En 1990, après une longue traversée du désert, AC/DC frappait fort avec son onzième album studio : The Razors Edge. Une véritable renaissance pour le groupe australien, qui semblait plus déterminé que jamais à réaffirmer son statut légendaire. En tête de cet opus culte, on retrouve le titre « Thunderstruck », devenu depuis un hymne incontournable. Mais une autre pépite pourrait avoir échappé aux oreilles moins attentives : « Mistress for Christmas »! Une chanson de noel rock aux accents salaces et ironiques, véritable pied de nez électrique aux conventions. A ne pas à mettre entre toutes les oreilles!

Dès ses débuts en 2003, le groupe August Burns Red est salué par les amateurs de Metalcore pour sa leur créativité débordante. Parmi leurs œuvres marquantes, on retrouve ce puissant morceau instrumental mêlant tradition festive et énergie brute.

Nul n’a pu échapper à l’air de Little Drummer Boy. Il s’agit probablement de l’un des chants de Noël les plus joués dans les galeries marchandes du monde chrétien. Dans la sphère francophone, ce classique a été adapté et repris des centaines de fois sous le titre « L’Enfant au tambour ». Imaginez maintenant qu’une des plus grandes icônes du cinéma d’horreur – ayant incarné des méchants inoubliables dans James Bond, Star Wars ou Le Seigneur des Anneaux – décide de se l’approprier… Son nom est Christophe Lee. Il a alors 91 ans… Sa voix est basse et profonde. Le charisme trop imposant pour s’effacer derrière les riffs de guitare électrique. Plus qu’une reprise, c’est une expérience presque inquiétante qui nous est offerte.

Le single No Presents for Christmas est sorti le 25 décembre 1985. Malgré une introduction sur le thème de Jingle Bells, il n’y a rien de parodique ici. L’ancien chanteur de Mercyful Fate entamait, fort de sa voix haut perchée, son nouveau virage musical. Du gros heavy metal, en somme, dans lequel Tom et Jerry sirotent du sherry. Résolument surréaliste et demoniaque!

Des groupes comme les Bérus ou la Mano Negra auront faconné la scène rock alternative française des années 80. Les parisiens de Wampas, eux, distillaient de la bonne humeur gratuite et contagieuse sans trop se soucier de leur image médiatique. Leur mantra était de simplement faire de la musique pour leur public. Du « yéyé punk », loufoque, un brin rebel et irrévérencieux, trahissant leur esprit libre et enfantin. Peu etonnant, donc, qu’ils consacreront une chanson à noel avec leur style inimitable. Un invitation à sauter au plafond en attendant la venue du père Noël.

Le célèbre groupe de heavy metal americain, bien connu des fans pour jouer à un niveau sonore très elevé, décide de reprendre l’intemporel « Silent Night ». Improbable, direz vous. Mais en parcourant la dizaine d’album du chanteur Eric Adams et de ses acolytes, il est forcé de constater une constante. Le groupe aime autant reprendre des morceaux de musique classique qu’aborder des mythes bibliques. Par ailleurs, leur repertoire est truffé de suréférences epiques, d’histoires de dragons et d’ames damnées. Et le résultat est assez edifiant. Une pièce de choix pour votre playlist de chanson de noel rock.

Onkel Tom est un sideproject de Tom Angelripper. Angelripper étant le chanteur et guitariste du groupe de trash metal allemand Sodom. L’idée etait de produire des chansons à boire mais chants de Noël. PAri réussi.

Le groupe fictif et mythique de heavy metal, immortalisé en 1984 par Rob Reiner, brosse en moins de cinq minute le portrait du pere noel. Une figure maléfique, associé à une fête décadente. Il s’agit bien évidemment d’une parodie satirique et irrévérencieuse. D’aucuns apprécieront.

Icône de la jeunesse francaise et rebelle des années 80, le groupe Trust aura marqué les esprit grâce son hard rock teinté de paroles revendicatives. La bande à Bernie et Nono proposaient, en 1988, leur vision singulière et facétieuse du Petit Papa Noël. Un gros délire, avec un gros bonhomme tout de rouge vêtu qui en prend pour son grade. Rarement le groupe n’aura autant versé dans le second degré. Pourtant, son humour résiste parfaitement au temps qui passe.

LA chanson de Noel rock de l’année 2003 fut l’oeuvre du groupe britannique The Darkness. Tous les élements géneralement attendus du grand public sont bien en place, depuis la structure jusqu’aux mentions des cloches et du pere Noel. Mieux encore, des choeurs d’enfants viennt parachever ce morceau léger, un brin glamour et truffé de double sens. La parodie musicale qu’il manquait peut-être à votre bande-son de Noël.

L’aventure punk de Sex Pistols n’aura duré que trois véritables années (1975-1978). Assez de temps pôur livrer l’interprétation la plus subversive de ce grand classique de Noël connue à ce jour.