Playlist Boum Enfants :

Née d’un père chanteur et d’une mère humoriste, Angèle semblait destinée à signer la bande-son de sa génération. Révélation pop de 2018, la jeune artiste belge s’impose dès son premier album, à la fois accessible et redoutablement efficace. On y retrouve « Balance Ton Quoi », chanson-manifeste contre le sexisme ordinaire, qui en pointe les travers avec humour. Les enfants n’en saisissent pas toujours le propos, mais la chanson sème une graine pour plus tard, tandis qu’ils en reprennent déjà le refrain porté par une mélodie imparable.

Bigflo et Oli sont frères et tous deux rappeurs originaires de Toulouse. En 2017, ils narrent les trajectoires parallèles de quatre personnages confrontés à leurs propres hésitations. Chacun peut s’identifier, de près ou de loin, à l’un d’eux. Cette fable urbaine porte une morale simple : il vaut mieux agir que regretter plus tard. Le titre s’impose rapidement dans les collèges et les cours d’école, avant d’être couronné par une Victoire de la Musique.

Après avoir connu le succès au sein de la Sexion d’Assaut, Black M amorce en 2014 un virage plus pop et fédérateur. Si ses premiers singles solo le plaçaient encore dans l’ombre de Maître Gims, « Sur Ma Route » change la donne dès les premières notes de guitare acoustique. Cette sonorité estivale séduit, en effet, le grand public au point de devenir un tube majeur. Le titre reste aujourd’hui une valeur sûre pour votre playlist boum, grâce à son refrain simple et dépourvu de toute vulgarité.

Maître Gims est sans nul doute l’artiste qui aura le plus contribué à l’immersion du rap dans la variété pop. « Sapés Comme jamais » ou « Bella » en serait même devenu des sortes d’hymnes. Mais à bien considérer les choses, l’ambiance crescendo proposée par « Ciel » nous semble mieux convenir à une ambiance boum ! Le duo avec Vianney « La Même » reste plus actuel mais avec un intérêt moindre à nos yeux.

Aucune grossièreté ni sous-entendu gênant à l’horizon pour ce hit urbain taillé pour danser, dont le refrain catchy est souvent repris en chœur. Jungeli signe en 2023 un succès inattendu en mettant en scène une vision de l’amour volontairement légère. “Petit Génie” est un garçon décomplexé, davantage attiré par l’argent, le fun et la spontanéité que par les grands sentiments ou l’engagement. Une ritournelle afropop efficace, où le message, s’il existe vraiment, reste bien secondaire au regard de l’énergie festive du morceau.

De retour sur le devant de la scène en 2022, Keen’V confirme son statut d’expert en musique feel good. Tous les ingrédients sont réunis, dans une veine solaire, afin de rassembler les enfants autour d’un moment festif. Le rythme, mêlant pop et ragga, se montre particulièrement entraînant. Et malgré un sujet de fond sérieux qui fait écho à un message de résilience, Keen’V se garde de toute forme de vulgarité. Le titre reste ainsi accessible aux oreilles les plus jeunes, grâce à des mélodies simples et des paroles aisées à reprendre en groupe.

Connu pour ses sons ambiancés, le rappeur marseillais est propulsé au premier plan en 2018 grâce au film Taxi 5, dont « Va Bene » accompagne la bande-annonce. L’univers, à la fois léger et festif, s’accorde parfaitement à l’énergie d’une boum. Les enfants en reprendront volontiers le refrain, très rassembleur, tandis que les adultes seront rassurés par un contenu exempt de toute vulgarité.

Lartiste s’oriente depuis plusieurs années vers une pop urbaine légère, positive et rarement transgressive. Le succès de « Chocolat », porté aux cotés de Awa Imani en 2016, illustrait déjà cette évolution. Avec « Catchu » en 2017, son registre devient autrement plus ludique. Lartiste y dépeint une scène de soirée assimilée à un jeu de séduction, où la danse tient lieu de langage principal. À travers ce récit métaphorique, il observe un corps féminin en mouvement, charmé mais sans gravité : chacun joue son rôle, sans se prendre au sérieux, au seul bénéfice d’une ambiance festive.

Les jeunes demoiselles ne bouderont pas ce duo, composé de Anne et Jacinthe. Deux amoureuses de musique et de poésie, simples et naturelles, qui les feront danser sur cette magnifique chanson composée par Vianney. Si l’estime de soi est un bon point de départ, le don de soi pourrait être le véritable sens de l’existence. Voilà, en substance, ce que cette dernière révèle. La valeur d’une existence ne se mesurant par ailleurs ni à la richesse, ni au statut, ni à l’admiration des autres, mais à la qualité des liens affectifs.

Une chanson de décompression, qui n’aura pas eu besoin de la moindre vulgarité pour affoler les compteurs. Naps, toujours prolifique, déroule ici une vie fantasmée faite de luxe, de voyages et de bolides. Son récit est volontairement théâtralisé. L’auto-dérision affleure constamment, comme pour rappeler que ce décor clinquant sert surtout de refuge contre quelques fissures intérieures. Aux côtés de Gims, déjà solidement installé au sommet, le rappeur marseillais signe un titre léger, et parfaitement accessible.

La carrière solo de Soprano est un sans faute dans le temple du mainstream. Le chanteur franco-comorien enchaîne les succès. Aussi, sa musique fédère toutes les générations. Elle demeure toujours ouverte d’esprit et dépourvue de toute vulgarité. Capable de réveiller instantanément tout le monde, garçons comme filles, « En Feu », mais aussi un autre de ses titres comme « le Coach », demeurent des titres toujours très attendus sur la piste!

Bien que le thème de l’absence de figure paternelle soit toujours sérieux, la magie poétique de Stromae désamorce toute gravité au service d’une electro-pop irrésistible. On ne présente plus ce morceau de 2013, culturellement ancré, et ultra fédérateur. Un hymne francophone du XXIᵉ siècle, aux sonorités universelles et dansantes.

Vitaa et Slimane nous embarquent, en 2019, dans un véritable ping-pong vocal qui met en scène un échange intime. Ce dialogue sert avant tout à sublimer leurs voix, soutenues par une rythmique entraînante et par des paroles offrant une vision apaisée de l’existence. On peut se planter, douter ou perdre pied — et c’est presque rassurant : tout cela fait partie du jeu de la vie.

Grâce au Raï’n’B, sous-genre musical qui l’a porté disque d’or et de platine, Amine traverse la première décennie des années 2000 en ambassadeur de la chanson joyeuse et festive. Plus discret par la suite, il signe pourtant en 2015 un hymne resté dans les mémoires : « Señorita ». Un single ensoleillé, qui n’est pas sans évoquer l’esprit de «Magic In the Air» de Magic System et Ahmed Chawki. Simple, positive et résolument rythmée, ce dernier demeure un excellent choix pour fédérer les enfants sur la piste de danse.

Dans un style électro-pop très entraînant, la jeune Carla Lazzari nous chante un premier coup de foudre amoureux. Elle se questionne, en outre, sur l’étrange sentiment qui l’anime et qu’elle symbolise par les onomatopées « bim, bam et boum » ponctuant son refrain. Il n’est pas sûr que cet hymne à l’amour « teenage » convienne pour une boum pour ado de 12-13 ans, sinon pour des enfants en âge d’être à l’école primaire voire en sixième.

Bien connu des ch’tis, ce groupe sans prétention aura conquis la France entière sans autre promotion que sa fameuse chorégraphie « du pouce en avant ». Ce dernier est porté par Jean-Jacques Defer. Un ancien gérant de magasin de disques à Armentières, dont le père s’était illustré naguère dans le registre de chansons paillardes et grivoises. Et si personne ne mémorise le nom de Defer et s’n’Orchess’, rares sont ceux qui n’ont pas dansé sur leur titre phare, circulant lors des mariages et autres fêtes de familles. Bien évidemment, les enfants le connaissent et seront heureux de partager ce moment bien à eux entre copains.

Au cœur de la vague Eurodance, Gala livrait en 1996 un véritable mantra : une invitation à se libérer de l’obsession matérialiste qui gangrène nos vies. « Freed from Desire » dépasse très vite le statut de simple tube estival pour devenir un hymne fédérateur, repris par des communautés entières en quête de liberté et d’énergie collective. Paradoxalement, le monde du sport professionnel se l’approprie à son tour, de l’équipe de France de football aux épreuves des Jeux olympiques de Paris. Un chant de stade, donc, mais qui continue d’unir filles et garçons autour d’un même refrain.

Musicalement, “La Macarena” reste le tube flamenco incontournable de l’été 1996. Son ancienneté n’en fait pas, à première vue, le morceau le plus attendu d’une playlist kids friendly. Il est surprenant de constater, année après année, que sa chorégraphie popularisée par Mya Frye déclenche toujours une véritable frénésie de danse. Même chez les plus jeunes, le titre continue de fédérer comme un rituel transmis de génération en génération. Placé au bon moment, chacun restera généralement bien volontiers sur la piste pour participer et se déhancher avec enthousiasme.

Neuf milliards de vues YouTube plus tard, le phénomène musical de 2017 a perdu une part de son éclat. Et bien que certains passages du texte puissent paraître légèrement suggestifs, les enfants n’y prêteront clairement pas attention. Il n’en demeure pas moins que « Despacito » figure parmi ces fils rouges universels : un méga-tube intergénérationnel que tout le monde connaît et qui continue de fédérer. Le titre reste un choix dispensable si vous souhaitez éviter l’effet « vieille mode » que peuvent laisser deux ou trois autres morceaux de cette playlist. Mais tant que vos enfants n’expriment pas encore l’envie d’affirmer leurs propres goûts musicaux, ce succès planétaire demeure une valeur sûre pour faire la fête.

Voici l’hymne du plus célèbre groupe ivoirien de zouglou. La fonction de « Magic In The Air » dépasse aujourd’hui largement la musique. Devenu un rituel collectif après avoir accompagné les buts puis la victoire finale de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2018, le titre réunit instantanément enfants et adultes autour de son refrain scandé. Certains y voient même le « I Will Survive » de 2018. Rappelons toutefois que ce morceau festif, associant Magic System et Chawki, est paru dès 2014 dans un contexte plus général de célébration sportive.

Particulièrement populaire en Roumanie, où elle figure parmi les artistes pop les plus diffusées, Mira élargit désormais son audience au-delà des frontières nationales. Si plusieurs de ses titres récents sont interprétés en anglais, “Duro” marque en 2024 sa première incursion en langue espagnole. Le morceau propose une fusion pop-électro teintée d’influences latines, dont les paroles évoquent jeux de séduction et rapprochement affectif. Parce que les adolescentes semblent adorer cette chanteuse qui monte, nous ne saurions que vous la conseiller pour votre playlist boum.

Véritable hymne de stade, “We Will Rock You” s’impose aussi comme une magnifique chanson pour fête d’anniversaire. Queen, sous l’impulsion de Freddie Mercury, souhaitait créer un morceau favorisant la participation du public en concert. Conçu presque a cappella et rythmé par de simples frappements de pieds et de mains, le titre est devenu l’un des plus célèbres de tous les temps. Depuis 1977, chacun s’est, en outre, habitué à le reprendre spontanément. Autant dire que les invités sauront célébrer l’hôte du jour avec ferveur, dans une ambiance chaleureuse et particulièrement conviviale.

Si cette playlist “boum” le suggère déjà, Sabrina Carpenter confirme surtout que le retour du disco est bien réel. Derrière des paroles volontairement fantasques, la chanteuse américaine signe avec “Espresso” l’une des sensations pop de 2024. Le titre s’impose instantanément, porté par une esthétique nu-disco assumée ainsi que par un jeu permanent autour de la confiance en soi. Carpenter y détourne avec humour les codes de la séduction, offrant à une grande partie de la jeunesse un hymne dans lequel il est aisé de s’identifier.

Si la chorégraphie de Waka Waka est devenue un phénomène mondial, ce n’est pas uniquement grâce à sa facilité d’exécution. Le morceau réunit en réalité tous les ingrédients d’un tube intergénérationnel. Aussi, son inspiration est puisée dans des répertoires traditionnels africains voire sud-américains rarement mis en lumière dans la pop internationale. Portée par la voix de Shakira, figure majeure de la musique latine, la chanson s’impose donc sans véritable prise de risque. Elle marque durablement le début des années 2010. Plus de dix ans après, elle continue de captiver le jeune public.

En à peine trois minutes, la superstar canadienne nous plonge dans une romance mélodique digne des années 80. Largement inspiré par les productions synth-pop de l’époque, le titre évoque un narrateur errant au volant d’une voiture, « ébloui par la nuit » et privé de repères. Les enfants seront surtout sensibles à la mélodie ultra-efficace de cette chanson. Par ailleurs, son intro a servi de support, en 2020, à un célèbre défi de danse chorégraphiée sur TikTok.

La jeune génération se souviendra pour sûr de l’épopée footballistique de la bande à Griezmann en Russie. Aussi, s’il est une chanson qui cristallisera ce temps fort de l’été 2018, c’est bien ce morceau adoubé par les joueurs eux-mêmes. Que l’on aime ou non, « Ramenez la Coupe à la Maison » sonne comme un « I Will Survive » condamné à être ancré solidement dans la mémoire collective.

Faisons place, sur cette playlist boum, à un DJ suédois qui fut l’icône de toute une génération en 2017. La musique d’ Avicii est electro, certes, mais très accessible et grand public. Avec ses accents folk, « Without You » s’impose comme une valeur sûre qui traverse bien le temps.

Moins prisée par les garçons, qui lui préfèrent souvent la « virilité » du rap, la K-pop sud-coréenne connaît pourtant une ascension spectaculaire en France. Le phénomène BTS en est la meilleure preuve. Encore peu visibles dans les médias généralistes, ils remplissent néanmoins l’Accor Arena et figurent jusqu’aux NRJ Music Awards. Rien que ça ! Sorti en 2020, leur single disco-pop « Dynamite » devient un succès mondial immédiat. Pensé pour un public large, le morceau, neutre et totalement dépourvu d’offense, célèbre les petits plaisirs qui rendent la vie si précieuse. Hyper efficace dans sa production comme dans sa mise en scène millimétrée, « Dynamite » illustre parfaitement la signature de la K-pop : un univers positif, coloré, inclusif, au pouvoir d’attraction quasi irrésistible pour la jeune génération.

Au croisement de l’électro-pop et de la french pop actuelle, « Feel Good » a longtemps circulé dans un relatif anonymat. Son interprète, Charlotte Cardin, restait en effet peu connue du public français, malgré une solide notoriété au Canada. Tout change lorsqu’elle est invitée à interpréter le morceau dans le télé-crochet de TF1, Star Academy. Cette exposition massive, particulièrement auprès d’un jeune public féminin, propulse soudain la chanson et lui ouvre une audience nouvelle. « Feel Good » s’impose désormais comme un futur classique.

C’est grâce à ce morceau disco-pop d’inspiration vintage que Doja Cat atteint le statut de mégastar en 2020. Chanteuse et rappeuse à la voix douce et aérienne, la jeune Américaine y affirme une esthétique décalée, et qui semble être devenue depuis son identité artistique. Say So semble être à la fois un morceau totalement inspiré des années 70, entre bubblegum pop et touches psychédéliques, et un son très actuel au flow ciselé. Et si le morceau évoque une séduction discrète, l’ensemble du contenu demeure relativement “safe”, soutenu par un groove léger et capable de séduire petits et grands.

Si « Dance the Night » incarne assez bien le style de Dua Lipa, son choix est surtout porté ici par le fait que le titre est extrait de la bande originale du film Barbie (2023). Un morceau disco-pop suffisamment rythmé pour une boum, en outre, auquel il manquerait peut-être la petite touche de kitsch qui colle à l’imaginaire lié à la célèbre poupée mannequin, commercialisée depuis plus d’un demi-siècle.

Hymne peu récent mais toujours aussi efficace, « Mi Gente » demeure un véritable compromis si vous sollicitez du son reggaeton neutre et sans ambiguïté. Tout y est fédérateur, depuis l’association artistique jusqu’aux paroles centrées sur la seule idée de rassembler les gens autour de la musique.

Enfant, Jain a parcouru le monde, du Moyen-Orient à l’Afrique subsaharienne. Ses voyages nourrissent une créativité singulière ainsi qu’une musique hybride, mêlant pop et influences afrobeat. Son identité artistique rare, immédiatement reconnaissable, apportera à notre playlist boum une profondeur discrète mais bien réelle. Derrière les allures de chanson légère ou amoureuse, “Alright” porte un message plus mordant : Jain y célèbre la détermination comme voie vers l’indépendance. La liberté demande parfois de l’effort, mais l’amour et la passion restent ce qui nous construit.

Petite pépite pour une fête élégante, ce mélange de funk et de soul contemporaine illustre parfaitement ce que Jungle sait faire de mieux. Le groupe offre ici l’un des meilleurs compromis entre accessibilité grand public et véritable intention artistique. Et si un DJ doit toujours sonder la sensibilité de son auditoire, “Keep Me Satisfied” constitue un excellent baromètre. Paru en 2023, le titre séduit par son caractère organique, tandis que son clip bien connu des jeunes épris de danse, repose sur une chorégraphie irrésistiblement contagieuse.

Icône mondiale des années 2000, Katy Perry bénéficie d’une diffusion si massive qu’elle en devient incontournable. « Firework », sorti en 2010, continue d’ailleurs d’être perçu comme une nouveauté tant il reste présent dans la culture pop. La chanteuse américaine y rappelle que chacun porte en soi une force insoupçonnée, cette « étincelle » qui n’attend qu’à jaillir comme un feu d’artifice. Une chanson salvatrice pour de nombreux enfants en manque de repères ou d’estime de soi, qui fonctionne à la fois comme un message motivant et comme un morceau dance-pop très entraînant.

Avec son remix de « This Girl », le DJ français livrait un son très actuel mais aussi teinté d’une certaine sonorité soul 70’s. « Clap Your Hands » se révèle comme un autre hit festif, aux accents plus 80’s cette fois, et qui s’avère toujours une valeur sûre pour votre playlist boum en 2024.

Un groupe comme Maroon 5 est une transition toute trouvée pour qui souhaite intégrer un peu de rock à sa playlist boum. Dans l’ensemble, leurs tubes plairont aux plus jeunes tant ils sont accessibles et plutôt dansants. D’ailleurs, le titre « What Lovers Do » avec SZA se prête également au dancefloor pour les enfants.

À la faveur du confinement, « Jerusalema » devient en 2020 l’un des titres les plus attendus par les enfants. Ce morceau positif, chanté en zoulou et implorant la bénédiction divine, porte l’Afrique du Sud sur la scène musicale mondiale. Même si l’on est loin d’un chant de ralliement, c’est par la danse que « Jerusalema » fédère. Les défis chorégraphiques lancés sur la toile connaissent une adhésion fulgurante, venue de tous les continents du monde, et rappellent à quel point le lien social demeure essentiel à notre équilibre.

Difficile de passer à côté du phénomène Miley Cyrus et de son single « Flowers » en 2023. L’Américaine à la voix rauque, qui fut une enfant star, y affirme une indépendance pleinement assumée. Le besoin, en outre, de ne plus vouloir dépendre de quelqu’un pour se sentir complète. Pop mi-tempo aux accents disco-funk, le titre semble idéal pour débuter ou conclure la fête.

Une joyeuse invitation à faire la fête, qui apporte une véritable valeur ajoutée à cette playlist boum. Les Australiens de Parcels auraient dû figurer parmi les sensations de l’été 2025. En effet, « Yougotmefeeling » sonne comme un tube disco-funk que Daft Punk, Mark Ronson ou Bruno Mars auraient pu signer. Et même si ce titre n’a pas encore trouvé l’écho qu’il mérite, l’intégrer à votre sélection contribuera d’une certaine à sa juste réhabilitation. À diffuser en début de set, histoire de se mettre de l’ambiance.

« Calm Down » demeure sans doute l’un des succès ayant le plus contribué au rayonnement international de l’afrobeats. À la fois entraînant et accessible au grand public, notamment grâce à son refrain simple et entêtant, le morceau s’impose comme une valeur sûre pour votre playlist de boum.

Longtemps associée à une image mièvre, notamment celle d’une chanteuse country pour adolescentes, Taylor Swift souhaite montrer qu’elle peut, elle aussi, occuper une place de premier plan parmi les divas pop que sont Lady Gaga, Rihanna ou Beyoncé. « Shake It Off » devient en 2014 sa véritable déclaration d’indépendance artistique : un virage radical vers une dance-pop assumée, libérée du regard extérieur et indifférente aux critiques. Désormais prête à faire vibrer les stades du monde entier et à faire « jumper » vos mômes, Swift s’impose comme l’une des artistes majeures de sa génération. Un incontournable, d’ailleurs, que les enfants connaissent encore par cœur.

L’Australienne Toni Watson, alias Tones and I, signe en 2019 le morceau electropop le plus exaltant de sa décennie. La chanteuse y fait allusion à la culture du zapping, les téléphones portables ayant notamment banalisé ce phénomène dans notre quotidien. Le constat est amer, certes, mais le morceau est suffisamment enjoué pour nous faire oublier nos clics frénétiques durant 3 minutes 30.

À la fois léger et dansant, “Vaitimbora” s’impose comme la touche brésilienne de cette playlist boum. Le duo lyonnais signe en 2025 un remix aux textures électro particulièrement douces. Bossa nova, samba et Afro-house s’entremêlent dans une ambiance résolument estivale. Pensée pour la fête, la musique sera également virale sur les réseaux sociaux.

A priori, ce n’est pas la chanson que l’on retiendrait pour dynamiser le dancefloor d’une boum. Paradoxal, quand on sait que le DJ écossais figure parmi les artistes les plus plébiscités de la planète ! En revanche, le morceau s’avère idéal pour accompagner un moment clé, comme le découpage du gâteau d’anniversaire ou une petite pause entre deux temps forts. Il s’y prête parfaitement.

Pour une boum d’ado, pensez toujours à réserver 2 ou 3 titres pour le traditionnel « quart d’heure américain ». Ce moment intime où les demoiselles invitent le partenaire de leur choix à danser une belle ballade. À cet égard, ce slow incontournable de 2016 s’avère idéal pour aider même les plus timides à franchir le pas. James Arthur, révélé par sa victoire à la neuvième saison de X Factor UK, y raconte l’histoire d’un amour simple, durable, et sans artifice. Portée par une guitare et quelques notes dépouillées de piano, la chanson touche par son langage direct et par la voix d’un neo-crooner talentueux.

D’aucuns se souviennent de la chanson interprétée en 1989 par Demis Roussos, qui exaltait l’idée que les enfants peuvent « écrire » un monde meilleur. Près de trente ans plus tard, l’UNICEF en fait son étendard. Le collectif Kids United naît alors, formé de six enfants âgés de 8 à 15 ans, autour d’un projet caritatif visant à célébrer la paix et l’espoir en chanson. De cette aventure, on retiendra surtout cette reprise, devenue un véritable chant de ralliement, davantage qu’une pièce maîtresse pour une playlist boum.

Construite autour d’un piano minimaliste, cette magnifique ballade est souvent reconnue par les adolescents. L’écossais Lewis Capaldi y évoque le vide laissé par une personne disparue et la difficulté à retrouver un quotidien apaisé. Une inspiration sincère, puisée dans l’histoire de sa famille, et qui marquera idéalement un moment calme en fin de boum. Ce slow pourra tout aussi bien accompagner le traditionnel “quart d’heure américain”.

Le rappeur Orelsan retrace ici son parcours, de son enfance rêveuse à son adolescence plus mouvementée. Le ton est nostalgique, certes, mais toujours empreint de bienveillance. Avec son regard lucide sur les années qui forgent une personnalité, la chanson résonnera surtout auprès des pré-ados, plus à même d’en saisir les nuances, tandis qu’elle demeurera simplement agréable à écouter pour les plus jeunes.

Une chanson nostalgique de fin de boum, devenue l’un des grands succès populaires de 2018. Le trio corrézien y chante avec simplicité son attachement à sa terre natale, associée aux souvenirs heureux de l’enfance. Certes, sa popularité paraît aujourd’hui en fin de cycle, mais le morceau demeure suffisamment entraînant et fédérateur pour remplacer avantageusement des classiques plus datés, à l’image des « Sardines » de Patrick Sébastien.