Jeu du Killer
Une animation idéale pour biser la glace en grand comité
Imaginez-vous en pleine soirée, rires et discussions battent leur plein… mais derrière chaque sourire, une menace silencieuse se cache. Bienvenue dans le Jeu du Killer, où chaque invité est à la fois un redoutable chasseur et une proie.
Idéal pour des enterrements de vie de garçon ou de jeune fille, mais aussi parfait pour ajouter du piment à n’importe quel événement en famille ou entre amis.
Ce jeu vous garantit suspense, stratégie, et surtout… beaucoup de fous rires !
Il est idéal pour les esprits créatifs ou stratèges… à condition qu’ils ne soient pas éliminés dès le début !
Qui sont impliqués : Un Groupe, idéalement entre 10 et 30 personnes + 1 maitre du jeu
Matériel nécessaire pour le jeu du Killer : Une liste de missions
Durée approximative de l’animation du jeu du Killer: Une journée, une soirée, voire un week-end entier!
Contexte idéal pour le jeu du killer : EVJF/EVJG
La règle du Jeu du Killer:
Ce qui rend le Jeu du Killer si captivant, c’est qu’il se déroule en arrière-plan tout au long de l’événement, sans jamais interrompre le déroulement des festivités. Chaque joueur reçoit une mission secrète pour « éliminer » un autre participant en accomplissant un défi particulier. Mais n’oubliez pas : vous êtes aussi la cible d’un autre joueur, prêt à vous piéger au moment où vous vous y attendez le moins. Restez sur vos gardes… dans ce jeu, personne n’est à l’abri !
Prenons un exemple simple avec trois joueurs : Atangana, Bruno et Charlotte.
Atangana doit éliminer Bruno en réussissant une mission donnée. Mais Atangana est aussi la cible de Charlotte, qui, lui, essaie de « killer » Atangana. Et ainsi de suite, tout le monde est à la fois chasseur et proie. Si Atangana réussit à éliminer Bruno, il reprend la mission de Bruno et continue le jeu.
A noter enfin que si Atangana « kille » Bruno, il reprend l’ordre de mission de sa victime après lui avoir chuchoté à l’oreille: « Tu es mort » ou « Gotcha! ».
Mais il pourra également se contenter d’un simple clin d’œil. Puis, il poursuivra sa série qui devra donc être la plus grande que possible.
Le jeu se termine quand il ne reste qu’un seul joueur en vie. Si le jeu doit être limité dans le temps, alors le gagnant sera celui qui aura réussi à éliminer le plus grand nombre de joueurs. Que le meilleur stratège l’emporte !
Naturellement, et dans l’intérêt du jeu, il est déconseillé qu’un perdant se déclare mort publiquement. L’idéal étant de rendre celui-ci le moins lisible possible.
Le maître du jeu veille au respect des règles tout en semant une douce paranoïa parmi les participants. Son rôle ? S’assurer que le fair-play soit respecté… et parfois, ajouter un brin de chaos avec un clin d’œil malicieux !
Le rôle du maître du jeu:
Bien plus qu’un simple arbitre, il est le chef d’orchestre qui doit habilement manipuler l’atmosphère afin d’entretenir le suspense et instiller une paranoïa subtile chez les participants. Pour cela, il peut utiliser plusieurs stratégies concrètes.Tout d’abord, il peut créer des moments de doute en fournissant des informations ambiguës : par exemple, annoncer que « plusieurs joueurs sont sur le point d’être éliminés », ou encore, prétendre qu’un joueur est particulièrement proche d’atteindre son objectif, même si ce n’est pas forcément vrai. Cela poussera les participants à être plus méfiants les uns envers les autres, sans jamais savoir qui est vraiment en danger.
Ensuite, le maître du jeu peut discrètement observer les interactions des joueurs, en leur jetant des regards suspicieux, ou en s’approchant de certaines conversations sans dire un mot, juste pour semer le doute. Son attitude doit être calculée pour provoquer des frissons d’incertitude.
Il peut également introduire de fausses alertes en glissant des messages anonymes à certains participants, par exemple en leur faisant croire qu’ils sont la prochaine cible ou en les informant d’un complot imaginaire. Cela renforcera la paranoïa générale sans perturber le déroulement réel du jeu.
Enfin, le maître du jeu peut de temps en temps lancer des petites répliques humoristiques mais inquiétantes comme « Attention à qui vous faites confiance… » ou « Tout le monde a l’air si calme, mais pour combien de temps encore ? ». Ces interventions sèmeront la confusion et pousseront les joueurs à douter de chaque sourire ou chaque geste amical.
En mélangeant ces tactiques avec une bonne dose d’humour et de mystère, le maître du jeu saura créer une ambiance électrisante et paranoïaque, où personne ne se sentira vraiment en sécurité !
Quelques conseils – Jeu du Killer:
– Si le jeu doit être limité dans le temps, alors le gagnant sera celui qui aura réussi à éliminer le plus grand nombre de joueurs. Que le meilleur stratège l’emporte !
– La bonne pratique serait d’intégrer le nom de tous les participants bien en amont. Notamment sur une feuille de calcul Excel, et d’y associer la mission prévue. L’avantage de cette méthode étant par ailleurs de pouvoir ré-adapter le jeu rapidement, si des absents de dernière minute venaient à compromettre les plans…
Des idées de missions pour le Jeu du Killer.
Cette liste n’est en rien exhaustive et se doit d’être abordée comme une source d’inspiration. Soyez créatifs, en apportant notamment les variantes les plus loufoques!
Pour plus de lisibilité mais surtout afin de maintenir l’intérêt des participants, nous avons tenté de répartir les missions selon 4 thèmes bien distincts:
La victime doit réaliser une mission d’action
- Faites goûter à votre victime un cocktail improbable comme un mélange Orangina-Coca ou (pour les plus téméraires) whisky-vodka… On vous promet, elle ne verra pas venir le coup !
- Réussir à faire goûter une combinaison culinaire totalement décalée : une pomme au ketchup ou une fraise à la sauce soja!
- Forçer votre victime à exécuter la célèbre danse de Rabbi Jacob en plein milieu de la fête. Cela sera d’autant plus hilarant si d’autres invités se joignent à la danse sans savoir pourquoi !
- Lui faire dessiner un plan ou un croquis quelconque
- Réussir à faire faire au moins trois jongles avec un ballon, une chaussette ou tout autre objets.
- Contraindre la victime à changer de place au moins 2 fois au cours du repas.
- Observer la victime entrain de ranger un objet que vous avez vous même désordonné.
- Seule ou parmi une assemblée, votre victime devra faire une « ola ».
- Obtenir la signature de la victime en employant tous les moyens à l’exception de la force
- Faire exécuter les pas d’un madison ou d’un Kuduro.
- La victime n’a pas le profil bien athlétique? Et bien … Qu’elle s’exécute à une série de cinq squats!
- Un origami, c’est facile à faire avec un peu de créativité …
La victime doit partager
- Inciter la victime à trinquer avec une personne qui lui est parfaitement inconnue.
- Ta victime doit accepter de te prêter son téléphone personnel sans broncher.
- Contraindre ta victime à partager la recette du plat qu’elle prépare le mieux.
- Faire un selfie avec votre victime. Si elle accepte, c’est dead pour elle!
- Ta victime devra partager son verre ou son plat avec toi. Elle est hors-jeu si c’est elle qui porte son verre ou sa cuillère jusque ta bouche.
Contraindre la victime à s’exprimer
- Parvenir à faire prononcer la phrase « C’est la Danse des Canard ».
- Faire chanter la Marseillaise
- Réussir à faire parler en anglais, en espagnol ou en allemand pendant au moins 1 minute.
- Tenir une discussion d’au moins 5 mn sur les rois de France ou sur un tout autre sujet bien spécifique.
- Ta victime prononce au moins 2 fois le mot Paris Saint Germain? elle est Killed!
- Si la victime rigole réellement à une de tes histoire drôle, elle est hors-jeu (un sourire courtois ne compte pas).
- Si ta victime te fais au moins 2 compliments au cours de la journée/soirée, elle est éliminée.
- Réussir à lui faire finir au moins 5 de tes phrases.
- Réussir à faire dire à votre victime qu’elle n’est pas une tricheuse
- A toi de convaincre ta victime de réciter l’intégralité d’un poème de mémoire.
Piégez votre victime :
- Coller un dessin ou un message sur le dos de votre victime, si elle ne s’aperçoit pas du prank dès les 30 premières secondes, elle est killed!
- Parvenir à faire s’asseoir votre victime sur un linge mouillé tel que: une éponge, une serviette …
- Mettre un objet dans la poche de votre victime sans qu’elle s’en aperçoive.
- Appeler sa victime par un autre prénom que le sien, sans qu’elle ne te reprenne.
- Lui faire faire 3 fois le tour de la même table en moins de 5 minutes
Des Idées de variantes du jeu ou d’ajustements:
Voici plusieurs idées de variantes et ajustements du Jeu du Killer, selon la taille du groupe, la durée de l’événement, ou le type de public.
1. Pour les petits groupes (5 à 10 personnes)
Avec un petit nombre de participants, le jeu peut être plus intense et rapide. Voici quelques ajustements :
Double identité : Chaque joueur a non seulement une cible à éliminer, mais aussi une mission secondaire secrète qui, si accomplie, peut lui donner un avantage (comme un joker, un droit d’immunité temporaire, ou la possibilité de choisir une nouvelle cible).
Cycle plus court : Le maître du jeu peut rendre les missions plus faciles et rapides à réaliser, pour que le jeu ne s’éternise pas. Par exemple, des missions comme « faire sourire quelqu’un » ou « faire dire un mot précis » peuvent être exécutées rapidement.
Mini tournoi : Le jeu se déroule sur plusieurs manches courtes. Chaque fois qu’un joueur est éliminé, il y a un rééquilibrage des cibles pour les joueurs restants. Cela permet de garder tout le monde engagé et d’enchaîner plusieurs parties dans la même soirée.
2. Pour les grands groupes (30 personnes ou plus)
Dans de grandes assemblées, il peut être plus difficile de suivre tout le monde, donc il faut simplifier certaines règles :
Des groupes de chasseurs : Plutôt que des cibles individuelles, formez des équipes de « killers » qui doivent coordonner leurs actions pour éliminer une cible commune. Cela permet d’éviter que trop de joueurs se retrouvent éliminés rapidement, et renforce l’aspect stratégique.
Multiples maîtres du jeu : Pour les très grands groupes, deux ou trois maîtres du jeu peuvent collaborer pour suivre le déroulement, attribuer des missions et garantir que l’ambiance reste vivante. Chacun peut avoir un rôle spécifique : l’un pour surveiller les règles, l’autre pour insinuer des doutes et des rumeurs dans le groupe, et le troisième pour s’assurer que tout se passe dans les temps.
Zones de jeu définies : Si le groupe est trop large ou si le lieu est vaste, le maître du jeu peut créer des zones de jeu spécifiques où les joueurs peuvent être actifs ou inactifs (par exemple, une salle de jeu et une salle « safe » où l’on ne peut pas être éliminé). Cela crée des mouvements et du dynamisme dans le jeu.
3. Adaptation selon la durée
Pour un événement court (1 à 3 heures) :
Missions rapides : Utilisez des missions simples, comme faire dire une phrase spécifique, ou accomplir un geste discret. Il est également possible de limiter le nombre de « vies » pour accélérer le rythme. Par exemple, chaque joueur peut avoir 3 vies, et il suffit de perdre une vie à chaque fois que l’on se fait « toucher », sans être éliminé immédiatement.
Fin du jeu avec plusieurs survivants : Si le temps est limité, le jeu peut se terminer avec plusieurs survivants, et c’est celui qui a réussi le plus d’éliminations qui gagne.
Pour un événement long (un week-end entier) :
Escalade des missions : Divisez le jeu en phases. Au début du week-end, les missions sont simples, mais au fur et à mesure, elles deviennent plus complexes et plus difficiles à réaliser. Cela permet au jeu de progresser en intensité.
Immunités temporaires : Vous pouvez intégrer des périodes d’immunité où certains joueurs ne peuvent pas être éliminés. Cela évitera que tout le monde ne se fasse « tuer » trop rapidement. Surtout pour les longues durées…
Chasses à thème : Ajoutez des éléments thématiques comme des indices cachés ou des énigmes à résoudre qui donnent des avantages ou des informations sur les autres joueurs. Par exemple, les joueurs peuvent découvrir qu’un autre participant est leur véritable cible ou déjouer un complot.
4. Thématiser le jeu selon le contexte
Thème espionnage : Les joueurs peuvent recevoir non seulement une cible à éliminer, mais aussi des missions d’espionnage, comme voler discrètement un objet personnel de quelqu’un ou obtenir des informations confidentielles sans que la victime s’en aperçoive.
Killer « express » (jeu pour enfants ou publics sensibles) : Si le groupe inclut des enfants ou des participants qui préfèrent des activités moins « sournoises », adaptez les missions pour en faire un jeu plus léger. Par exemple, plutôt que de « tuer » un joueur, on peut lui donner un badge de « sorti du jeu » après avoir réussi à lui faire accomplir une petite tâche amusante.
5. Variante collective : Les survivants contre les assassins
Deux équipes : Divisez le groupe en deux. Un groupe joue les assassins, l’autre les survivants. Les assassins ont pour but d’éliminer tous les survivants, tandis que ces derniers doivent éviter les pièges en réalisant des mini-défis qui leur accordent des protections temporaires ou des contre-attaques. Cela permet de créer des alliances et des stratégies de groupe.
Le Jeu du Killer est avant tout une façon de créer des souvenirs mémorables, où rires et surprises sont au rendez-vous. Que vous soyez stratège dans l’âme ou joueur d’un soir, ce jeu saura mettre un brin de piquant dans vos événements. Alors, qui sera le dernier Killer encore en jeu ?
Jeu du Killer
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