Nous avons tenté, à travers cette playlist de musique européenne, de capturer la richesse des traditions ainsi que la diversité culturelle de l’ensemble du continent. Vos oreilles embrasseront les magnifiques sonorités celtiques des régions du nord, les rythmes vibrants des Balkans, mais aussi les mélodies méditerranéennes empreintes de passion et de mélancolie. La musique classique y côtoie les chants folkloriques, créant un dialogue entre l’élégance des compositions occidentales et l’énergie brute des danses populaires. En combinant des influences traditionnelles et des touches contemporaines, cette sélection célèbre l’identité européenne tout en illustrant le pouvoir universel de la musique.
Bonne (re)découverte!
Dernière mise à jour: 29/08/24
Notons d’abord que Jun Miyake n’est pas européen sinon un musicien itinérant d’origine japonaise. Ce dernier aura su, mieux que quiconque, exploiter la perméabilité des frontières artistiques. Et c’est entouré de Arthur H ainsi que de la chorale The Cosmic Voice of Bulgaria qu’il nous délivre « Le Voyageur Solitaire ». Une oeurve empreinte de mélancolie poetique qui semblent se frayer un chemin à travers des paysages imaginaires. Imaginaire certes, mais bel et bien en Europe…
Une chanson folklorique, emblématique de la musique des Balkans, qui célèbre la fête de Saint-Georges. Un jour important dans les cultures slaves du Sud comme en Serbie et en Bosnie. Grâce à ses arrangements rock, le groupe Bijelo Dugme aura connu une très grande popularité vers la fin des années 80.
Musique Tzigane et de brass band sont à l’honneur, pour un morceau aussi dynamique que festif. Ce dernier est l’œuvre d’un groupe roumain largement acclamée pour son son originalité ainsi que sa virtuosité.
L’ histoire d’amour tragique entre Jovano et Jovanke. Une chanson folklorique traditionnelle macédonienne, reinventée pour le plus grand plaisir de nos oreilles
Un symbole de l’ère turbo-folk, sorte de fusion de musique pop et folklorique particulièrement populaire dans la Serbie des années 90. Jana Todorovic y exprime son desir de bonheur et d’évasion.
Grand classique de la chanson d’amour napolitaine, composé en 1898, « O Sole Mio » aura connu un net regain de popularité grâce aux multiples interprétations de Luciano Pavarotti. Dans un style opératique mettant en avant sa puissance vocale, le tenor aura enregistré de nombreux duos qui feront le tour du monde. Aussi, de nombreuses et éminentes voix de la musique européenne continuent de revisiter l’oeuvre d’abord immortalisée par Giovanni Capurro.
Bien que « Zorba’s Dance » ne soit pas une chanson traditionnelle crétoise, elle en intègre néanmoins les élements traditionnels. Notamment à travers l’utilisation de la lyra crétoise et du laouto. Mieux connue sous le nom de « Sirtaki », et popularisée par le film « Zorba le Grec » en 1964, elle résume pour beaucoup d’entre nous la culture grecque. A tors, bien éviedemment. Quoiqu’il en soit, cette danse en ligne du sirtaki, qui commence lentement et s’accélère, s’inscrit durablement parmi les plus populair de la musique européenne.
Cette chanson folklorique bulgare a été incluse dans le Voyager Golden Record. Un disque envoyé dans l’espace en 1977 afin de représenter l’humanité à d’éventuelles civilisations extraterrestres. Inutile donc de justifier son choix pour cette playlist de musique européenne. Associée à la fête de Kupala, cette dernière célèbre la bravoure du héros Delyo, qui lutte contre l’Empire ottoman. Un ode puissant à la resistance, enregistré en 1968 et qui dénote par l’utilisation de cornemuses appelées gaidas.
La culture rom, dans son ensemble, a largement contribué à façonner la musique européenne. Cette assertion est bel et bien peremptoire. Connue à travers tout le continent pour sa virtuosité, elle continue de livrer un héritage
aussi riche que magnifique. N’en témoigne, par exemple, que ce « Csárdás » qui demeure l’une des œuvres les plus célèbres associées à la musique tzigane pour son essence ainsi que sa structure. Pourtant, c’est le compositeur italien Vittorio Monti, lui même inspiré par la danse hongroise traditionnelle, qui en signait la paternité en 1904.