Playlist Musique Attié et Abbey
25 classiques pour votre soirée festive.
Quel-DJ est heureux de vous présenter sa sélection musicale de Musique Attié et Abbey.
L’histoire de la Musique Attié enregistrée s’écrit durant les années 50. En l’occurrence avec la naissance des premiers orchestres. Depuis la région des lagunes, Anoman Brou Felix, Abenan Louis, et encore Yapi René sillonnaient le pays avec un plébiscite unanime.
Puisant dans les traditionnels Akô et Ayo, la danse rythmée des anciens se mêlait déjà à la polyphonie incantatoire. Tout cela en apportant des notes musicales modernes qui en ont fait sa singularité.
La musique attié relaie des faits de société. Elle aborde des thèmes récurrents tels que l’amour, la mort, la jalousie, la méchanceté ou la solidarité qui parlent à tous. Les vétérans, que sont « L’Ivoiris Band » ou « les musicaux Folklore d’Adzopé », ont largement contribué à l’émergence d’une seconde génération qui sera largement citée ici. Laquelle a aidé à son tour la suivante et ainsi de suite.
Nous espérons que cette présente sélection vous sera profitable dans vos recherches de références majeures.
Bonne(re)découverte!
Dernière mise à jour: 19/01/2023
ABENAN LOUIS – Wui Ekoun Me
01
Dans les années 80, bals poussières et autres maquis de la banlieue nord d’Abidjan suaient aux rythmes d’Abenan Louis. Accompagné de son Super Disco d’Anyama-Adjamé, le guitariste solo et le chanteur Abenan N’cho défendront des albums dont les échos se répandront sur tout le territoire ivoirien. « Wu Ekoun Me », un de leurs plus grands succès, édifie la musique attié à sa quintessence. Guitares ondulantes, section de cuivre et rythmique sont au rendez vous dans un titre qui questionne sur l’inéluctabilité de la mort.
AHIWO ORCHESTRA – Mayebo
02
« Ahiwo », pour « souvenons-nous ». Vestige des Rossignols d’Ananguié puis d’Ahiwo Orchestra, Ahiwo International étoffe son répertoire tradi-moderne depuis plus d’une quinzaine d’années. Douze membres composent cet orchestre basé dans le District d’Adzopé. Lequel résumerait presque à lui seul l’identité culturelle du pays Akyé. Au rythme de l’ako, Atsé Hilarion n’aura eu de cesse d’offrir au public des prestations live dont la qualité a toujours été unanimement saluée. Et malgré les difficultés contextuelles, cette excellence se confond avec une constance qui ne saurait se justifier que par l’attachement des akyiés à leur patrimoine culturel.
AKIAPO MATHIEU – Cellulaire
03
Un autre morceau qui s’inscrit comme un incontournable de la musique attié.
ALAIN DEMARI – Ki Nin
04
Alain Demari est la voix de velours qui fait honneur à la langue akyé. A sa sortie en 2012, « Ki Nin » fut un grand succès auprès de la gente féminine. Cette chanson qui parle d’amour est toujours aussi populaire sur la piste de danse. Désormais bien établi en France, Demari n’offre que des prestations sporadiques en Cote d’Ivoire. Ce qui témoigne par ailleurs du manque de soutien des artistes méritants du pays, ne serait-ce que du côté du pouvoir culturel.
ALOBIÉ AKONDA – Va Man Panin
05
Comme nombreux de ses confrères, la voix d’Alobié Akonda semble devenue inaudible dans un paysage musical ivoirien qui brade sa chanson traditionnelle à la faveur d’une modernité exportable et donc bien plus lucrative. La place est désormais cédée à un coupé décalé (au déclin inéluctable) ainsi qu’à d’autres sonorités nouchis célébrés en grande pompe dans les médias mainstream. « Va Man Panin » est une belle œuvre et s’inscrit au cœur de la culture musicale ivoirienne. A une heure où chaque pays du monde revendique sa singularité, il semble bien paradoxal que la belle Côte d’Ivoire ne se batte pas pour préserver le lien avec l’expression la plus en lien avec l’esprit de ses ancêtres.
ANGBAKOU LUDOVIC ET LE YAPI JAZZ – Nun Nun Se
06
Un titre d’une telle beauté mériterait un meilleur sort que l’oubli ou la poussière. Un beau jour, d’autres, plus conscients du joyau qu’il constitue, se le réapproprieront et d’aucuns viendront prétendre que leur patrimoine est une fois de plus pillé sans scrupule…
ANOMAN BROUH FELIX – Hankoileuh
07
Avec sa guitare et son verbe, il fut l’un des premiers virtuoses reconnus après l’indépendance ivoirienne. Anoman Brou Felix a écrit les plus belles pages de la musique Attié moderne. Orphelin et déscolarisé trop tôt, le natif d’Adzopé a forgé son destin de manière autodidacte. Lorsqu’il fonde son premier orchestre en 1960, l’Ivoiry Band, ses cordes vocales lui font déjà défaut. Mais cela ne l’empêche pas de rythmer et de danser son célèbre « Wami » lors des plus belles réunions festives du continent africain. Anoma Brou Felix n’a eu de cesse de chanter son amour de la Cote d’Ivoire, son soucis de voir son peuple prospérer dans la paix et la fraternité (« Hankoileu »…). Mais déjà de son temps, le manque soutien des autorités comme l’hypocrisie du show-business l’exaspérait. Ce n’est qu’au crépuscule d’une vie bien remplie que la reconnaissance de la nation s’est manifestée auprès de celui qui aura préféré, en pleine force de l’âge, l’exil discret et laborieux dans la banlieue française de Villepinte. De retour sur sa terre pour une retraite indigne pour un artiste de son rang, Anoma Brou Felix s’est éteint auprès des siens. Il avait l’âge de 86 ans.
ATSÉ HILARION & NGUIÉ ORCHESTRA – Assi Olivier
08
Un morceau célèbre au sein de la communauté attié. Hilarion y rend un vibrant hommage à son ami défunt, Assi Olivier. Lequel était entré avec lui au sein du groupe Audiorama dans les années 90.
ASSALE FABRICE – Aguinancé
09
Établi à Paris où il se rend disponible avec son groupe Etchou Orchestra, Fabrice Assalé anime de nombreux mariages de la diaspora.
AVEU ORCHESTRA – Anapo Chiké
10
La jeune génération d’une musique attié qui ne laisse, hélas, entrevoir de que faibles perspectives de relève.
DJ RODRIGUE – Attalaku en Attié
16
Particulièrement populaire au début des années 2000, avec un coupé-décalé qui l’honorera de tubes comme « Confirmation » ou « Anin Melo », DJ Rodrigue ne semble plus occuper le devant de la scène. Mais son concept de l’Atalaku en Attié fait toujours la fierté de son ethnie, tant il rayonne à travers toute la Côte d’Ivoire.
EKISSI PIERRE – Ayahodjé Mya
11
Natif d’Agboville, celui qu’on nommait affetueusement « le Seigneur » s’inscrivait parmi les précurseurs de la musique ivoirienne moderne.
JOËLLE C – Attié
12
Joelle Seka définissait elle même son style comme de la musique attié modernisée. Digne héritière de la famille Seka, elle aura malgré tout dû persévérer afin d’exister artistiquement. Son décès prématuré a coupé court à une carrière plus que prometteuse.
LES MESSAGERS DE LA PAIX – Dzeu Bo Tsabi
13
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MARCELIN OKOI – Tchinko Tchinko
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Marcellin Okoi faisait les beaux jours de l’Ivoir’ Compil dans les années 90. Son quasi instrumental « Ambiance Democratique » y sonnait comme un hymne fédérateur. L’oncle de Monique Seka ne pourra pas, hélas, s’ennorguillir d’une large discographie. Mais des titres comme « Akonda » ou « Tchinko Tchinko » demeurent des valeurs sures de l’ambiance attié.
MONIQUE SEKA – Missounwa
15
La culture constitue le premier socle civilisationnel d’un peuple. Et si vous demandez à un mélomane de citer le nom d’une chanteuse ivoirienne majeure, le nom de Monique Seka reviendra invariablement. Pourtant, la reine de l’afro-zouk n’a jamais été honoré pour son exceptionnel talent. Troisième génération d’une dynastie musicale particulièrement influente, elle est la petite fille des Sœurs Comoé, la sœur de Joëlle C et Marcelin Okoi, mais aussi la fille de Okoi Séka Athanase. Au gré d’une carrière musicale sans palabres, l’artiste abidjanaise est devenue l’ ambassadrice naturelle de l’élégance comme de la sensualité ivoirienne. Une chanson telle que « Missounwa » s’inscrit toujours dans les mémoires collectives des africains, depuis le sud du continent jusqu’aux tréfonds des Caraïbes. On s’interroge alors sur le modèle à suivre pour qu’un artiste ivoirien puisse figurer un jour parmi les représentants émérites de sa propre culture.
OKOI SEKA ATHANASE – Oye Assonan
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Il fut parmi les premiers grands noms de la Musique Attié. L’empereur du Kete Rock, que l’on ne présente plus, aura fait les beaux jours de l’orchestre national de Côte d’Ivoire, D’audiorama Orchestra, mais aussi des Grands Colombia d’Adzopé.
ORCHESTRE GRANDS COLOMBIA & STANLEY MURPHY – Babouyi Jouwo
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PONDO KOUAKOU HUBERT – Abo Kpagui
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RYTHME YAPI RENÉ – Abobachi
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SUPER AGNEBY JAZZ & ASPRO BERNARD – Ade
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TP AUDIORAMA – Apicheke Super
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L’akô des attiés a connu ses plus belles heures avec le Tout Puissant Audiorama, orchestre professionnel fondé en 1968 mais qui ne produira de disques qu’à partir des années 80. Habitué au salles combles, feu Assi Seraphin et ses musiciens n’ont eu de cesse de moderniser leurs sonorités en allant puiser dans le zouglou, le highlife, voire le soukous congolais. Ouvertement inspiré du TP OK Jazz de Franco, l’orchestre s’était par ailleurs doté de structures de production, lui permettant de livrer un album chaque année.
YAO KOUACOU MICHEL – Srantika
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YAPI AMANDEKAN – Amandekan Wi
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Son nom revient assez peu dans les mémoires. Pourtant, Yapi Amandekan fut un véritable précurseur de la musique Akyé moderne, qu’il a servi comme guitariste chevronné, mais aussi comme chanteur unanimement apprécié. Il fut un vrai modèle pour ses contemporains.
YAPO EMILE ET LES ROSSIGNOLS D’ANAGUIÉ – Min Bin Sin Bin
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Playlist Musique Attié: La sélection Quel-DJ
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