jazzy pour la circonstance.

MILE DAVIS – So What

38

Standard de jazz instrumental des années 1950, « So What » est à classer dans le registre modal bebop. Le trompettiste américain aimait utiliser cette expression qu’il mettra en musique sans aucune répétition. Aimer Miles Davis suppose de s’intéresser à ses productions live, parmi lesquelles « Merci Miles! Live at Vienne », « Jazz at the Plaza » ou « Miles and Quincy Live at Montreux » occupent une place de choix. Bien évidemment « The Kind Of Blue » reste chef d’oeuvre le plus populaire d’une longue et prolifique carrière qui se clôturera quasiment avec l’album « Tutu ». Parmi quelques titres à écouter pour une playlist Musique Jazz accessible, notons « Solar », « Tune Up », « Bag’s Groove » ou « The Man I Love ».


MULATU ASTATKE – Yèkèrmo Sèw

39

Style – world jazz / Éthio-jazz

NORAH JONES Feat WYNTON MARSALIS – You Don’t Know Me

40


OSCAR PETERSON – C Jam Blues

41

Composé dans les années 1940 par Duke Ellington, « C Jam Blues » est un standard de jazz dont la mélodie a la particularité de n’utiliser que deux notes: le sol et le do. Mélodieusement inventif, Oscar Peterson le jouera en trio comme bien d’autres, et enregistrera même sa version chez Verve en 1959.

Playlist Musique Jazz MAX ROACH – Lonesome Lover

MILE DAVIS – So What

WILLIS JACKSON – Nuther’n Like Thuther’n


SADE – Smooth Operator

42

live montreux

SANT ANDREU JAZZ BAND – Triste

43

Quelle belle histoire que celle écrite par Joan Chamorro, prof de musique de son état, qui a su transmettre sa passion du jazz à ses élèves et édifier ces derniers au statut de big band reconnu à l’international. Si c’est la très jeune Alba Armengou qui est mise à l’honneur sur ce merveilleux « Triste », la formation espagnole aura fait naître de réelles vocations professionnelles comme celle de Rita Payes et Andrea Motis. Une Andréa Motis que nous avions par ailleurs découverts au festival Jazz San Javier en 2019.

SARAH VAUGHAN – Lullaby of Birdland

44

Le Jazz vocal féminin réunit aujourd’hui un parterre de chanteuses fabuleuses parmi lesquelles occupent une place de premier ordre Youn Sun Nah (« Momento Magico »), Solveig Slettahjell (« Come in from the Rain »), Roberta Gambarini, ou Sara Lazarus (« Morning ») . Mais aucune d’entre elles ne sauraient rivaliser avec Sarah Vaughan. La chanteuse américaine excellait dans le jazz bebop, le scat, mais aussi les ballades qui sublimaient son vibrato. Sa magie opère toujours dans ce classique « Lullaby of Birdland » dédié au club de jazz le plus mythique de New York. Un disque live at the berlin philharmonie, 1969, renferme des interprétations sublimes de « Misty », « All Of Me » ou de « Time After Time » que nous vous invitons à découvrir de toute urgence. Comme l’enregistrement de 1954 « Sarah Vaughan a Paris » présentant la reprise jazz irrésistible de « That’s all ».

SIDNEY BECHET – Petite Fleur

45

Avec sa clarinette, le natif de la Nouvelle-Orléans aura sillonné le monde entier. Il a représenté dignement le jazz de dixieland mais aussi le charleston. Mais c’est en France, d’abord au sein de la Revue Nègre parisienne, qu’il passera ses plus belles années de vedette. Et si le titre « Petite Fleur » sera de loin le plus grand succès commercial de Bechet, l’influence artistique de ce prodige n’a d’égale que les noms prestigieux qui n’ont eu cesse de l’honorer. Pourrions nous citer pour exemple Louis Aragon, son partenaire Claude Luter, ou George Brassens.

STACEY KENT – How insensitive

46

Chanteuse à succès, Stacey Kent nous enchante ici par une revisite bossa nova jazz digne de la playlist Musique Jazz des soirées de monsieur l’ambassadeur. C’est élégant et parfaitement à propos.

STAN GETZ – Misty

47

Avec un style identifiable dès les premières notes, Stan Getz se sera imposé parmi les plus grands saxophonistes ténor de son temps. Mariant douceur et élégance, il fut considéré comme le chef de fil du jazz cool. Aussi, avec le guitariste charlie Byrd, il introduira la bossa nova sur le marché occidental à travers l’album « Jazz Samba » au début des années 60’s. Misty est la reprise d’un standard Jazz americain, qu’il enregistre en 1988.

THELONIOUS MONK QUARTET – Blue Monk

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A écouter également : « Pannonica », superbe composition pour la baronne de Rothschild.

TIGRAN HAMASYAN – What The Waves Brought

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YOUNGBLOOD BRASS BAND – Brooklin

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Le Riot Jazz dans toute sa splendeur, avec son armée de cuivre et de percussions qui n’est pas sans rappeler les fanfares Made in New-Orleans. En somme, l’un des Brass Band les plus influents sur la scène internationale.



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